Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome I

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Qui donc est son autre professeur? se hâta de demander Chicot, voyant chez Borromée la rougeur qui décelait la crainte d'avoir commis une imprudence.

– Mais personne, reprit Borromée, personne.

– Si fait! si fait, dit Chicot, j'ai parfaitement entendu. Quel est donc votre autre maître, Jacques?

– Eh! oui, oui, dit Gorenflot; un gros court que vous m'avez présenté, Borromée, et qui vient ici quelquefois; une bonne figure, et qui boit agréablement.

– Je ne me rappelle plus son nom, dit Borromée.

Frère Eusèbe, avec sa mine béate et son couteau passé dans sa ceinture, s'avança niaisement.

– Je le sais, moi, dit-il.

Borromée lui fit des signes multipliés qu'il ne vit pas.

– C'est maître Bussy-Leclerc, continua-t-il, lequel a été professeur d'armes à Bruxelles.

– Ah! oui-dà, fit Chicot, maître Bussy-Leclerc! une bonne lame, ma foi!

Et tout en disant cela avec toute la naïveté dont il était capable, Chicot attrapait au passage le coup d'œil furibond que dardait Borromée sur le malencontreux complaisant.

– Tiens, je ne savais pas qu'il s'appelât Bussy-Leclerc. On avait oublié de m'en informer, dit Gorenflot.

– Je n'avais pas cru que le nom intéressât le moins du monde Votre Seigneurie, dit Borromée.

– En effet, reprit Chicot, un maître d'armes ou un autre, pourvu qu'il soit bon, n'importe.

– En effet, n'importe, reprit Gorenflot, pourvu qu'il soit bon.

Et là-dessus il prit le chemin de l'escalier de son appartement, escorté de l'admiration générale.

L'exercice était terminé.

Au pied de l'escalier, Jacques réitéra sa demande à Chicot, au grand déplaisir de Borromée; mais Chicot répondit:

– Je ne sais pas démontrer, mon ami; je me suis fait tout seul avec de la réflexion et de la pratique; faites comme moi: à tout sain esprit le bien profite.

Borromée commanda un mouvement qui tourna tous les moines vers les bâtiments pour la rentrée. Gorenflot s'appuya sur Chicot et monta majestueusement l'escalier.

– J'espère, dit-il avec orgueil, que voilà une maison dévouée au service du roi, et bonne à quelque chose, heim!

– Peste! je le crois bien, dit Chicot; on en voit de belles, révérend prieur, lorsque l'on vient chez vous.

– En un mois tout cela, en moins d'un mois même.

– Et fait par vous?

– Fait par moi, par moi seul, comme vous voyez, dit Gorenflot en se redressant.

– C'est plus que je n'attendais, mon ami, et quand je reviendrai de ma mission…

– Ah! c'est vrai, cher ami! parlons donc de votre mission.

– D'autant plus volontiers que j'ai un message, ou plutôt un messager, à envoyer au roi avant mon départ.

– Au roi, cher ami, un messager? vous correspondez donc avec le roi?

– Directement.

– Et il vous faut un messager, dites-vous?

– Il me faut un messager.

– Voulez-vous un de nos frères? Ce serait un honneur pour le couvent si un de nos frères voyait le roi.

– Assurément.

– Je vais mettre deux de nos meilleures jambes à vos ordres. Mais contez-moi, Chicot, comment le roi qui vous croyait mort…

– Je vous l'ai déjà dit, je n'étais qu'en léthargie… et au moment venu j'ai ressuscité.

– Et pour rentrer en faveur? demanda Gorenflot.

– Plus que jamais, dit Chicot.

– Alors, fit Gorenflot en s'arrêtant, vous pourrez donc dire au roi tout ce que nous faisons ici dans son intérêt?

– Je n'y manquerai pas, mon ami, je n'y manquerai pas, soyez tranquille.

– Oh! cher Chicot, s'écria Gorenflot qui se voyait évêque.

– Mais d'abord, j'ai deux choses à vous demander.

– Lesquelles?

– La première, de l'argent, que le roi vous rendra.

– De l'argent! s'écria Gorenflot en se levant avec précipitation, j'en ai plein mes coffres.

– Vous êtes bien heureux, par ma foi, dit Chicot.

– Voulez-vous mille écus?

– Non pas, c'est beaucoup trop, cher ami, je suis modeste dans mes goûts, humble dans mes désirs; mon titre d'ambassadeur ne m'enorgueillit pas, et je le cache plutôt que je ne m'en vante: cent écus me suffiront.

– Les voilà. Et la seconde chose?

– Un écuyer.

– Un écuyer?

– Oui, pour m'accompagner; j'aime la société, moi.

– Ah! mon ami, si j'étais encore libre comme autrefois, dit Gorenflot en poussant un soupir.

– Oui, mais vous ne l'êtes plus.

– La grandeur m'enchaîne, murmura Gorenflot.

– Hélas! dit Chicot, on ne peut pas tout faire à la fois; ne pouvant avoir votre honorable compagnie, très cher prieur, je me contenterai donc de celle du petit frère Jacques.

– Du petit frère Jacques?

– Oui, il me plaît, le gaillard.

– Et tu as raison, Chicot, c'est un sujet rare et qui ira loin.

– Je vais d'abord le mener à deux cent cinquante lieues, moi, si tu me l'accordes.

– Il est à toi, mon ami.

Le prieur frappa sur un timbre, au bruit duquel accourut un frère servant.

– Qu'on fasse monter le frère Jacques et le frère chargé des courses de la ville.

Dix minutes après, tous deux parurent sur le seuil de la porte.

– Jacques, dit Gorenflot, je vous donne une mission extraordinaire.

– À moi, monsieur le prieur? demanda le jeune homme étonné.

– Oui, vous allez accompagner M. Robert Briquet dans un grand voyage.

– Oh! s'écria dans un enthousiasme nomade le jeune frère, moi en voyage avec M. Briquet, moi au grand air, moi en liberté! Ah! monsieur Robert Briquet, nous ferons des armes tous les jours, n'est-ce pas?

– Oui, mon enfant.

– Et je pourrai emporter mon arquebuse?

– Tu l'emporteras.

Jacques bondit et s'élança hors de la chambre avec des cris de joie.

– Quant à la commission, dit Gorenflot, je vous prie de donner vos ordres. Avancez, frère Panurge.

– Panurge, dit Chicot à qui ce nom rappelait des souvenirs qui n'étaient pas exempts de douceur; Panurge!

– Hélas! oui, fit Gorenflot, j'ai choisi ce frère qui s'appelle comme l'autre, Panurge, pour lui faire faire les courses que l'autre faisait.

– Il est donc hors de service, notre ancien ami?

– Il est mort, dit Gorenflot, il est mort.

– Oh! fit Chicot avec commisération, le fait est qu'il devait se faire vieux.

– Dix-neuf ans, mon ami, il avait dix-neuf ans.

– C'est un fait de longévité remarquable, dit Chicot; il n'y a que les couvents pour offrir de pareils exemples.

XXIV La pénitente

Panurge, ainsi annoncé par le prieur, se montra bientôt.

Ce n'était certes pas en raison de sa configuration morale ou physique qu'il avait été admis à remplacer son défunt homonyme, car jamais figure plus intelligente n'avait été déshonorée par l'application d'un nom d'âne.

C'était à un renard que ressemblait frère Panurge, avec ses petits yeux, son nez pointu et sa mâchoire en avant.

Chicot le regarda un instant, et pendant cet instant, si court qu'il fût, il parut avoir apprécié à sa valeur le messager du couvent.

Panurge resta humblement près de la porte.

– Venez là, monsieur le courrier, dit Chicot; connaissez-vous le Louvre?

– Mais oui, monsieur, répondit Panurge.

– Et dans le Louvre, connaissez-vous un certain Henri de Valois?

– Le roi?

– Je ne sais pas si c'est bien le roi, en effet, dit Chicot; mais enfin on a l'habitude de le nommer ainsi.

– C'est au roi que j'aurai affaire!

– Justement: le connaissez-vous?

– Beaucoup, monsieur Briquet.

– Eh bien, vous demanderez à lui parler.

– On me laissera arriver?

– Jusqu'à son valet de chambre, oui; votre habit est un passeport; Sa Majesté est fort religieuse, comme vous savez.

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