Гастон Леру - Le mystère de la chambre jaune
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Et il se tourna vers son greffier, comme sil ne nous connaissait plus…
Mais on ne se débarrassait pas ainsi de Rouletabille. Celui-ci sapprocha du juge dinstruction, et, montrant le Matin , quil tira de sa poche, il lui dit:
«Il y a une chose, monsieur le juge dinstruction, que je puis vous demander sans commettre dindiscrétion. Vous avez lu le récit du Matin ? Il est absurde, nest-ce pas?
– Pas le moins du monde, monsieur…
– Eh quoi! La «Chambre Jaune» na quune fenêtre grillée «dont les barreaux nont pas été descellés, et une porte que lon défonce…» et lon ny trouve pas lassassin!
– Cest ainsi, monsieur! Cest ainsi! … Cest ainsi que la question se pose! …»
Rouletabille ne dit plus rien et partit pour des pensers inconnus… Un quart dheure ainsi sécoula.
Quant il revint à nous, il dit, sadressant encore au juge dinstruction:
– Comment était, ce soir-là, la coiffure de Mlle Stangerson?
– Je ne saisis pas, fit M. de Marquet.
– Ceci est de la dernière importance, répliqua Rouletabille. Les cheveux en bandeaux, nest-ce pas? Je suis sûr quelle portait ce soir-là, le soir du drame, les cheveux en bandeaux!
– Eh bien, monsieur Rouletabille, vous êtes dans lerreur, répondit le juge dinstruction; Mlle Stangerson était coiffée, ce soir-là, les cheveux relevés entièrement en torsade sur la tête… Ce doit être sa coiffure habituelle… Le front entièrement découvert…, je puis vous laffirmer, car nous avons examiné longuement la blessure. Il ny avait pas de sang aux cheveux… et lon navait pas touché à la coiffure depuis lattentat.
– Vous êtes sûr! Vous êtes sûr que Mlle Stangerson, la nuit de lattentat, navait pas «la coiffure en bandeaux»? …
– Tout à fait certain, continua le juge en souriant… car, justement, jentends encore le docteur me dire pendant que jexaminais la blessure: «Cest grand dommage que Mlle Stangerson ait lhabitude de se coiffer les cheveux relevés sur le front. Si elle avait porté la coiffure en bandeaux, le coup quelle a reçu à la tempe aurait été amorti.» Maintenant, je vous dirai quil est étrange que vous attachiez de limportance…
– Oh! Si elle navait pas les cheveux en bandeaux! gémit Rouletabille, où allons-nous? où allons-nous? Il faudra que je me renseigne.
Et il eut un geste désolé.
«Et la blessure à la tempe est terrible? demanda-t-il encore.
– Terrible.
– Enfin, par quelle arme a-t-elle été faite?
– Ceci, monsieur, est le secret de linstruction.
– Avez-vous retrouvé cette arme?»
Le juge dinstruction ne répondit pas.
«Et la blessure à la gorge?»
Ici, le juge dinstruction voulut bien nous confier que la blessure à la gorge était telle que lon pouvait affirmer, de lavis même des médecins, que, «si lassassin avait serré cette gorge quelques secondes de plus, Mlle Stangerson mourait étranglée».
«Laffaire, telle que la rapporte Le Matin , reprit Rouletabille, acharné, me paraît de plus en plus inexplicable. Pouvez-vous me dire, monsieur le juge, quelles sont les ouvertures du pavillon, portes et fenêtres?
– Il y en a cinq, répondit M. de Marquet, après avoir toussé deux ou trois fois, mais ne résistant plus au désir quil avait détaler tout lincroyable mystère de laffaire quil instruisait. Il y en a cinq, dont la porte du vestibule qui est la seule porte dentrée du pavillon, porte toujours automatiquement fermée, et ne pouvant souvrir, soit de lintérieur, soit de lextérieur, que par deux clefs spéciales qui ne quittent jamais le père Jacques et M. Stangerson. Mlle Stangerson nen a point besoin puisque le père Jacques est à demeure dans le pavillon et que, dans la journée, elle ne quitte point son père. Quand ils se sont précipités tous les quatre dans la «Chambre Jaune» dont ils avaient enfin défoncé la porte, la porte dentrée du vestibule, elle, était restée fermée comme toujours, et les deux clefs de cette porte étaient lune dans la poche de M. Stangerson, lautre dans la poche du père Jacques. Quant aux fenêtres du pavillon, elles sont quatre:lunique fenêtre de la «Chambre Jaune», les deux fenêtres du laboratoire et la fenêtre du vestibule. La fenêtre de la «Chambre Jaune» et celles du laboratoire donnent sur la campagne; seule la fenêtre du vestibule donne dans le parc.
– Cest par cette fenêtre-là quil sest sauvé du pavillon! sécria Rouletabille.
– Comment le savez-vous? fit M. de Marquet en fixant sur mon ami un étrange regard.
– Nous verrons plus tard comment lassassin sest enfui de la «Chambre Jaune», répliqua Rouletabille, mais il a dû quitter le pavillon par la fenêtre du vestibule…
– Encore une fois, comment le savez-vous?
– Eh! mon Dieu! cest bien simple. Du moment qu«il» ne peut senfuir par la porte du pavillon, il faut bien quil passe par une fenêtre, et il faut quil y ait au moins, pour quil passe, une fenêtre qui ne soit pas grillée. La fenêtre de la «Chambre Jaune» est grillée, parce quelle donne sur la campagne; les deux fenêtres du laboratoire doivent lêtre certainement pour la même raison. «Puisque lassassin sest enfui», jimagine quil a trouvé une fenêtre sans barreaux, et ce sera celle du vestibule qui donne sur le parc, cest-à-dire à lintérieur de la propriété. Cela nest pas sorcier! …
– Oui, fit M. de Marquet, mais ce que vous ne pourriez deviner, cest que cette fenêtre du vestibule, qui est la seule, en effet, à navoir point de barreaux, possède de solides volets de fer. Or, ces volets de fer sont restés fermés à lintérieur par leur loquet de fer, et cependant nous avons la preuve que lassassin sest, en effet, enfui du pavillon par cette même fenêtre! Des traces de sang sur le mur à lintérieur et sur les volets et des pas sur la terre, des pas entièrement semblables à ceux dont jai relevé la mesure dans la «Chambre Jaune», attestent bien que lassassin sest enfui par là! Mais alors! Comment a-t-il fait, puisque les volets sont restés fermés à lintérieur? Il a passé comme une ombre à travers les volets. Et, enfin, le plus affolant de tout, nest-ce point la trace retrouvée de lassassin au moment où il fuit du pavillon, quand il est impossible de se faire la moindre idée de la façon dont lassassin est sorti de la «Chambre Jaune», ni comment il a traversé forcément le laboratoire pour arriver au vestibule! Ah! oui, monsieur Rouletabille, cette affaire est hallucinante… Cest une belle affaire, allez! Et dont on ne trouvera pas la clef dici longtemps, je lespère bien! …
– Vous espérez quoi, monsieur le juge dinstruction? …»
M. de Marquet rectifia:
– «… Je ne lespère pas… Je le crois…
– On aurait donc refermé la fenêtre, à lintérieur, après la fuite de lassassin? demanda Rouletabille…
– Évidemment, voilà ce qui me semble, pour le moment, naturel quoique inexplicable… car il faudrait un complice ou des complices… et je ne les vois pas…»
Après un silence, il ajouta:
«Ah! Si Mlle Stangerson pouvait aller assez bien aujourdhui pour quon linterrogeât…»
Rouletabille, poursuivant sa pensée, demanda:
«Et le grenier? Il doit y avoir une ouverture au grenier?
– Oui, je ne lavais pas comptée, en effet; cela fait six ouvertures; il y a là-haut une petite fenêtre, plutôt une lucarne, et, comme elle donne sur lextérieur de la propriété, M. Stangerson la fait également garnir de barreaux. À cette lucarne, comme aux fenêtres du rez-de-chaussée, les barreaux sont restés intacts et les volets, qui souvrent naturellement en dedans, sont restés fermés en dedans. Du reste, nous navons rien découvert qui puisse nous faire soupçonner le passage de lassassin dans le grenier.
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