Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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Après quoi elle se leva lentement, pâlie comme la prêtresse par l’inspiration, et sonna sa femme de chambre.
Il était deux heures du matin.
– Trouvez-moi un fiacre, dit-elle, ou une brouette s’il n’y a plus de voiture.
La servante trouva un fiacre qui dormait dans la vieille rue du Temple.
Madame de La Motte monta seule et renvoya sa camériste.
Dix minutes après, le fiacre s’arrêtait à la porte du pamphlétaire Réteau de Villette.
Chapitre 14
Le reçu de Bœhmer et la reconnaissance de la reine
Le résultat de cette visite nocturne faite au pamphlétaire Réteau de Villette apparut seulement le lendemain, et voici de quelle façon:
À sept heures du matin, madame de La Motte fit parvenir à la reine une lettre qui contenait le reçu des joailliers. Cette pièce importante était ainsi conçue:
«Nous soussignés, reconnaissons avoir repris en possession le collier de diamants primitivement vendu à la reine moyennant une somme de seize cent mille livres, les diamants n’ayant pas agréé à Sa Majesté, qui nous a dédommagés de nos démarches et de nos déboursés par l’abandon d’une somme de deux cent cinquante mille livres, versée en nos mains.
«Signé: BŒHMER ET BOSSANGE»
La reine, alors tranquille sur l’affaire qui l’avait tourmentée trop longtemps, enferma le reçu dans son chiffonnier et n’y pensa plus.
Mais, par une étrange contradiction, avec ce billet, les joailliers Bœhmer et Bossange reçurent deux jours après la visite du cardinal de Rohan, qui avait conservé, lui, quelques inquiétudes sur le paiement du premier solde convenu entre les vendeurs et la reine.
Monsieur de Rohan trouva Bœhmer dans sa maison du quai de l’école. Depuis le matin, échéance de ce premier terme, s’il y eût eu retard ou refus, l’alarme devait être au camp des joailliers.
Mais tout, au contraire, dans la maison de Bœhmer, respirait le calme, et monsieur de Rohan fut heureux de trouver bon visage aux valets, dos rond et queue frétillante au chien du logis. Bœhmer reçut son client illustre avec l’épanchement de la satisfaction.
– Eh bien! dit le premier, c’était aujourd’hui le terme du paiement. La reine a donc payé?
– Monseigneur, non, répondit Bœhmer. Sa Majesté n’a pu donner d’argent. Vous savez que monsieur de Calonne s’est vu refuser par le roi. Tout le monde en parle.
– Oui, tout le monde en parle, Bœhmer, et c’est justement ce refus qui m’amène.
– Mais, continua le joaillier, Sa Majesté est excellente et de bonne volonté. N’ayant pu payer, elle a garanti la dette, et nous n’en demandons pas davantage.
–Ah! tant mieux, s’écria le cardinal; garanti la dette, dites-vous? c’est très bien; mais… comment?
– De la façon la plus simple et la plus délicate, répliqua le joaillier, d’une façon toute royale.
– Par l’entremise de cette spirituelle comtesse, peut-être?
– Non, monseigneur, non. Madame de La Motte n’a pas même paru, et voilà ce qui nous a beaucoup flattés, monsieur Bossange et moi.
– Pas paru! la comtesse n’a pas paru?… Croyez bien qu’elle est pour quelque chose cependant dans ceci, monsieur Bœhmer. Toute bonne inspiration doit émaner de la comtesse. Je n’ôte rien à Sa Majesté, vous comprenez.
– Monseigneur va juger si Sa Majesté a été délicate et bonne pour nous. Des bruits s’étaient répandus sur le refus du roi pour l’ordonnancement des cinq cent mille livres; nous autres nous écrivîmes à madame de La Motte.
– Quand cela?
– Hier, monseigneur.
– Que répondit-elle?
– Votre Éminence n’en sait rien? dit Bœhmer avec une imperceptible nuance de respectueuse familiarité.
– Non, voilà trois jours que je n’ai eu l’honneur de voir madame la comtesse, repartit le prince en vrai prince.
– Eh bien! monseigneur, madame de La Motte répondit ce seul mot: Attendez!
– Par écrit?
– Non, monseigneur, de vive voix. Notre lettre priait madame de La Motte de vous demander une audience, et de prévenir la reine que le paiement approchait.
– Le mot attendez était tout naturel, repartit le cardinal.
– Nous attendîmes donc, monseigneur, et hier au soir nous reçûmes de la reine, par un courrier très mystérieux, une lettre.
– Une lettre? À vous, Bœhmer?
– Ou plutôt une reconnaissance en bonne forme, monseigneur.
– Voyons! fit le cardinal.
– Oh! je vous la montrerais, si nous ne nous étions juré, mon associé et moi, de ne la faire voir à personne.
– Et pourquoi?
– Parce que cette réserve nous est imposée par la reine elle-même, monseigneur; jugez-en, Sa Majesté nous recommande le secret.
– Ah! c’est différent, vous êtes très heureux, vous messieurs les bijoutiers, d’avoir des lettres de la reine.
– Pour treize cent cinquante mille livres, monseigneur, dit le joaillier en ricanant, on peut avoir…
– Dix millions, et cent millions ne paient pas de certaines choses, monsieur, repartit sévèrement le prélat. Enfin, vous êtes bien garantis?
– Autant que possible, monseigneur.
– La reine reconnaît la dette?
– Bien et dûment.
– Et s’engage à payer…
– Dans trois mois cinq cent mille livres; le reste dans le semestre.
– Et… les intérêts?
– Oh! monseigneur, un mot de Sa Majesté les garantit. Faisons , ajoute Sa Majesté avec bonté, faisons cette affaire entre nous ; entre nous , Votre Excellence comprend bien la recommandation; vous n’aurez pas lieu de vous en repentir . Et elle signe! Dès à présent, voyez-vous, monseigneur, c’est pour mon associé comme pour moi une affaire d’honneur.
– Me voilà quitte envers vous, monsieur Bœhmer, dit le cardinal charmé; à bientôt une autre affaire.
– Quand Votre Excellence daignera nous honorer de sa confiance.
– Mais remarquez encore en ceci la main de cette aimable comtesse…
– Nous sommes bien reconnaissants à madame de La Motte, monseigneur, et nous sommes convenus, monsieur Bossange et moi, de reconnaître ses bontés, quand le collier, payé intégralement, nous aura été remis en argent comptant.
– Chut! chut! fit le cardinal, vous ne m’avez pas compris.
Et il regagna son carrosse, escorté par les respects de toute la maison.
On peut maintenant lever le masque. Pour personne le voile n’est resté sur la statue. Ce que Jeanne de La Motte a fait contre sa bienfaitrice, chacun l’a compris en la voyant emprunter la plume du pamphlétaire Réteau de Villette. Plus d’inquiétude chez les joailliers, plus de scrupules chez la reine, plus de doute chez le cardinal. Trois mois sont donnés à la perpétration du vol et du crime; dans ces trois mois, les fruits sinistres auront mûri assez pour que la main scélérate les cueille.
Jeanne retourna chez monsieur de Rohan, qui lui demanda comment s’y était prise la reine pour assoupir ainsi les exigences des joailliers.
Madame de La Motte répondit que la reine avait fait aux joailliers une confidence; que le secret était recommandé; qu’une reine qui paie a déjà trop besoin de se cacher, mais qu’elle s’y trouve bien autrement forcée encore quand elle demande du crédit.
Le cardinal convint qu’elle avait raison, et en même temps il demanda si on se souvenait encore de ses bonnes intentions.
Jeanne fit un tel tableau de la reconnaissance de la reine, que monsieur de Rohan fut enthousiasmé bien plus comme galant que comme sujet; bien plus dans son orgueil que dans son dévouement.
Jeanne, en menant cette conversation à son but, avait résolu de rentrer paisiblement chez elle, de s’aboucher avec un marchand de pierreries, de vendre pour cent mille écus de diamants, et de gagner l’Angleterre ou la Russie, pays libres, dans lesquels elle vivrait richement avec cette somme pendant cinq à six années, au bout desquelles, sans pouvoir être inquiétée, elle commencerait à vendre avantageusement, en détail, le reste des diamants.
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