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Alexandre Dumas: La tulipe noire

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Alexandre Dumas La tulipe noire

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Mais si menaçant que fût ce bruit, Corneille négligea de s'enquérir ou ne prit pas la peine de se lever pour regarder par la fenêtre étroite et treillissée de fer qui laissait arriver la lumière et les murmures du dehors.

Il était si bien engourdi dans la continuité de son mal que ce mal était devenu presque une habitude. Enfin il sentait avec tant de délices son âme et sa raison si près de se dégager des embarras corporels, qu'il lui semblait déjà que cette âme et cette raison échappées à la matière, planaient au-dessus d'elle comme flotte au-dessus d'un foyer presque éteint la flamme qui le quitte pour monter au ciel.

Il pensait aussi à son frère.

Sans doute, c'était son approche qui, par les mystères inconnus que le magnétisme a découvert depuis, se faisait sentir aussi. Au moment même où Jean était si présent à la pensée de Corneille que Corneille murmurait presque son nom, la porte s'ouvrit; Jean entra, et d'un pas empressé vint au lit du prisonnier, qui tendit ses bras meurtris et ses mains enveloppées de linge vers ce glorieux frère qu'il avait réussi à dépasser, non pas dans les services rendus au pays, mais dans la haine que lui portaient les Hollandais.

Jean baisa tendrement son frère sur le front et reposa doucement sur le matelas ses mains malades.

– Corneille, mon pauvre frère, dit-il, vous souffrez beaucoup, n'est-ce pas?

– Je ne souffre plus, mon frère, puisque je vous vois.

– Oh! mon pauvre cher Corneille, alors, à votre défaut, c'est moi qui souffre de vous voir ainsi, je vous en réponds.

– Aussi, ai-je plus pensé à vous qu'à moi-même, et tandis qu'ils me torturaient, je n'ai songé à me plaindre qu'une fois pour dire: «Pauvre frère!» Mais te voilà, oublions tout. Tu viens me chercher, n'est-ce pas?

– Oui.

– Je suis guéri; aidez-moi à me lever, mon frère, et vous verrez comme je marche bien.

– Vous n'aurez pas longtemps à marcher, mon ami, car j'ai mon carrosse au vivier, derrière les pistoliers de Tilly.

– Les pistoliers de Tilly? Pourquoi donc sont-ils au vivier?

– Ah! c'est que l'on suppose, dit le grand pensionnaire avec ce sourire de physionomie triste qui lui était habituel, que les gens de la Haye voudront vous voir partir, et l'on craint un peu de tumulte.

– Du tumulte? reprit Corneille, en fixant son regard sur son frère embarrassé; du tumulte?

– Oui, Corneille.

– Alors c'est cela que j'entendais tout à l'heure, fit le prisonnier comme se parlant à lui-même. Puis revenant à son frère:

– Il y a du monde sur le Buitenhof, n'est-ce pas? dit-il.

– Oui, mon frère.

– Mais alors, pour venir ici…

– Eh bien?

– Comment vous a-t-on laissé passer?

– Vous savez bien que nous ne sommes guère aimés, Corneille, fit le grand pensionnaire avec une amertume mélancolique. J'ai pris par les rues écartées.

– Vous vous êtes caché, Jean?

– J'avais dessein d'arriver jusqu'à vous sans perdre de temps, et j'ai fait ce qu'on fait en politique et en mer quand on a le vent contre soi: j'ai louvoyé.

En ce moment, le bruit monta plus furieux de la place à la prison. Tilly dialoguait avec la garde bourgeoise.

– Oh! oh! fit Corneille, vous êtes un bien grand pilote, Jean; mais je ne sais si vous tirerez votre frère du Buitenhof, dans cette houle et sur les brisants populaires, aussi heureusement que vous avez conduit la flotte de Tromp à Anvers, au milieu des bas-fonds de l'Escaut.

– Avec l'aide de Dieu, Corneille, nous y tâcherons, du moins, répondit Jean; mais d'abord un mot.

– Dites.

Les clameurs montèrent de nouveau.

– Oh! oh! continua Corneille, comme ces gens sont en colère! Est-ce contre vous? est-ce contre moi?

– Je crois que c'est contre tous deux, Corneille. Je vous disais donc, mon frère, que ce que les orangistes nous reprochent au milieu de leurs sottes calomnies, c'est d'avoir négocié avec la France.

– Oui, mais ils nous le reprochent.

– Les niais!

– Mais si ces négociations eussent réussi, elles leur eussent épargné les défaites de Rees, d'Orsay, de Vesel et de Rheinberg; elles leur eussent évité le passage du Rhin, et la Hollande pourrait se croire encore invincible au milieu de ses marais et de ses canaux.

– Tout cela est vrai, mon frère, mais ce qui est d'une vérité plus absolue encore, c'est que si l'on trouvait en ce moment-ci notre correspondance avec M. de Louvois, si bon pilote que je sois, je ne sauverais point l'esquif si frêle qui va porter les de Witt et leur fortune hors de la Hollande. Cette correspondance, qui prouverait à des gens honnêtes combien j'aime mon pays et quels sacrifices j'offrais de faire personnellement pour sa liberté, pour sa gloire, cette correspondance nous perdrait auprès des orangistes, nos vainqueurs. Aussi, cher Corneille, j'aime à croire que vous l'avez brûlée avant de quitter Dordrecht pour venir me rejoindre à la Haye.

– Mon frère, répondit Corneille, votre correspondance avec M. de Louvois prouve que vous avez été dans les derniers temps le plus grand, le plus généreux et le plus habile citoyen des sept Provinces-Unies. J'aime la gloire de mon pays; j'aime votre gloire surtout, mon frère, et je me suis bien gardé de brûler cette correspondance.

– Alors nous sommes perdus pour cette vie terrestre, dit tranquillement l'ex-grand pensionnaire en s'approchant de la fenêtre.

– Non, bien au contraire, Jean, et nous aurons à la fois le salut du corps et la résurrection de la popularité.

– Qu'avez-vous donc fait de ces lettres, alors?

– Je les ai confiées à Cornélius van Baërle, mon filleul, que vous connaissez et qui demeure à Dordrecht.

– Oh! le pauvre garçon! ce cher et naïf enfant! ce savant qui, chose rare, sait tant de choses et ne pense qu'aux fleurs qui saluent Dieu, et qu'à Dieu qui fait naître les fleurs! Vous l'avez chargé de ce dépôt mortel; mais il est perdu, mon frère, ce pauvre cher Cornélius!

– Perdu?

– Oui, car il sera fort ou il sera faible. S'il est fort (car si étranger qu'il soit à ce qui nous arrive; car, quoique enseveli à Dordrecht, quoique distrait, que c'est miracle! il saura, un jour ou l'autre, ce qui nous arrive), s'il est fort, il se vantera de nous; s'il est faible, il aura peur de notre intimité; s'il est fort, il criera le secret; s'il est faible, il le laissera prendre. Dans l'un et l'autre cas, Corneille, il est donc perdu et nous aussi. Ainsi donc, mon frère, fuyons vite, s'il en est encore temps.

Corneille se souleva sur son lit et, prenant la main de son frère, qui tressaillit au contact des linges:

– Est-ce que je ne connais pas mon filleul? dit-il; est-ce que je n'ai pas appris à lire chaque pensée dans la tête de van Baërle, chaque sentiment dans son âme? Tu me demandes s'il est faible, tu me demandes s'il est fort? Il n'est ni l'un ni l'autre, mais qu'importe ce qu'il soit! Le principal est qu'il gardera le secret, attendu que ce secret, il ne le connaît même pas.

Jean se retourna surpris.

– Oh! continua Corneille avec son doux sourire, le ruward de Pulten est un politique élevé à l'école de Jean; je vous le répète, mon frère, van Baërle ignore la nature et la valeur du dépôt que je lui ai confié.

– Vite, alors! s'écria Jean, puisqu'il en est temps encore, faisons-lui passer l'ordre de brûler la liasse.

– Par qui faire passer cet ordre?

– Par mon serviteur Craeke, qui devait nous accompagner à cheval et qui est entré avec moi dans la prison pour vous aider à descendre l'escalier.

– Réfléchissez avant de brûler ces titres glorieux, Jean.

– Je réfléchis qu'avant tout, mon brave Corneille, il faut que les frères de Witt sauvent leur vie pour sauver leur renommée. Nous morts, qui nous défendra, Corneille? Qui nous aura seulement compris?

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