Léon Tolstoï - Anna Karénine Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Léon Tolstoï - Anna Karénine Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Anna Karénine Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Anna Karénine Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Russie, 1880. Anna Karénine, est une jeune femme de la haute société de Saint-Pétersbourg. Elle est mariée à Alexis Karénine un haut fonctionnaire de l'administration impériale, un personnage austère et orgueilleux. Ils ont un garçon de huit ans, Serge. Anna se rend à Moscou chez son frère Stiva Oblonski. En descendant du train, elle croise le comte Vronski, venu à la rencontre de sa mère. Elle tombe amoureuse de Vronski, cet officier brillant, mais frivole. Ce n'est tout d'abord qu'un éclair, et la joie de retrouver son mari et son fils lui font croire que ce sera un vertige sans lendemain. Mais lors d'un voyage en train, quand Vronski la rejoint et lui déclare son amour, Anna réalise que la frayeur mêlée de bonheur qu'elle ressent à cet instant va changer son existence. Anna lutte contre cette passion. Elle finit pourtant par s'abandonner avec un bonheur coupable au courant qui la porte vers ce jeune officier. Puis Anna tombe enceinte. Se sentant coupable et profondément déprimée par sa faute, elle décide d'avouer son infidélité à son mari…
Cette magnifique et tragique histoire d'amour s'inscrit dans un vaste tableau de la société russe contemporaine. En parallèle, Tolstoï brosse le portrait de deux autres couples: Kitty et Lévine, Daria et Oblonski. Il y évoque les différentes facettes de l'émancipation de la femme, et dresse un tableau critique de la Russie de la fin du XIXe siècle.

Anna Karénine Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Anna Karénine Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

«Qu’est-ce que ce quartier inconnu? des montagnes, des maisons, toujours des maisons, habitées par des gens qui se haïssent les uns les autres…

«Que pourrait-il m’arriver qui me donnerait encore du bonheur? Supposons qu’Alexis Alexandrovitch consente au divorce, qu’il me rende Serge, que j’épouse Wronsky?» Et en songeant à Karénine Anna le vit devant elle, avec son regard éteint, ses mains veinées de bleu, ses phalanges qui craquaient, et l’idée de leurs rapports, jadis qualifiés de tendres, la fit tressaillir d’horreur. «Admettons que je sois mariée; Kitty me respectera-t-elle pour cela? Serge ne se demandera-t-il pas pourquoi j’ai deux maris? Wronsky changera-t-il pour moi? peut-il encore s’établir entre lui et moi des relations qui me donnent, je ne dis pas du bonheur, mais des sensations qui ne soient pas une torture? Non, se répondit-elle sans hésiter, la scission entre nous est trop profonde; je fais son malheur, il fait le mien, nous n’y changerons plus rien! – Pourquoi cette mendiante avec son enfant, s’imagine-t-elle inspirer la pitié? Ne sommes-nous pas tous jetés sur cette terre pour souffrir les uns par les autres? Des écoliers qui rentrent du gymnase… mon petit Serge!… lui aussi j’ai cru l’aimer, mon affection pour lui m’attendrissait moi-même. J’ai pourtant vécu sans lui, échangeant son amour contre celui d’un autre, et, tant que cette passion pour l’autre a été satisfaite, je ne me suis pas plainte de l’échange.» Elle était presque contente d’analyser ses sentiments avec cette implacable clarté. «Nous en sommes tous là, moi, Pierre, le cocher, tous ces marchands, les gens qui vivent au bord du Volga et qu’on attire par ces annonces collées au mur, partout, toujours…

– Faut-il prendre le billet pour Obiralowka?» demanda Pierre en approchant de la gare.

Elle eut peine à comprendre cette question, ses pensées étaient ailleurs et elle avait oublié ce qu’elle venait faire.

«Oui», répondit-elle enfin, lui tendant sa bourse et descendant de calèche, son petit sac rouge à la main.

Les détails de sa situation lui revinrent à la mémoire pendant qu’elle traversait la foule pour se rendre à la salle d’attente; assise sur un grand divan circulaire, en attendant le train, elle repassa dans sa pensée les différentes résolutions auxquelles elle pouvait se fixer; puis elle se représenta le moment où elle arriverait à la station, le billet qu’elle écrirait à Wronsky, ce qu’elle lui dirait en entrant dans le salon de la vieille comtesse, où peut-être en ce moment il se plaignait des amertumes de sa vie. L’idée qu’elle aurait encore pu vivre heureuse traversa son cerveau;… combien il était dur d’aimer et de haïr tout à la fois! combien surtout son pauvre cœur battait à se rompre!…

XXXI

Un coup de sonnette retentit, quelques jeunes gens bruyants et d’apparence vulgaire passèrent devant elle; Pierre traversa la salle, s’approcha pour l’escorter jusqu’au wagon; les hommes groupés près de la porte firent silence en la voyant passer; l’un d’eux murmura quelques mots à son voisin, ce devait être une grossièreté. Anna prit place dans un wagon de première, et déposa son sac sur le siège de drap gris fané; Pierre souleva son chapeau galonné avec un sourire idiot en signe d’adieu, et s’éloigna. Le conducteur ferma la portière. Une dame ridiculement attifée, et qu’Anna déshabilla en imagination pour s’épouvanter de sa laideur, courait le long du quai suivie d’une petite fille riant avec affectation.

«Cette enfant est grotesque et déjà prétentieuse», pensa Anna, et pour ne voir personne elle s’assit du côté opposé de la voiture.

Un petit moujik sale, en casquette, d’où s’échappaient des touffes de cheveux ébouriffés, passa près de la fenêtre, se penchant au-dessus de la voie.

«Cette figure ne m’est pas inconnue», pensa Anna, et tout à coup elle se rappela son cauchemar, et recula avec épouvante vers la porte du wagon que le conducteur ouvrait pour faire entrer un monsieur et une dame.

«Vous désirez sortir?»

Anna ne répondit pas, et personne ne put remarquer sous son voile la terreur qui la glaçait. Elle se rassit; le couple prit place en face d’elle, examinant discrètement, quoique avec curiosité, les détails de sa toilette. Le mari demanda la permission de fumer et, l’ayant obtenue, fit remarquer à sa femme en français qu’il éprouvait encore plus le besoin de parler que celui de fumer; ils échangeaient tous deux des observations stupides dans le but d’attirer l’attention d’Anna et de lier conversation avec elle, Ces gens-là devaient se détester; d’aussi tristes monstres pouvaient-ils aimer?

Le bruit, les cris, les rires qui succédèrent au second coup de sonnette, donnèrent à Anna l’envie de se boucher les oreilles; qu’est-ce qui pouvait bien faire rire? Après le troisième signal la locomotive siffla, le train s’ébranla, et le monsieur fit un signe de croix. «Que peut-il bien entendre par là?» pensa Anna, détournant les yeux d’un air furieux, pour regarder par-dessus la tête de la dame les wagons et les murs de la gare qui passaient devant la fenêtre; le mouvement devint plus rapide, les rayons du soleil couchant parvinrent jusqu’à la voiture, et une légère brise se joua dans les stores.

Anna, oubliant ses voisins, respira l’air frais, et reprit le cours de ses réflexions:

«À quoi pensais-je? à ce que ma vie, de quelque façon que je me la représente, ne peut être que douleur; nous sommes tous voués à la souffrance, et ne cherchons que le moyen de nous le dissimuler. Mais lorsque la vérité nous crève les yeux?

«La raison a été donnée à l’homme pour repousser ce qui le gêne», dit la dame en français, enchantée de sa phrase.

Ces paroles répondaient à la pensée d’Anna.

«Repousser ce qui le gêne», répéta-t-elle, et un coup d’œil jeté sur l’homme et sa maigre moitié lui fit comprendre que celle-ci devait se considérer comme une créature incomprise, et que son gros mari ne l’en dissuadait pas et en profitait pour la tromper. Anna plongeait dans les replis les plus intimes de leurs cœurs; mais cela manquait d’intérêt, et elle continua à réfléchir.

Elle suivit la foule en arrivant à la station, cherchant à éviter le grossier contact de ce monde bruyant, et s’attardant sur le quai pour se demander ce qu’elle allait faire. Tout lui paraissait maintenant d’une exécution difficile; poussée, heurtée, curieusement observée, elle ne savait où se réfugier. Enfin elle eut l’idée d’arrêter un employé pour lui demander si le cocher du comte Wronsky n’était pas à la station avec un message.

«Le comte Wronsky? tout à l’heure on est venu chercher la princesse Sarokine et sa fille. Comment est-il ce cocher?»

Au même moment Anna vit s’avancer vers elle son envoyé, le cocher Michel, en beau caftan neuf, portant un billet avec importance, et fier d’avoir rempli sa mission.

Anna brisa le cachet, et son cœur se serra en lisant:

«Je regrette que votre billet ne m’ait pas trouvé à Moscou. Je rentrerai à dix heures.

«WRONSKI.»

«C’est cela, je m’y attendais», dit-elle avec un sourire sardonique.

«Tu peux t’en retourner à la maison», dit-elle s’adressant au jeune cocher; elle prononça ces mots lentement et doucement; son cœur battait à se rompre et l’empêchait de parler. «Non, je ne te permettrai plus de me faire ainsi souffrir», pensa-t-elle, s’adressant avec menace à celui qui la torturait, et elle continua à longer le quai.

«Où fuir, mon Dieu!» se dit-elle en se voyant examinée par des personnes que sa toilette et sa beauté intriguaient. Le chef de gare lui demanda si elle n’attendait pas le train; un petit marchand de kvas ne la quittait pas des yeux. Arrivée à l’extrémité du quai, elle s’arrêta; des dames et des enfants y causaient en riant avec un monsieur en lunettes, qu’elles étaient probablement venues chercher; elles aussi se turent et se retournèrent pour regarder passer Anna. Celle-ci hâta le pas; un convoi de marchandises approchait qui ébranla le quai; elle se crut de nouveau dans un train en marche. Soudain elle se souvint de l’homme écrasé le jour où pour la première fois elle avait rencontré Wronsky à Moscou, et elle comprit ce qui lui restait à faire. Légèrement et rapidement elle descendit les marches, qui de la pompe, placée à l’extrémité du quai, allaient jusqu’aux rails, et marcha au-devant du train. Elle examina froidement la grande roue de la locomotive, les chaînes, les essieux, cherchant à mesurer de l’œil la distance qui séparait les roues de devant du premier wagon, des roues de derrière.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Anna Karénine Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Anna Karénine Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Неизвестный Автор
Leo Tolstoy - Anna Karenina
Leo Tolstoy
Leo Tolstoy - Android Karenina
Leo Tolstoy
Leo Tolstoi - Anna Karenina | Krieg und Frieden
Leo Tolstoi
León Tolstoi - Anna Karénina
León Tolstoi
León Tolstoi - Anna Karénine
León Tolstoi
Alessandro Dallmann - Anna Karenina von Lew Tolstoi
Alessandro Dallmann
Annamaria Benedek - Nina Johns
Annamaria Benedek
Liev N. Tolstói - Anna Karénina
Liev N. Tolstói
Kandy Shepherd - Kur nuneša jausmai
Kandy Shepherd
Отзывы о книге «Anna Karénine Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «Anna Karénine Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x