Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Quarante-Cinq Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Quarante-Cinq Tome III»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

Les Quarante-Cinq Tome III — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Quarante-Cinq Tome III», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Là il reconnaîtrait toutes ses incertitudes et y mettrait fin.

Et c'est alors, comme nous le disons, qu'il déchirait sa poitrine, tant il avait peur de perdre cette chimère qui le dévorait, mais qui le faisait vivre de mille vies, en attendant qu'elle le tuât.

Lorsque les deux voyageurs passèrent devant le jeune homme, qu'ils étaient loin de soupçonner être caché là, la dame était occupée à lisser ses cheveux, qu'elle n'avait point osé renouer à l'hôtellerie.

Henri la vit, la reconnut, et faillit rouler évanoui dans le fossé où son cheval paissait tranquillement.

Les voyageurs passèrent.

Oh! alors, la colère s'empara de Henri, si bon, si patient, tant qu'il avait cru voir chez les habitants de la maison mystérieuse cette loyauté qu'il pratiquait lui-même.

Mais après les protestations de Remy, mais après les hypocrites consolations de la dame, ce voyage ou plutôt cette disparition constituait une espèce de trahison envers l'homme qui avait si opiniâtrement, mais en même temps si respectueusement assiégé cette porte.

Lorsque le coup qui venait de frapper Henri fut un peu amorti, le jeune homme secoua ses beaux cheveux blonds, essuya son front couvert de sueur, et remonta à cheval, bien décidé à ne plus prendre aucune des précautions qu'un reste de respect lui avait conseillé de prendre, et il se mit à suivre les voyageurs, ostensiblement et à visage découvert.

Plus de manteau, plus de capuchon, plus d'hésitation dans sa marche, la route était à lui comme aux autres; il s'en empara tranquillement, réglant le pas de son cheval sur le pas des deux chevaux qui le précédaient.

Il était décidé à ne parler ni à Remy, ni à sa compagne, mais à se faire seulement reconnaître d'eux.

– Oh! oui, oui, se disait-il, s'il leur reste à tous deux une parcelle de cœur, ma présence, bien qu'amenée par le hasard, n'en sera pas moins un sanglant reproche pour les gens sans foi qui me déchirent le cœur à plaisir.

Il n'avait pas fait cinq cents pas à la suite des deux voyageurs, que Remy l'aperçut.

Le voyant ainsi délibéré, ainsi reconnaissable, s'avancer le front haut et découvert, Remy se troubla.

La dame s'en aperçut et se retourna.

– Ah! dit-elle, n'est-ce pas ce jeune homme, Remy?

Remy essaya encore de lui faire prendre le change et de la rassurer.

– Je ne pense point, madame, dit-il; autant que je puis en juger par l'habit, c'est un jeune soldat wallon qui se rend sans doute à Amsterdam, et passe par le théâtre de la guerre pour y chercher aventure.

– N'importe, je suis inquiète, Remy.

– Rassurez-vous, madame, si ce jeune homme eût été le comte du Bouchage, il nous eût déjà abordés; vous savez s'il était persévérant.

– Je sais aussi qu'il était respectueux, Remy, car, sans ce respect même, je me fusse contentée de vous dire: Éloignez-le, Remy, et je ne m'en fusse point inquiétée davantage.

– Eh bien, madame, s'il était si respectueux, ce respect, il l'aura conservé, et vous n'aurez pas plus à craindre de lui, en supposant que ce soit lui, sur la route de Bruxelles à Anvers qu'à Paris, dans la rue de Bussy.

– N'importe, continua la dame en regardant encore derrière elle, nous voici à Malines, changeons de chevaux, s'il le faut, pour marcher plus vite, mais hâtons-nous d'arriver à Anvers, hâtons-nous.

– Alors, au contraire, je vous dirai, madame, n'entrons point à Malines; nos chevaux sont de bonne race, poussons jusqu'à ce bourg qu'on aperçoit là-bas à gauche et qui se nomme, je crois, Villebrock; de cette façon nous éviterons la ville, l'auberge, les questions, les curieux, et nous serons moins embarrassés pour changer de chevaux ou d'habits si par hasard la nécessité exige que nous en changions.

– Allons, Remy, droit au bourg alors.

Ils prirent à gauche, s'engageant dans un sentier à peine frayé, mais qui, cependant, se rendait visiblement à Villebrock.

Henri quitta la route au même endroit qu'eux, prit le même sentier qu'eux, et les suivit, gardant toujours sa distance.

L'inquiétude de Remy se manifestait dans ses regards obliques, dans son maintien agité, dans ce mouvement surtout qui lui était devenu habituel, de regarder en arrière avec une sorte de menace, et d'éperonner tout à coup son cheval.

Ces différents symptômes, comme on le comprend bien, n'échappaient point à sa compagne.

Ils arrivèrent à Villebrock.

Des deux cents maisons dont se composait ce bourg, pas une n'était habitée; quelques chiens oubliés, quelques chats perdus couraient effarés dans cette solitude, les uns appelant leurs maîtres avec de longs hurlements, les autres fuyant légèrement, et s'arrêtant, lorsqu'ils se croyaient en sûreté, pour montrer leur museau mobile, sous la traverse d'une porte ou par le soupirail d'une cave.

Remy heurta en vingt endroits, ne vit rien, et ne fut entendu de personne.

De son côté, Henri, qui semblait une ombre attachée aux pas des voyageurs, de son côté Henri s'était arrêté à la première maison du bourg, avait heurté à la porte de cette maison, mais tout aussi inutilement que ceux qui le précédaient, et alors ayant deviné que la guerre était cause de cette désertion, il attendait pour se remettre en route que les voyageurs eussent pris un parti.

C'est ce qu'ils firent après que leurs chevaux eurent déjeuné avec le grain que Remy trouva dans le coffre d'une hôtellerie abandonnée.

– Madame, dit alors Remy, nous ne sommes plus dans un pays calme, ni dans une situation ordinaire; il ne convient pas que nous nous exposions comme des enfants. Nous allons certainement tomber dans une bande de Français ou de Flamands, sans compter les partisans espagnols, car, dans la situation étrange où sont les Flandres, les routiers de toutes les espèces, les aventuriers de tous les pays doivent y pulluler; si vous étiez un homme je vous tiendrais un autre langage: mais vous êtes femme, vous êtes jeune, vous êtes belle, vous courrez donc un double danger pour votre vie et pour votre honneur.

– Oh! ma vie, ma vie, ce n'est rien, dit la dame.

– C'est tout, au contraire, madame, répondit Remy, lorsque la vie a un but.

– Eh bien, que proposez-vous alors? Pensez et agissez pour moi, Remy; vous savez que ma pensée, à moi, n'est pas sur cette terre.

– Alors, madame, répondit le serviteur, demeurons ici, si vous m'en croyez, j'y vois beaucoup de maisons qui peuvent offrir un abri sûr; j'ai des armes, nous nous défendrons ou nous nous cacherons, selon que j'estimerai que nous serons assez forts ou trop faibles.

– Non, Remy, non, je dois aller en avant, rien ne m'arrêtera, répondit la dame en secouant la tête; je ne concevrais de craintes que pour vous, si j'avais des craintes.

– Alors, fit Remy, marchons.

Et il poussa son cheval sans ajouter une parole.

La dame inconnue le suivit, et Henri du Bouchage, qui s'était arrêté en même temps qu'eux, se remit en marche avec eux.

LXIX L'eau

À fur et à mesure que les voyageurs avançaient, le pays prenait un aspect étrange.

Il semblait que les campagnes fussent désertées comme les bourgs et les villages.

En effet, nulle part les vaches paissant dans les prairies, nulle part la chèvre se suspendant aux flancs de la montagne, ou se dressant le long des haies pour atteindre les bourgeons verts des ronces et des vignes vierges, nulle part le troupeau et son berger, nulle part la charrue et son travailleur, plus de marchand forain passant d'un pays à un autre, sa balle sur le dos, plus de charretier chantant le chant rauque de l'homme du Nord, et qui se balance en marchant près de sa lourde charrette un fouet bruyant à la main.

Aussi loin que s'étendait la vue dans ces plaines magnifiques, sur les petits coteaux, dans les grandes herbes, à la lisière des bois, pas une figure humaine, pas une voix.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Quarante-Cinq Tome III»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Quarante-Cinq Tome III» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Quarante-Cinq Tome III»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Quarante-Cinq Tome III» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x