Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Rien, monseigneur; j'attends seulement que Votre Altesse ait le loisir de m'écouter.

– Mais j'écoute, monsieur de Joyeuse, j'écoute, répondit allègrement le duc. Ah! vous autres Parisiens, vous me croyez donc bien épaissi par la guerre de Flandre, que vous pensez que je ne puis écouter deux personnes parlant ensemble, quand César dictait sept lettres à la fois!

– Monseigneur, répondit Joyeuse en lançant au pauvre musicien un coup d'œil sous lequel celui-ci plia avec son humilité ordinaire, je ne suis pas un chanteur pour avoir besoin que l'on m'accompagne quand je parle.

– Bon, bon, duc; taisez-vous, Aurilly.

Aurilly s'inclina.

– Donc, continua François, vous n'approuvez pas mon coup de main sur Anvers, monsieur de Joyeuse?

– Non, monseigneur.

– J'ai adopté ce plan en conseil, cependant.

– Aussi, monseigneur, n'est-ce qu'avec une grande réserve que je prends la parole, après tant d'expérimentés capitaines.

Et Joyeuse, en homme de cour, salua autour de lui.

Plusieurs voix s'élevèrent pour affirmer au grand amiral que son avis était le leur.

D'autres, sans parler, firent des signes d'assentiment.

– Comte de Saint-Aignan, dit le prince à l'un de ses plus braves colonels, vous n'êtes pas de l'avis de M. de Joyeuse, vous?

– Si fait, monseigneur, répondit M. de Saint-Aignan.

– Ah! c'est que, comme vous faisiez la grimace…

Chacun se mit à rire. Joyeuse pâlit, le comte rougit.

– Si M. le comte de Saint-Aignan, dit Joyeuse, a l'habitude de donner son avis de cette façon, c'est un conseiller peu poli, voilà tout.

– Monsieur de Joyeuse, repartit vivement Saint-Aignan, Son Altesse a eu tort de me reprocher une infirmité contractée à son service; j'ai, à la prise de Cateau-Cambrésis, reçu un coup de pique dans la tête, et, depuis ce temps j'ai des contractions nerveuses, ce qui occasionne les grimaces dont se plaint Son Altesse… Ce n'est pas, toutefois, une excuse que je vous donne, monsieur de Joyeuse, c'est une explication, dit fièrement le comte en se retournant.

– Non, monsieur, dit Joyeuse en lui tendant la main, c'est un reproche que vous faites, et vous avez raison.

Le sang monta au visage du duc François.

– Et à qui ce reproche? dit-il.

– Mais, à moi, probablement, monseigneur.

– Pourquoi Saint-Aignan vous ferait-il un reproche, monsieur de Joyeuse, à vous qu'il ne connaît pas?

– Parce que j'ai pu croire un instant que M. de Saint-Aignan aimait assez peu Votre Altesse pour lui donner le conseil de prendre Anvers.

– Mais enfin, s'écria le prince, il faut que ma position se dessine dans le pays. Je suis duc de Brabant et comte de Flandre de nom. Il faut que je le sois aussi de fait. Ce Taciturne, qui se cache je ne sais où, m'a parlé d'une royauté. Où est-elle, cette royauté? dans Anvers. Où est-il, lui! dans Anvers aussi, probablement. Eh bien! il faut prendre Anvers, et, Anvers pris, nous saurons à quoi nous en tenir.

– Eh! monseigneur, vous le savez déjà, sur mon âme, ou vous seriez en vérité moins bon politique qu'on ne le dit. Qui vous a donné le conseil de prendre Anvers? M. le prince d'Orange, qui a disparu au moment de se mettre en campagne; M. le prince d'Orange, qui, tout en faisant Votre Altesse duc de Brabant, s'est réservé la lieutenance générale du duché; le prince d'Orange, qui a intérêt à ruiner les Espagnols par vous et vous par les Espagnols; M. le prince d'Orange, qui vous remplacera, qui vous succédera, s'il ne vous remplace et ne vous succède déjà; le prince d'Orange… Eh! monseigneur, jusqu'à présent en suivant les conseils du prince d'Orange, vous n'avez fait qu'indisposer les Flamands. Vienne un revers, et tous ceux qui n'osent vous regarder en face courront après vous comme ces chiens timides qui ne courent qu'après les fuyards.

– Quoi! vous supposez que je puisse être battu par des marchands de laine, par des buveurs de bière?

– Ces marchands de laine, ces buveurs de bière ont donné fort à faire au roi Philippe de Valois, à l'empereur Charles V, et au roi Philippe II, qui étaient trois princes d'assez bonne maison, monseigneur, pour que la comparaison ne puisse pas vous être trop désagréable.

– Ainsi, vous craignez un échec?

– Oui, monseigneur, je le crains.

– Vous ne serez donc pas là, monsieur de Joyeuse?

– Pourquoi donc n'y serais-je point?

– Parce que je m'étonne que vous doutiez à ce point de votre propre bravoure, que vous vous voyiez déjà en fuite devant les Flamands: en tout cas, rassurez-vous: ces prudents commerçants ont l'habitude, quand ils marchent au combat, de s'affubler de trop lourdes armures pour qu'ils aient la chance de vous atteindre, courussent-ils après vous.

– Monseigneur, je ne doute pas de mon courage; monseigneur, je serai au premier rang, mais je serai battu au premier rang, tandis que d'autres le seront au dernier, voilà tout.

– Mais enfin votre raisonnement n'est pas logique, monsieur de Joyeuse: vous approuvez que j'aie pris les petites places.

– J'approuve que vous preniez ce qui ne se défend point.

– Eh bien! après avoir pris les petites places qui ne se défendaient pas, comme vous dites, je ne reculerai point devant la grande parce qu'elle se défend, ou plutôt parce qu'elle menace de se défendre.

– Et Votre Altesse a tort: mieux vaut reculer sur un terrain sûr que de trébucher dans un fossé en continuant de marcher en avant.

– Soit, je trébucherai, mais je ne reculerai pas.

– Votre Altesse fera ici comme elle voudra, dit Joyeuse en s'inclinant, et nous, de notre côté, nous ferons comme voudra Votre Altesse; nous sommes ici pour lui obéir.

– Ce n'est pas répondre, duc.

– C'est cependant la seule réponse que je puisse faire à Votre Altesse.

– Voyons, prouvez-moi que j'ai tort; je ne demande pas mieux que de me rendre à votre avis.

– Monseigneur, voyez l'armée du prince d'Orange, elle était vôtre, n'est-ce pas? Eh bien! au lieu de camper avec vous devant Anvers, elle est dans Anvers, ce qui est bien différent; voyez le Taciturne, comme vous l'appelez vous-même: il était votre ami et votre conseiller; non seulement vous ne savez pas ce qu'est devenu le conseiller, mais encore vous croyez être sûr que l'ami s'est changé en ennemi; voyez les Flamands: lorsque vous étiez en Flandre, ils pavoisaient leurs barques et leurs murailles en vous voyant arriver; maintenant ils ferment leurs portes à votre vue et braquent leurs canons à votre approche, ni plus ni moins que si vous étiez le duc d'Albe. Eh bien! je vous le dis: Flamands et Hollandais, Anvers et Orange n'attendent qu'une occasion de s'unir contre vous, et ce moment sera celui où vous crierez feu à votre maître d'artillerie.

– Eh bien! répondit le duc d'Anjou, on battra du même coup Anvers et Orange, Flamands et Hollandais.

– Non, monseigneur, parce que nous avons juste assez de monde pour donner l'assaut à Anvers, en supposant que nous n'ayons affaire qu'aux Anversois, et que tandis que nous donnerons l'assaut, le Taciturne tombera sur nous sans rien dire, avec ces éternels huit ou dix mille hommes, toujours détruits et toujours renaissants, à l'aide desquels depuis dix ou douze ans il tient en échec le duc d'Albe, don Juan Requesens et le duc de Parme.

– Ainsi, vous persistez dans votre opinion?

– Dans laquelle?

– Que nous serons battus.

– Immanquablement.

– Eh bien! c'est facile à éviter, pour votre part, du moins, monsieur de Joyeuse, continua aigrement le prince; mon frère vous a envoyé vers moi pour me soutenir; votre responsabilité est à couvert, si je vous donne congé en vous disant que je ne crois pas avoir besoin d'être soutenu.

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