Léon Tolstoï - Anna Karénine Tome I

Здесь есть возможность читать онлайн «Léon Tolstoï - Anna Karénine Tome I» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Anna Karénine Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Anna Karénine Tome I»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Russie, 1880. Anna Karénine, est une jeune femme de la haute société de Saint-Pétersbourg. Elle est mariée à Alexis Karénine un haut fonctionnaire de l'administration impériale, un personnage austère et orgueilleux. Ils ont un garçon de huit ans, Serge. Anna se rend à Moscou chez son frère Stiva Oblonski. En descendant du train, elle croise le comte Vronski, venu à la rencontre de sa mère. Elle tombe amoureuse de Vronski, cet officier brillant, mais frivole. Ce n'est tout d'abord qu'un éclair, et la joie de retrouver son mari et son fils lui font croire que ce sera un vertige sans lendemain. Mais lors d'un voyage en train, quand Vronski la rejoint et lui déclare son amour, Anna réalise que la frayeur mêlée de bonheur qu'elle ressent à cet instant va changer son existence. Anna lutte contre cette passion. Elle finit pourtant par s'abandonner avec un bonheur coupable au courant qui la porte vers ce jeune officier. Puis Anna tombe enceinte. Se sentant coupable et profondément déprimée par sa faute, elle décide d'avouer son infidélité à son mari…
Cette magnifique et tragique histoire d'amour s'inscrit dans un vaste tableau de la société russe contemporaine. En parallèle, Tolstoï brosse le portrait de deux autres couples: Kitty et Lévine, Daria et Oblonski. Il y évoque les différentes facettes de l'émancipation de la femme, et dresse un tableau critique de la Russie de la fin du XIXe siècle.

Anna Karénine Tome I — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Anna Karénine Tome I», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

XV

L’endroit où Levine conduisit Oblonsky était non loin de là, dans un petit bois de trembles: il le posta dans un coin couvert de mousse et un peu marécageux, quoique débarrassé de neige; quant à lui, il se plaça du côté opposé, près d’un bouleau double, appuya son fusil à une des branches inférieures, ôta son caftan, se serra une ceinture autour du corps, et fit quelques mouvements de bras pour s’assurer que rien ne le gênerait pour tirer.

La vieille Laska, qui le suivait pas à pas, s’assit avec précaution en face de lui, et dressa les oreilles. Le soleil se couchait derrière le grand bois, et du côté du levant les jeunes bouleaux mêlés aux trembles se dessinaient nettement avec leurs branches tombantes et leurs bourgeons presque épanouis.

Dans le grand bois, là où la neige n’avait pas complètement disparu, on entendait l’eau s’écouler à petit bruit en nombreux ruisselets; les oiseaux gazouillaient en voltigeant d’un arbre à l’autre. Par moments, le silence semblait complet; on entendait alors le bruissement des feuilles sèches remuées par le dégel ou par l’herbe qui poussait.

«En vérité, on voit et l’on entend croître l’herbe!» se dit Levine en remarquant une feuille de tremble, humide et couleur d’ardoise, que soulevait la pointe d’une herbe nouvelle sortant du sol. Il était debout, écoutant et regardant tantôt la terre couverte de mousse, tantôt Laska aux aguets, tantôt la cime encore dépouillée des arbres de la forêt, qui s’étendait comme une mer au pied de la colline, puis le ciel obscurci qui se couvrait de petits nuages blancs. Un vautour s’envola dans les airs en agitant lentement ses ailes au-dessus de la forêt; un autre prit la même direction et disparut. Dans le fourré, le gazouillement des oiseaux devint plus vif et plus animé; un hibou éleva la voix au loin; Laska dressa l’oreille, fit quelques pas avec prudence et pencha la tête pour mieux écouter. De l’autre côté de la rivière, un coucou poussa deux fois son petit cri, puis s’arrêta tout enroué.

«Entends-tu? déjà le coucou! dit Stépane Arcadiévitch en quittant sa place.

– Oui, j’entends, dit Levine, mécontent de rompre le silence. Attention maintenant: cela va commencer.»

Stépane Arcadiévitch retourna derrière son buisson, et l’on ne vit plus que l’étincelle d’une allumette, suivie de la petite lueur rouge de sa cigarette, et une légère fumée bleuâtre. «Tchik, tchik;» Stépane Arcadiévitch armait son fusil.

«Qu’est-ce qui crie là? demanda-t-il en attirant l’attention de son compagnon sur un bruit sourd, qui faisait penser à la voix d’un enfant s’amusant à imiter le hennissement d’un cheval.

– Tu ne sais pas ce que c’est? C’est un lièvre mâle. Mais attention, ne parlons plus,» cria presque Levine en armant son fusil à son tour. Un sifflement se fit entendre dans le lointain avec le rythme si connu du chasseur, et, deux ou trois secondes après, ce sifflement se répéta et se changea en un petit cri enroué. Levine leva les yeux à droite, à gauche, et vit enfin au-dessus de sa tête, dans le bleu un peu obscurci du ciel, au-dessus de la cime doucement balancée des trembles, un oiseau qui volait vers lui; son cri, assez semblable au bruit que ferait une étoffe qu’on déchirerait en mesure, lui résonna à l’oreille; il distinguait déjà le long bec et le long cou de la bécasse; mais à peine l’eut-il visée, qu’un éclair rouge brilla du buisson derrière lequel se tenait Oblonsky; l’oiseau s’agita, dans l’air comme frappé d’une flèche. Un second éclair, et l’oiseau, cherchant vainement à se rattraper, battit de l’aile pendant une seconde, et tomba lourdement à terre.

«Est-ce que je l’ai manquée? cria Stépane Arcadiévitch qui ne voyait rien à travers la fumée.

– La voilà, dit Levine en montrant Laska, une oreille en l’air, l’oiseau dans la gueule, remuant le bout de sa queue, et rapportant lentement le gibier à son maître, avec une espèce de sourire, comme pour faire durer le plaisir.

– Je suis bien aise que tu aies touché, dit Levine, tout en éprouvant un certain sentiment d’envie.

– Mon fusil a raté du canon droit; vilaine affaire, répondit Stépane Arcadiévitch en rechargeant son arme. Ah! en voilà encore une!» Effectivement des sifflements se succédèrent, rapides et perçants. Deux bécasses volèrent au-dessus des chasseurs, se poursuivant l’une l’autre; quatre coups partirent, et les bécasses, comme des hirondelles, tournèrent sur elles-mêmes et tombèrent.

La chasse fut excellente. Stépane Arcadiévitch tua encore deux pièces, et Levine également deux, dont l’une ne se retrouva pas. Le jour baissait de plus en plus. Vénus à la lueur argentée se montrait déjà au couchant, et au levant Arcturus brillait de son feu rouge un peu sombre. Levine apercevait par intervalles la Grande Ourse. Les bécasses ne se montraient plus, mais Levine résolut de les attendre jusqu’à ce que Vénus, qu’il distinguait entre les branches de son bouleau, s’élevât à l’horizon, et que la Grande Ourse fût entièrement visible. L’étoile avait dépassé les bouleaux, et le char de la Grande Ourse brillait déjà dans le ciel, qu’il attendait encore.

«N’est-il pas temps de rentrer?» demanda Stépane Arcadiévitch.

Tout était calme dans la forêt: pas un oiseau n’y bougeait.

«Attendons encore, répondit Levine.

– Comme tu voudras.»

Ils étaient en ce moment à quinze pas l’un de l’autre.

«Stiva, s’écria tout à coup Levine, tu ne m’as pas dit si ta belle-sœur était mariée, ou si le mariage est près de se faire?» Il se sentait si calme, son parti était si résolument pris, que rien, croyait-il, ne pouvait l’émouvoir. Mais il ne s’attendait pas à la réponse de Stépane Arcadiévitch.

«Elle n’est pas mariée et ne songe pas au mariage, elle est très malade, et les médecins l’envoient à l’étranger. On craint même pour sa vie.

– Que dis-tu là? cria Levine. Malade…, mais qu’a-t-elle? Comment…»

Pendant qu’ils causaient ainsi, Laska, les oreilles dressées, examinait le ciel au-dessus de sa tête et les regardait d’un air de reproche.

«Ils ont bien choisi leur temps pour causer, pensait Laska. En voilà une qui vient, la voilà, – juste. Ils la manqueront.»

Au même instant, un sifflement aigu perça les oreilles des deux chasseurs, et tous deux, ajustant leurs fusils, tirèrent ensemble; les deux coups, les deux éclairs furent simultanés. La bécasse battit de l’aile, plia ses pattes minces, et tomba dans le fourré.

«Voilà qui est bien! ensemble… s’écria Levine courant avec Laska à la recherche du gibier; qu’est-ce donc qui m’a fait tant de peine tout à l’heure? Ah oui! Kitty est malade, se rappela-t-il. Que faire? c’est triste!

– Je l’ai trouvée! Bonne bête!» fit-il en prenant l’oiseau de la gueule de Laska pour la mettre dans son carnier presque plein.

XVI

En rentrant, Levine questionna son ami sur la maladie de Kitty et les projets des Cherbatzky: il entendit sans déplaisir les réponses d’Oblonsky, sentant, sans oser se l’avouer, qu’il lui restait un espoir quelconque, et presque satisfait que celle qui l’avait tant fait souffrir, souffrit à son tour. Mais quand Stépane Arcadiévitch parla des causes de la maladie de Kitty et prononça le nom de Wronsky, il l’interrompit:

«Je n’ai aucun droit d’être initié à des secrets de famille auxquels je ne m’intéresse nullement.»

Stépane Arcadiévitch sourit imperceptiblement en remarquant la transformation soudaine de Levine, qui, en une seconde, avait passé de la gaieté à la tristesse, comme cela lui arrivait souvent.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Anna Karénine Tome I»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Anna Karénine Tome I» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Неизвестный Автор
Leo Tolstoy - Anna Karenina
Leo Tolstoy
Leo Tolstoy - Android Karenina
Leo Tolstoy
Leo Tolstoi - Anna Karenina | Krieg und Frieden
Leo Tolstoi
León Tolstoi - Anna Karénina
León Tolstoi
León Tolstoi - Anna Karénine
León Tolstoi
Alessandro Dallmann - Anna Karenina von Lew Tolstoi
Alessandro Dallmann
Annamaria Benedek - Nina Johns
Annamaria Benedek
Liev N. Tolstói - Anna Karénina
Liev N. Tolstói
Kandy Shepherd - Kur nuneša jausmai
Kandy Shepherd
Отзывы о книге «Anna Karénine Tome I»

Обсуждение, отзывы о книге «Anna Karénine Tome I» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x