Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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«Cela vaut qu’on le cherche, pensa la perfide comtesse, et je le chercherai. Mon temps m’est payé à partir d’aujourd’hui.»
En effet, madame de La Motte s’enfonça dans de bons coussins, s’approcha de sa fenêtre, brûlée par le doux soleil, et en présence de Dieu, avec le flambeau de Dieu, elle chercha.
Chapitre 15
La prisonnière
Pendant ces agitations de la comtesse, pendant sa rêverie, une scène d’un autre ordre se passait dans la rue Saint-Claude, en face de la maison habitée par Jeanne.
Monsieur de Cagliostro, on se le rappelle, avait logé dans l’ancien hôtel de Balsamo la fugitive Oliva, poursuivie par la police de monsieur de Crosne.
Mademoiselle Oliva, fort inquiète, avait accepté avec joie cette occasion de fuir à la fois la police et Beausire; elle vivait donc, retirée, cachée, tremblante, dans cette demeure mystérieuse, qui avait abrité tant de drames terribles, plus terribles, hélas! que l’aventure tragi-comique de mademoiselle Nicole Legay.
Cagliostro l’avait comblée de soins et de prévenances: il semblait doux à la jeune femme d’être protégée par ce grand seigneur, qui ne demandait rien, mais qui semblait espérer beaucoup.
Seulement qu’espérait-il? voilà ce que se demandait inutilement la recluse.
Pour mademoiselle Oliva, monsieur de Cagliostro, cet homme qui avait dompté Beausire, et triomphé des agents de police, était un dieu sauveur. C’était aussi un amant bien épris, puisqu’il respectait.
Car l’amour-propre d’Oliva ne lui permettait pas de croire que Cagliostro eût sur elle d’autre vue que d’en faire un jour sa maîtresse.
C’est une vertu, pour les femmes qui n’en ont plus, que de croire qu’on puisse les aimer respectueusement. Ce cœur est bien flétri, bien aride, bien mort, qui ne compte plus sur l’amour et sur le respect qui suit l’amour.
Oliva se mit donc à faire des châteaux en Espagne du fond de son manoir de la rue Saint-Claude, châteaux chimériques où ce pauvre Beausire, faut-il l’avouer, trouvait bien rarement sa place.
Quand le matin, parée de tous les agréments dont Cagliostro avait meublé ses cabinets de toilette, elle jouait à la grande dame, et repassait les nuances du rôle de Célimène, elle ne vivait que pour cette heure du jour à laquelle Cagliostro venait deux fois la semaine s’informer si elle supportait facilement la vie.
Alors, dans son beau salon, au milieu d’un luxe réel et d’un luxe intelligent, la petite créature enivrée s’avouait à elle-même que tout dans sa vie passée avait été déception, erreur, que contrairement à l’assertion du moraliste: La vertu fait le bonheur, c’était le bonheur qui fait immanquablement la vertu.
Malheureusement il manquait dans la composition de ce bonheur un élément indispensable, pour que le bonheur durât.
Oliva était heureuse, mais Oliva s’ennuyait.
Livres, tableaux, instruments de musique ne l’avaient pas distraite suffisamment. Les livres n’étaient pas assez libres, ou ceux qui l’étaient avaient été lus trop vite. Les tableaux sont toujours la même chose quand on les a regardés une fois – c’est Oliva qui juge et non pas nous –, et les instruments de musique n’ont qu’un cri, et jamais une voix pour la main ignorante qui les sollicite.
Il faut le dire, Oliva ne tarda pas à s’ennuyer cruellement de son bonheur, et souvent elle eut des regrets mouillés de larmes pour ces bonnes petites matinées passées à la fenêtre de la rue Dauphine, alors que, magnétisant la rue de ses regards, elle faisait lever la tête à tous les passants.
Et quelles douces promenades dans le quartier Saint-Germain, quand la mule coquette, élevant sur ses talons de deux pouces un pied d’une cambrure voluptueuse, chaque pas de la belle marcheuse était un triomphe, et arrachait aux admirateurs un petit cri, soit de crainte lorsqu’elle glissait, soit de désir quand après le pied se montrait la jambe.
Voilà ce que pensait Nicole enfermée. Il est vrai que les agents de monsieur le lieutenant de police étaient gens redoutables, il est vrai que l’hôpital, dans lequel les femmes s’éteignent dans une captivité sordide, ne valait pas l’emprisonnement éphémère et splendide de la rue Saint-Claude. Mais à quoi servirait-il d’être femme et d’avoir le droit de caprice, si l’on ne s’insurgeait pas parfois contre le bien, pour le changer en mal, au moins en rêve?
Et puis tout devient bientôt noir à qui s’ennuie. Nicole regretta Beausire, après avoir regretté sa liberté. Avouons que rien ne change dans le monde des femmes, depuis le temps où les filles de Judas s’en allaient, la veille d’un mariage d’amour, pleurer leur virginité sur la montagne.
Nous en sommes arrivé à un jour de deuil et d’agacement dans lequel Oliva, privée de toute société, de toute vue, depuis deux semaines, entrait dans la plus triste période du mal d’ennui.
Ayant tout épuisé, n’osant se montrer aux fenêtres ni sortir, elle commençait à perdre l’appétit de l’estomac, mais non celui de l’imagination, lequel redoublait, au contraire, au fur et à mesure que l’autre diminuait.
C’est à ce moment d’agitation morale, qu’elle reçut la visite, inattendue ce jour-là, de Cagliostro.
Il entra comme il en avait l’habitude, par la porte basse de l’hôtel, et vint, par le petit jardin nouvellement tracé dans les cours, heurter aux volets de l’appartement occupé par Oliva.
Quatre coups, frappés à intervalles convenus entre eux, étaient le signal arrêté d’avance pour que la jeune femme tirât le verrou qu’elle avait cru devoir demander comme sûreté entre elle et un visiteur muni de clefs.
Oliva ne pensait pas que les précautions fussent inutiles pour bien conserver une vertu qu’en certaines occasions elle trouvait pesante.
Au signal donné par Cagliostro, elle ouvrit ses verrous avec une rapidité qui témoignait de son besoin d’avoir une conférence.
Vive comme une grisette parisienne, elle s’élança au-devant des pas du noble geôlier, pour le caresser, et d’une voix irritée, rauque, saccadée:
– Monsieur, s’écria-t-elle, je m’ennuie, sachez cela.
Cagliostro la regarda avec un léger mouvement de tête.
– Vous vous ennuyez, dit-il en refermant la porte, hélas! ma chère enfant, c’est un vilain mal.
– Je me déplais ici. J’y meurs.
– Vraiment!
– Oui, j’ai de mauvaises pensées.
– Là! là! fit le comte, en la calmant comme il eût calmé un épagneul, si vous n’êtes pas bien chez moi, ne m’en veuillez pas trop. Gardez toute votre colère pour monsieur le lieutenant de police, qui est votre ennemi.
– Vous m’exaspérez avec votre sang-froid, monsieur, dit Oliva. J’aime mieux de bonnes colères que des douceurs pareilles; vous trouvez le moyen de me calmer, et cela me rend folle de rage.
– Avouez, mademoiselle, que vous êtes injuste, répondit Cagliostro en s’asseyant loin d’elle, avec cette affectation de respect ou d’indifférence qui lui réussissait si bien auprès d’Oliva.
– Vous en parlez bien à votre aise, vous, dit-elle; vous allez, vous venez, vous respirez; votre vie se compose d’une quantité de plaisirs que vous choisissez; moi, je végète dans l’espace que vous m’avez limité; je ne respire pas, je tremble. Je vous préviens, monsieur, que votre assistance m’est inutile, si elle ne m’empêche pas de mourir.
– Mourir! vous! dit le comte en souriant, allons donc!
– Je vous dis que vous vous conduisez fort mal envers moi, vous oubliez que j’aime profondément, passionnément quelqu’un.
– Monsieur Beausire?
– Oui, Beausire. Je l’aime, vous dis-je. Je ne vous l’ai jamais caché, je suppose. Vous n’avez pas été vous figurer que j’oublierais mon cher Beausire?
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