Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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Il écrit à Joseph.

« En quelque nombre que soient les Espagnols, il faut marcher droit à eux et d'une résolution ferme. Ils sont incapables de tenir. Il ne faut ni les biaiser, ni les manœuvrer, mais courir dessus ! »

Il va quitter l'Espagne. Soult a écrasé les Anglais. John Moore a été tué ; Wellesley1, le général qui a respecté les conditions de la capitulation de Junot, le remplace. Peu importe. Il n'y a plus de tuniques rouges en Espagne.

« Il faut dire partout, répète-t-il à Joseph, que je dois revenir dans vingt ou vingt-cinq jours. »

Il fait préparer les relais tout au long de la route du retour. Il ira à cheval entre Valladolid et Burgos. D'un geste, il fait taire ceux de ses aides de camp qui soulignent le danger d'une attaque des guerilleros , le mauvais état des chemins, la distance de près de trente lieues2 entre les deux villes. Il veut seulement, dit-il, des attelages prêts pour une berline entre Burgos et Bayonne, puis sur la route de Bordeaux à Poitiers, et à Vendôme. Il roulera à en faire crever les chevaux, ainsi, jusqu'à Paris.

Le mardi 17 janvier 1809, il saute en selle à 7 heures du matin.

Il s'élance, précédé par Savary, suivi par Duroc, Roustam et cinq guides de la Garde.

Plus vite.

Il dépasse une calèche. Il reconnaît la voiture du général Tiébault. Il cravache la croupe du cheval de Savary afin qu'il pousse sa monture. Il éperonne la sienne à grands coups.

Plus vite.

Il se baisse sur l'encolure du cheval. Il s'enfonce dans l'espace. Il ne sent pas la pluie. Il aime ce vent de la course, tranchant comme le destin.

1- En juillet 1809, Wellesley sera fait vicomte de Wellington.

2- Cent vingt kilomètres.

Sixième partie

Il y a eu assez de sang versé !

23 janvier 1809 - 13 juillet 1809

22.

Mais ils dorment tous, ici !

Il bouscule les officiers qui se précipitent à sa rencontre. Il écarte les laquais qui sont trop lents à ouvrir les portes devant lui. Il crie qu'il veut recevoir Cambacérès immédiatement. Il traverse les salons, parcourt les galeries, entre dans la chambre de Joséphine alors que les servantes, les dames de compagnie l'avertissent que l'Impératrice repose encore.

Il est de retour ! lance-t-il en se penchant alors qu'elle grimace. Il va bien. Elle aussi, n'est-ce pas ? Dans sa dernière lettre, elle se plaignait de maux de dents ! Elle ne bouge pas, stupéfaite, se cachant le visage dans les mains.

Les vieilles femmes n'aiment pas être surprises tôt le matin.

Il aime la vérité. Il veut la vérité.

Il sort de la chambre.

Cela ne fait que quelques minutes qu'il vient de descendre de voiture dans la cour du palais des Tuileries, ce lundi 23 janvier 1809, à 8 heures, et déjà il étouffe. Ces pièces sentent le renfermé, le parfum entêtant, le sommeil des vieilles gens ! Voilà six jours et six nuits qu'il court les routes depuis Valladolid, qu'il comprime son énergie, sa colère, comme des ressorts, et ce palais endormi est une eau stagnante.

Ces gens croupissent ! Savent-ils d'où il vient ? Imaginent-ils ce qui se passe en Espagne ? Ce qu'il y a vécu ? Ce qu'y vivent les soldats, le meilleur de son armée, qu'il a laissés là-bas ?

Roustam a déjà préparé son bain. Foutre du bain !

Il a l'impression qu'il a déjà laissé filer trop de temps sans agir. Il veut interroger Cambacérès, les espions de sa police, pour savoir ce qui s'est tramé ici, ce qu'ont ourdi Fouché, Talleyrand et tous ceux qui ont imaginé qu'il allait mourir en Espagne ou revenir si affaibli qu'on pourrait le remplacer par Murat !

Murat ! Et ma propre sœur Caroline !

Mais il est là, vivant. Ils vont devoir rendre des comptes. Qu'ont-ils dit ? Qu'ont-ils fait durant ses trois mois d'absence ? Il veut tout savoir. Il veut la vérité.

Après quelques heures, il sait. C'est chez Mme de Rémusat que Talleyrand a dit : « Le malheureux va remettre en question toute sa situation. »

Le malheureux, c'est moi .

Il écoute ses informateurs qui parlent d'une voix tremblante. Ils craignent les espions de Fouché. On a vu le ministre de la Police générale, confirment-ils, dans l'hôtel du prince de Bénévent, rue de Varenne. Les deux hommes se sont promenés de salon en salon, bras dessus, bras dessous, au milieu des invités. Talleyrand a parlé à haute voix des affaires d'Espagne. « C'est une basse intrigue, a-t-il dit, et c'est une entreprise contre un vœu national ; c'est prendre à rebours sa position et se déclarer l'ennemi des peuples ; c'est une faute qui ne se réparera jamais. »

Napoléon se souvient des conseils de Talleyrand, qui l'incitait à chasser les Bourbons d'Espagne.

Il ne pense qu'à cette trahison, à cette guerre couverte que Talleyrand conduit contre lui. Il veut le foudroyer par surprise.

Il se montre dans les rues de Paris. Il visite les constructions du Louvre et de la rue de Rivoli. Il se rend à l'Opéra en compagnie de Joséphine. Mais il bouillonne d'indignation. Il ne peut plus rester assis si longtemps. Il se lève, rentre seul aux Tuileries, se fait apporter les états de situation des armées. Il dénombre, il compte, il répartit. Il va devoir laisser les troupes de ce qui fut la Grande Armée, et qu'il appelle parfois maintenant l'Armée impériale, en Espagne. Il va donc falloir reconstituer en quelques semaines une armée d'Allemagne, avec des conscrits, des étrangers, Badois, Wurtembourgeois, Westphaliens, Polonais, Italiens et même quelques milliers d'Espagnols. Il disposera de 350 000 hommes dont 250 000 Français, et parmi eux 100 000 vétérans qu'il placera sous le commandement de Davout. Eugène, en Italie, a 100 000 hommes à sa disposition. Les archiducs Charles et Jean peuvent compter sur 300 000 Autrichiens.

Il dit, en fermant les états de position :

- Je double la force de mes troupes quand je les commande. Quand j'ordonne, on obéit, parce que la personnalité est sur moi. C'est peut-être un mal que je commande en personne, mais c'est mon essence. Les rois, les princes ne devraient peut-être jamais commander leurs armées ; c'est une question. Si je les commande, c'est parce que tel est mon sort, mon lot particulier.

D'être ainsi au travail, dans la nuit, l'apaise.

Marie n'est pas à Paris.

Il congédie Méneval, appelle Constant.

L'un des rapports de police fait état de la naissance, le 11 novembre 1808, d'une petite fille prénommée Émilie Pellapra, née de Françoise Marie Leroy, épouse du receveur général de Caen, Pellapra.

Il se souvient de cette jeune femme rencontrée à Lyon, sans doute en 1805, et qu'il avait reçue quelquefois aux Tuileries, ici, dans son appartement privé. Et les dernières fois, en mars 1808, avant de partir pour Bayonne. Il y a moins d'une année. Le temps de porter un enfant.

Il veut voir cette femme, cette nuit.

Il la guette, la surprend au moment où Constant referme la porte derrière elle. Elle lui sourit, dénouant ses cheveux. Elle sort de couches, dit-elle. Et, à la manière dont elle s'exprime, il sait qu'il est le père de cette Émilie.

C'est la première fois depuis son retour à Paris qu'il éprouve une joie vive.

Il se sent fort et invincible. Talleyrand l'avait imaginé affaibli. Il avait préparé la succession.

Que de surprises attendent ces messieurs, qui se sont coalisés avec lui contre moi .

Demain, il voit Fouché. Après-demain, Talleyrand.

Il regarde Fouché s'avancer, saluer.

Cet homme est maître de lui, et pourtant il doit se douter que je sais, que j'enquête depuis mon arrivée aux Tuileries .

- Monsieur le duc d'Otrante, vous êtes de ceux qui ont envoyé Louis XVI à l'échafaud !

Fouché incline un peu la tête.

- Oui, Sire, et c'est le premier service que j'ai eu le bonheur de rendre à Votre Majesté.

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