Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome I

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Qu'y a-t-il de convenu, monseigneur?

– Vous continuerez à m'instruire?

Poulain hésita: c'était un métier d'espion qu'on lui imposait.

– Eh bien! dit le duc, ce suprême dévoûment est-il déjà évanoui?

– Non, monseigneur.

– Je puis donc compter sur vous?

Poulain fit un effort.

– Vous pouvez y compter, dit-il.

– Et, moi seul, je sais tout cela?

– Vous seul; oui, monseigneur.

– Allez, mon ami, allez; parfandious! que M. de Mayenne se tienne bien.

Il prononça ces mots en soulevant la tapisserie pour donner passage à Poulain; puis lorsqu'il eut vu celui-ci traverser l'antichambre et disparaître, il repassa vivement chez le roi.

Le roi, fatigué d'avoir joué avec ses chiens, jouait au bilboquet.

D'Épernon prit un air affairé et soucieux, que le roi, préoccupé d'une si importante besogne, ne remarqua même point.

Cependant, comme le duc gardait un silence obstiné, le roi leva la tête et le regarda un instant.

– Eh bien! dit-il, qu'avons-nous encore, Lavalette? voyons, es-tu mort?

– Plût au ciel, sire! répondit d'Épernon, je ne verrais pas ce que je vois.

– Quoi? mon bilboquet?

– Sire, dans les grands périls, un sujet peut s'alarmer de la sécurité de son maître.

– Encore des périls? le diable noir t'emporte, duc!

Et, avec une dextérité remarquable, le roi enfila la boule d'ivoire par le petit bout de son bilboquet.

– Mais vous ignorez donc ce qui se passe? lui demanda le duc.

– Ma foi, peut-être, dit le roi.

– Vos plus cruels ennemis vous entourent en ce moment, sire!

– Bah! qui donc?

– La duchesse de Montpensier, d'abord.

– Ah! oui, c'est vrai; elle regardait hier rouer Salcède.

– Comme Votre Majesté dit cela!

– Qu'est-ce que cela me fait, à moi?

– Vous le saviez donc?

– Tu vois bien que je le savais, puisque je te le dis.

– Mais que M. de Mayenne arrivât, le saviez-vous aussi?

– Depuis hier soir.

– Eh quoi! ce secret!… fit le duc avec une désagréable surprise.

– Est-ce qu'il y a des secrets pour le roi, mon cher? dit négligemment Henri.

– Mais qui a pu vous instruire?

– Ne sais-tu pas que, nous autres princes, nous avons des révélations?

– Ou une police.

– C'est la même chose.

– Ah! Votre Majesté a sa police et n'en dit rien, reprit d'Épernon piqué.

– Parbleu! qui donc m'aimera, si je ne m'aime?

– Vous me faites injure, sire!

– Si tu es zélé, mon cher Lavalette, ce qui est une grande qualité, tu es lent, ce qui est un grand défaut. Ta nouvelle eût été très bonne hier à quatre heures, mais aujourd'hui…

– Eh bien! sire, aujourd'hui?

– Elle arrive un peu tard, conviens-en.

– C'est encore trop tôt, sire, puisque je ne vous trouve pas disposé à m'entendre, dit d'Épernon.

– Moi, il y a une heure que je t'écoute.

– Quoi! vous êtes menacé, attaqué; l'on vous dresse des embûches, et vous ne vous remuez pas!

– Pourquoi faire, puisque tu m'as donné une garde, et qu'hier tu as prétendu que mon immortalité était assurée? Tu fronces les sourcils. Ah ça! mais tes quarante-cinq sont-ils retournés en Gascogne, ou ne valent-ils plus rien? En est-il de ces messieurs comme des mulets? le jour où on les essaie, c'est tout feu; les a-t-on achetés, ils reculent.

– C'est bien, Votre Majesté verra ce qu'ils sont.

– Je n'en serai point fâché; est-ce bientôt, duc, que je verrai cela?

– Plus tôt peut-être que vous ne le pensez, sire.

– Bon, tu vas me faire peur.

– Vous verrez, vous verrez, sire. À propos, quand allez-vous à la campagne?

– Au bois?

– Oui.

– Samedi.

– Dans trois jours alors?

– Dans trois jours.

– Il suffit, sire.

D'Épernon salua le roi et sortit.

Dans l'antichambre, il s'aperçut qu'il avait oublié de relever M. Pertinax de sa faction; mais M. Pertinax s'était relevé lui-même.

XXIX Deux amis

Maintenant, s'il plaît au lecteur, nous suivrons les deux jeunes gens que le roi, enchanté d'avoir ses petits secrets à lui, envoyait de son côté au messager Chicot.

À peine à cheval, Ernauton et Sainte-Maline, pour ne point se laisser prendre le pas l'un sur l'autre, faillirent s'étouffer en passant au guichet.

En effet, les deux chevaux, allant de front, broyèrent l'un contre l'autre les genoux de leurs deux cavaliers.

Le visage de Sainte-Maline devint pourpre, celui d'Ernauton devint pâle.

– Vous me faites mal, monsieur! cria le premier, lorsqu'ils eurent franchi la porte; voulez-vous donc m'écraser?

– Vous me faites mal aussi, dit Ernauton; seulement je ne me plains pas, moi.

– Vous voulez me donner une leçon, je crois?

– Je ne veux rien vous donner du tout.

– Ah ça! dit Sainte-Maline en poussant son cheval pour parler de plus près à son compagnon, répétez-moi un peu ce mot.

– Pourquoi faire?

– Parce que je ne le comprends pas.

– Vous me cherchez querelle, n'est-ce pas? dit flegmatiquement Ernauton; tant pis pour vous.

– Et à quel propos vous chercherais-je querelle? est-ce que je vous connais, moi? riposta dédaigneusement Sainte-Maline.

– Vous me connaissez parfaitement, monsieur, dit Ernauton. D'abord, parce que là-bas d'où nous venons, ma maison est à deux lieues de la vôtre, et que je suis connu dans le pays, étant de vieille souche; ensuite, parce que vous êtes furieux de me voir à Paris, quand vous croyiez y avoir été mandé seul; en dernier lieu, parce que le roi m'a donné sa lettre à porter.

– Eh bien! soit, s'écria Sainte-Maline blême de fureur, j'accepte tout cela pour vrai. Mais il en résulte une chose…

– Laquelle?

– C'est que je me trouve mal près de vous.

– Allez-vous-en si vous voulez; pardieu! ce n'est pas moi qui vous retiens.

– Vous faites semblant de ne me point comprendre.

– Au contraire, monsieur, je vous comprends à merveille. Vous aimeriez assez à me prendre la lettre pour la porter vous-même, malheureusement il faudrait me tuer pour cela.

– Qui vous dit que je n'en ai pas envie?

– Désirer et faire sont deux.

– Descendez avec moi jusqu'au bord de l'eau seulement, et vous verrez si, pour moi, désirer et faire sont plus d'un.

– Mon cher monsieur, quand le roi me donne à porter une lettre…

– Eh bien?

– Eh bien, je la porte.

– Je vous l'arracherai de force, fat que vous êtes!

– Vous ne me mettrez pas, je l'espère, dans la nécessité de vous casser la tête comme à un chien sauvage?

– Vous?

– Sans doute, j'ai un grand pistolet, et vous n'en avez pas.

– Ah! tu me paieras cela! dit Sainte-Maline, en faisant faire un écart à son cheval.

– Je l'espère bien; après ma commission faite.

– Schelme!

– Pour ce moment observez-vous, je vous en supplie, monsieur de Sainte-Maline! car nous avons l'honneur d'appartenir au roi, et nous donnerions mauvaise opinion de la maison, en ameutant le peuple. Et puis, songez quel triomphe pour les ennemis de Sa Majesté, en voyant la discorde parmi les défenseurs du trône.

Sainte-Maline mordait ses gants; le sang coulait sous sa dent furibonde.

– Là, là, monsieur, dit Ernauton, gardez vos mains pour tenir l'épée quand nous y serons.

– Oh! j'en crèverai! cria Sainte-Maline.

– Alors ce sera une besogne toute faite pour moi, dit Ernauton.

On ne peut savoir où serait allée la rage toujours croissante de Sainte-Maline, quand tout à coup Ernauton, en traversant la rue Saint-Antoine, près de Saint-Paul, vit une litière, poussa un cri de surprise et s'arrêta pour regarder une femme à demi voilée.

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