Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome I

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Alors, s'approchant davantage, il se mêla aux curieux que la sérénade avait attirés, et regardant attentivement autour de lui, il s'assura que toute la lumière des torches se reflétait sur sa maison, comme toute l'harmonie s'y engouffrait: nul dans cette foule ne s'occupait, ni de la maison en face, ni des maisons voisines.

– En vérité, se dit Chicot, c'est bien pour moi: est-ce que quelque princesse inconnue serait tombée amoureuse de moi par hasard?

Cependant cette supposition, toute flatteuse qu'elle était, ne parut point convaincre Chicot.

Il se retourna vers la maison qui faisait face à la sienne.

Les deux seules fenêtres de cette maison, placées au second, les seules qui n'eussent point de volets, absorbaient par intervalles des éclairs de lumière; mais c'était pour son plaisir à elle, pauvre maison, qui paraissait privée de toute vue, veuve de tout visage humain.

– Il faut qu'on dorme durement dans cette maison, dit Chicot, ventre de biche! un pareil bacchanal réveillerait des morts!

Pendant toutes ces interrogations et toutes ces réponses que Chicot se faisait à lui-même, l'orchestre continuait ses symphonies comme s'il eût joué devant une assemblée de rois et d'empereurs.

– Pardon, mon ami, dit alors Chicot, s'adressant à un porte-flambeau, mais pourriez-vous, s'il vous plaît, me dire pour qui toute cette musique?

– Pour le bourgeois qui habite là, répondit le valet en désignant à Chicot la maison de Robert Briquet.

– Pour moi, reprit Chicot, décidément c'est pour moi.

Chicot perça la foule pour lire l'explication de l'énigme sur la manche et sur la poitrine des pages; mais tout blason avait soigneusement disparu sous une espèce de tabar couleur de muraille.

– À qui êtes-vous, mon ami? demanda Chicot à un tambourin qui chauffait ses doigts avec son haleine, n'ayant rien à tambouriner en ce moment-là.

– Au bourgeois qui loge ici, répondit l'instrumentiste, désignant avec sa baguette le logis de Robert Briquet.

– Ah! ah! dit Chicot, non seulement ils sont ici pour moi, mais ils sont à moi. De mieux en mieux; enfin nous allons bien voir.

Et armant son visage de la plus compliquée grimace qu'il pût trouver, il coudoya de droite et de gauche pages, laquais, musiciens, afin de gagner la porte, manœuvre à laquelle il parvint non sans difficulté, et là, visible et resplendissant dans le cercle formé par les porte-flambeaux, il tira sa clef de sa poche, ouvrit la porte, entra, repoussa la porte et ferma les verrous.

Puis, montant à son balcon, il apporta sur la saillie une chaise de cuir, s'y installa commodément, le menton appuyé sur la rampe, et là sans paraître remarquer les rires qui accueillaient son apparition:

– Messieurs, dit-il, ne vous trompez-vous point, et vos trilles, cadences et roulades, sont-elles bien à mon adresse?

– Vous êtes maître Robert Briquet? demanda le directeur de tout cet orchestre.

– En personne.

– Eh bien! nous sommes tout à votre service, monsieur, répliqua l'Italien, avec un mouvement de bâton qui souleva une nouvelle bourrasque de mélodie.

– Décidément, c'est inintelligible, se dit Chicot en promenant ses yeux actifs sur toute cette foule et sur les maisons du voisinage.

Tout ce que les maisons avaient d'habitants étaient à leurs fenêtres, sur le seuil de leurs maisons, ou mêlés aux groupes qui stationnaient devant la porte.

Maître Fournichon, sa femme et toute la suite des quarante-cinq, femmes, enfants et laquais, peuplaient les ouvertures de l'Épée du fier Chevalier .

Seule, la maison en face était sombre, muette comme un tombeau.

Chicot cherchait toujours des yeux le mot de cette indéchiffrable énigme, quand tout à coup il crut voir, sous l'auvent même de sa maison, à travers les fentes du plancher du balcon, un peu au-dessous de ses pieds, un homme tout enveloppé d'un manteau de couleur sombre, portant chapeau noir, plume rouge et longue épée, lequel, croyant n'être point vu, regardait de toute son âme la maison en face, cette maison, déserte, muette et morte.

De temps en temps le chef d'orchestre quittait son poste pour aller parler bas à cet homme.

Chicot devina bien vite que tout l'intérêt de la scène était là, et que ce chapeau noir cachait une figure de gentilhomme.

Dès lors toute son attention fut pour ce personnage: le rôle d'observateur lui était facile, sa position sur la rampe du balcon permettait à sa vue de distinguer dans la rue et sous l'auvent; il réussit donc à suivre chaque mouvement du mystérieux inconnu dont la première imprudence ne pouvait manquer de lui dévoiler les traits.

Tout à coup, et tandis que Chicot était tout absorbé dans ces observations, un cavalier, suivi de deux écuyers, parut à l'angle de la rue, et chassa énergiquement, à coups de houssine, les curieux qui s'obstinaient à faire galerie aux musiciens.

– M. Joyeuse, murmura Chicot, qui reconnut dans le cavalier le grand-amiral de France, botté et éperonné par ordre du roi.

Les curieux dispersés, l'orchestre se tut.

Probablement un signe du maître lui avait imposé le silence.

Le cavalier s'approcha du gentilhomme caché sous l'auvent.

– En bien! Henri, lui demanda-t-il, quoi de nouveau?

– Rien, mon frère, rien.

– Rien!

– Non, elle n'a pas même paru.

– Ces drôles n'ont donc point fait vacarme!

– Ils ont assourdi tout le quartier.

– Ils n'ont donc pas crié, comme on le leur avait recommandé, qu'ils jouaient en l'honneur de ce bourgeois?

– Ils l'ont si bien crié qu'il est là en personne, sur son balcon, écoutant la sérénade.

– Et elle n'a point paru?

– Ni elle ni personne.

– L'idée était ingénieuse, cependant, dit Joyeuse piqué, car enfin elle pouvait, sans se compromettre, faire comme tous ces braves gens et profiter de la musique donnée à son voisin.

Henri secoua la tête.

– Ah! l'on voit bien que vous ne la connaissez point, mon frère, dit-il.

– Si fait, si fait, je la connais; c'est-à-dire que je connais toutes les femmes, et comme elle est comprise dans le nombre, eh bien! ne nous décourageons pas.

– Oh! mon Dieu, mon frère, vous me dites cela d'un ton tout découragé.

– Pas le moins du monde; seulement à partir d'aujourd'hui, il faut que chaque soir le bourgeois ait sa sérénade.

– Mais elle va déménager.

– Pourquoi, si tu ne dis rien, si tu ne la désignes pas, si tu restes toujours caché? Le bourgeois a-t-il parlé quand on lui a fait cette galanterie?

– Il a harangué l'orchestre. Eh! tenez, mon frère, le voilà qui va parler encore.

En effet, Briquet, décidé à tirer la chose au clair, se levait pour interroger une seconde fois le chef de l'orchestre.

– Taisez-vous, là-haut, et rentrez, cria Anne de mauvaise humeur; que diable! puisque vous avez eu votre sérénade, vous n'avez rien à dire, tenez-vous donc en repos.

– Ma sérénade, ma sérénade, répondit Chicot de l'air le plus gracieux; mais je veux savoir au moins à qui elle est adressée, ma sérénade.

– À votre fille, imbécile!

– Pardon, monsieur, mais je n'ai pas de fille.

– À votre femme alors.

– Grâce à Dieu! je ne suis pas marié.

– Alors à vous, à vous en personne.

– Oui, à toi, et si tu ne rentres pas.

Joyeuse, joignant l'effet à la menace, poussa son cheval vers le balcon de Chicot, et cela, tout au travers des instrumentistes.

– Ventre de biche! cria Chicot, si la musique est pour moi, qui donc vient ici m'écraser ma musique?

– Vieux fou! grommela Joyeuse en levant la tête, si tu ne caches pas ta laide figure dans ton nid de corbeau, les musiciens vont te casser leurs instruments sur la nuque.

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