Alexandre Dumas - Le Chevalier De Maison-Rouge

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Un des livres consacrés par Dumas à la Révolution Française. L'action se passe en 1793. Le jacobin Maurice Lindey, officier dans la garde civique, sauve des investigations d'une patrouille une jeune et belle inconnue, qui garde l'anonymat. Prisonnière au Temple, où règne le cordonnier Simon, geôlier du dauphin, Marie-Antoinette reçoit un billet lui annonçant que le chevalier de Maison-Rouge prépare son enlèvement…

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Mais Geneviève était-elle dans une de ces prisons?

Alors, dévoré par le doute et brisé par l’anxiété, Maurice accablait Dixmer d’imprécations; il le menaçait, il savourait sa haine pour cet homme, dont la lâche vengeance se cachait sous un semblant de dévouement à la cause royale.

«Je le trouverai aussi, pensait Maurice; car, s’il veut sauver la malheureuse femme, il se montrera; s’il veut la perdre, il lui insultera. Je le retrouverai, l’infâme, et, ce jour là, malheur à lui!»

Le matin du jour où se passent les faits que nous allons raconter, Maurice était sorti pour aller s’installer à sa place au tribunal révolutionnaire. Lorin dormait.

Il fut réveillé par un grand bruit que faisaient à la porte des voix de femmes et des crosses de fusil.

Il jeta autour de lui ce coup d’œil effaré de l’homme surpris qui voudrait se convaincre que rien de compromettant ne reste en vue.

Quatre sectionnaires, deux gendarmes et un commissaire entrèrent chez lui au même instant.

Cette visite était tellement significative, que Lorin se hâta de s’habiller.

– Vous m’arrêtez? dit-il.

– Oui, citoyen Lorin.

– Pourquoi cela?

– Parce que tu es suspect.

– Ah! c’est juste.

Le commissaire griffonna quelques mots au bas du procès-verbal d’arrestation.

– Où est ton ami? dit-il ensuite.

– Quel ami?

– Le citoyen Maurice Lindey.

– Chez lui probablement, dit Lorin.

– Non pas, il loge ici.

– Lui? Allons donc! Mais cherchez, et, si vous le trouvez…

– Voici la dénonciation, dit le commissaire, elle est explicite.

Il offrit à Lorin un papier d’une hideuse écriture et d’une orthographe énigmatique. Il était dit dans cette dénonciation que l’on voyait sortir chaque matin de chez le citoyen Lorin le citoyen Lindey, suspect, décrété d’arrestation.

La dénonciation était signée Simon.

– Ah çà! mais ce savetier perdra ses pratiques, dit Lorin, s’il exerce ces deux états à la fois. Quoi! mouchard et ressemeleur de bottes! C’est un César que ce M. Simon…

Et il éclata de rire.

– Le citoyen Maurice! dit alors le commissaire; où est le citoyen Maurice? Nous te sommons de le livrer.

– Quand je vous dis qu’il n’est pas ici!

Le commissaire passa dans la chambre voisine, puis monta dans une petite soupente où logeait l’officieux de Lorin. Enfin, il ouvrit une chambre basse. Nulle trace de Maurice.

Mais, sur la table de la salle à manger, une lettre récemment écrite attira l’attention du commissaire. Elle était de Maurice, qui l’avait déposée en partant le matin sans réveiller son ami, bien qu’ils couchassent ensemble:

Je vais au tribunal, disait Maurice; déjeune sans moi, je ne rentrerai que ce soir.

– Citoyens, dit Lorin, quelque hâte que j’aie de vous obéir, vous comprenez que je ne puis vous suivre en chemise… Permettez que mon officieux m’habille.

– Aristocrate! dit une voix, il faut qu’on l’aide pour passer ses culottes…

– Oh! mon Dieu, oui! dit Lorin, je suis comme le citoyen Dagobert, moi. Vous remarquerez que je n’ai pas dit roi.

– Allons, fais, dit le commissaire; mais, dépêche-toi. L’officieux descendit de sa soupente et vint aider son maître à s’habiller.

Le but de Lorin n’était pas précisément d’avoir un valet de chambre, c’était que rien de ce qui se passait n’échappât à l’officieux, afin que l’officieux redît à Maurice ce qui s’était passé.

– Maintenant, messieurs… pardon, citoyens… maintenant, citoyens, je suis prêt, et je vous suis. Mais laissez-moi, je vous prie, emporter le dernier volume des Lettres à Émilie de M. Demoustier, qui vient de paraître, et que je n’ai pas encore lu; cela charmera les ennuis de ma captivité.

– Ta captivité? dit tout à coup Simon, devenu municipal à son tour et entrant suivi de quatre sectionnaires. Elle ne sera pas longue: tu figures dans le procès de la femme qui a voulu faire évader l’Autrichienne. On la juge aujourd’hui… on te jugera demain, quand tu auras témoigné.

– Cordonnier, dit Lorin avec gravité, vous cousez vos semelles trop vite.

– Oui; mais quel joli coup de tranchet! répliqua Simon avec un hideux sourire; tu verras, tu verras, mon beau grenadier.

Lorin haussa les épaules.

– Eh bien, partons-nous? dit-il. Je vous attends.

Et, comme chacun se retournait pour descendre l’escalier, Lorin lança au municipal Simon un si vigoureux coup de pied, qu’il le fit rouler en hurlant tout le long du degré luisant et roide.

Les sectionnaires ne purent s’empêcher de rire. Lorin mit ses mains dans ses poches.

– Dans l’exercice de mes fonctions! dit Simon, livide de colère.

– Parbleu! répondit Lorin, est-ce que nous n’y sommes pas tous dans l’exercice de nos fonctions?

On le fit monter en fiacre et le commissaire le mena au palais de justice.

LI Lorin

Si pour la seconde fois le lecteur veut nous suivre au tribunal révolutionnaire, nous retrouverons Maurice à la même place où nous l’avons déjà vu; seulement, nous le retrouverons plus pâle et plus agité.

Au moment où nous rouvrons la scène sur ce lugubre théâtre où nous entraînent les événements bien plus que notre prédilection, les jurés sont aux opinions, car une cause vient d’être entendue: deux accusés qui ont déjà, par une de ces insolentes précautions avec lesquelles on raillait les juges à cette époque, fait leur toilette pour l’échafaud, s’entretiennent avec leurs défenseurs, dont les paroles vagues ressemblent à celles d’un médecin qui désespère de son malade.

Le peuple des tribunes était, ce jour-là, d’une féroce humeur, de cette humeur qui excite la sévérité des jurés: placés sous la surveillance immédiate des tricoteuses et des faubouriens, les jurés se tiennent mieux, comme l’acteur qui redouble d’énergie devant un public mal disposé.

Aussi, depuis dix heures du matin, cinq prévenus ont-ils déjà été changés en autant de condamnés par ces mêmes jurés rendus intraitables.

Les deux qui se trouvaient alors sur le banc des accusés, attendaient donc en ce moment le oui ou le non qui devait, ou les rendre à la vie, ou les jeter à la mort.

Le peuple des assistants, rendu féroce par l’habitude de cette tragédie quotidienne devenue son spectacle favori; le peuple des assistants, disons-nous, les préparait par des interjections à ce moment redoutable.

– Tiens, tiens, tiens! regarde donc le grand! disait une tricoteuse qui, n’ayant pas de bonnet, portait à son chignon une cocarde tricolore large comme la main; tiens, qu’il est pâle! on dirait qu’il est déjà mort!

Le condamné regarda la femme qui l’apostrophait avec un sourire de mépris.

– Que dis-tu donc? reprit la voisine. Le voilà qui rit.

– Oui, du bout des dents.

Un faubourien regarda sa montre.

– Quelle heure est-il? lui demanda son compagnon.

– Une heure moins dix minutes; voilà trois quarts d’heure que ça dure.

– Juste comme à Domfront, ville de malheur: arrivé à midi, pendu à une heure.

– Et le petit, et le petit! cria un autre assistant; regarde-le donc, sera-t-il laid quand il éternuera dans le sac!

– Bah! c’est trop tôt fait, tu n’auras pas le temps de t’en apercevoir.

– Tiens, on redemandera sa tête à M. Sanson; on a le droit de la voir.

– Regarde donc comme il a un bel habit bleu tyran; c’est un peu agréable pour les pauvres quand on raccourcit les gens bien vêtus.

En effet, comme l’avait dit l’exécuteur à la reine, les pauvres héritaient des dépouilles de chaque victime, ces dépouilles étant portées à la Salpêtrière, aussitôt après l’exécution, pour être distribuées aux indigents: c’est là qu’avaient été envoyés les habits de la reine suppliciée.

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