Гастон Леру - Le mystère de la chambre jaune
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«Vous pensez si nous avons bondi et si M. Stangerson et moi nous nous sommes rués sur la porte. Mais, hélas! Elle était fermée et bien fermée «à lintérieur» par les soins de mademoiselle, comme je vous lai dit, à clef et au verrou. Nous essayâmes de lébranler, mais elle était solide. M. Stangerson était comme fou, et vraiment il y avait de quoi le devenir, car on entendait mademoiselle qui râlait: «Au secours! … Au secours!» Et M. Stangerson frappait des coups terribles contre la porte, et il pleurait de rage et il sanglotait de désespoir et dimpuissance.
«Cest alors que jai eu une inspiration.» Lassassin se sera introduit par la fenêtre,mécriai-je, je vais à la fenêtre!» Et je suis sorti du pavillon, courant comme un insensé!
«Le malheur était que la fenêtre de la «Chambre Jaune» donne sur la campagne, de sorte que le mur du parc qui vient aboutir au pavillon mempêchait de parvenir tout de suite à cette fenêtre. Pour y arriver, il fallait dabord sortir du parc. Je courus du côté de la grille et, en route, je rencontrai Bernier et sa femme, les concierges, qui venaient, attirés par les détonations et par nos cris. Je les mis, en deux mots, au courant de la situation; je dis au concierge daller rejoindre tout de suite M. Stangerson et jordonnai à sa femme de venir avec moi pour mouvrir la grille du parc. Cinq minutes plus tard, nous étions, la concierge et moi, devant la fenêtre de la «Chambre Jaune». Il faisait un beau clair de lune et je vis bien quon navait pas touché à la fenêtre. Non seulement les barreaux étaient intacts, mais encore les volets, derrière les barreaux, étaient fermés, comme je les avais fermés moi-même, la veille au soir, comme tous les soirs, bien que mademoiselle, qui me savait très fatigué et surchargé de besogne, meût dit de ne point me déranger, quelle les fermerait elle- même; et ils étaient restés tels quels, assujettis, comme jen avais pris le soin, par un loquet de fer, «à lintérieur». Lassassin navait donc pas passé par là et ne pouvait se sauver par là; mais moi non plus, je ne pouvais entrer par là!
«Cétait le malheur! On aurait perdu la tête à moins. La porte de la chambre fermée à clef «à lintérieur», les volets de lunique fenêtre fermés, eux aussi, «à lintérieur», et, par-dessus les volets, les barreaux intacts, des barreaux à travers lesquels vous nauriez pas passé le bras… Et mademoiselle qui appelait au secours! … Ou plutôt non, on ne lentendait plus… Elle était peut-être morte… Mais jentendais encore, au fond du pavillon, monsieur qui essayait débranler la porte…
«Nous avons repris notre course, la concierge et moi, et nous sommes revenus au pavillon. La porte tenait toujours, malgré les coups furieux de M. Stangerson et de Bernier. Enfin elle céda sous nos efforts enragés et, alors, quest-ce que nous avons vu?«Il faut vous dire que, derrière nous, la concierge tenait la lampe du laboratoire, une lampe puissante qui illuminait toute la chambre.
«Il faut vous dire encore, monsieur, que la «Chambre Jaune» est toute petite. Mademoiselle lavait meublée dun lit en fer assez large, dune petite table, dune table de nuit, dune toilette et de deux chaises. Aussi, à la clarté de la grande lampe que tenait la concierge, nous avons tout vu du premier coup doeil. Mademoiselle, dans sa chemise de nuit, était par terre, au milieu dun désordre incroyable. Tables et chaises avaient été renversées montrant quil y avait eu là une sérieuse «batterie». On avait certainement arraché mademoiselle de son lit; elle était pleine de sang avec des marques dongles terribles au cou – la chair du cou avait été quasi arrachée par les ongles – et un trou à la tempe droite par lequel coulait un filet de sang qui avait fait une petite mare sur le plancher. Quand M. Stangerson aperçut sa fille dans un pareil état, il se précipita sur elle en poussant un cri de désespoir que ça faisait pitié à entendre. Il constata que la malheureuse respirait encore et ne soccupa que delle. Quant à nous, nous cherchions lassassin, le misérable qui avait voulu tuer notre maîtresse, et je vous jure, monsieur, que, si nous lavions trouvé, nous lui aurions fait un mauvais parti. Mais comment expliquer quil nétait pas là, quil sétait déjà enfui? … Cela dépasse toute imagination. Personne sous le lit, personne derrière les meubles, personne! Nous navons retrouvé que ses traces; les marques ensanglantées dune large main dhomme sur les murs et sur la porte, un grand mouchoir rouge de sang, sans aucune initiale, un vieux béret et la marque fraîche, sur le plancher, de nombreux pas dhomme. Lhomme qui avait marché là avait un grand pied et les semelles laissaient derrière elles une espèce de suie noirâtre. Par où cet homme était-il passé? Par où sétait-il évanoui? Noubliez pas, monsieur, quil ny a pas de cheminée dans la «Chambre Jaune». Il ne pouvait sêtre échappé par la porte, qui est très étroite et sur le seuil de laquelle la concierge est entrée avec sa lampe, tandis que le concierge et moi nous cherchions lassassin dans ce petit carré de chambre où il est impossible de se cacher et où, du reste, nous ne trouvions personne. La porte défoncée et rabattue sur le mur ne pouvait rien dissimuler, et nous nous en sommes assurés. Par la fenêtre restée fermée avec ses volets clos et ses barreaux auxquels on navait pas touché, aucune fuite navait été possible. Alors? Alors… je commençais à croire au diable.
«Mais voilà que nous avons découvert, par terre, «mon revolver». Oui, mon propre revolver… Ça, ça ma ramené au sentiment de la réalité! Le diable naurait pas eu besoin de me voler mon revolver pour tuer mademoiselle. Lhomme qui avait passé là était dabord monté dans mon grenier, mavait pris mon revolver dans mon tiroir et sen était servi pour ses mauvais desseins. Cest alors que nous avons constaté, en examinant les cartouches, que lassassin avait tiré deux coups de revolver. Tout de même, monsieur, jai eu de la veine, dans un pareil malheur, que M. Stangerson se soit trouvé là, dans son laboratoire, quand laffaire est arrivée et quil ait constaté de ses propres yeux que je my trouvais moi aussi, car, avec cette histoire de revolver, je ne sais pas où nous serions allés; pour moi, je serais déjà sous les verrous. Il nen faut pas davantage à la justice pour faire monter un homme sur léchafaud!»
Le rédacteur du matin fait suivre cette interview des lignes suivantes:
«Nous avons laissé, sans linterrompre, le père Jacques nous raconter grossièrement ce quil sait du crime de la «Chambre Jaune». Nous avons reproduit les termes mêmes dont il sest servi; nous avons fait seulement grâce au lecteur des lamentations continuelles dont il émaillait sa narration. Cest entendu, père Jacques! Cest entendu, vous aimez bien vos maîtres! Vous avez besoin quon le sache, et vous ne cessez de le répéter, surtout depuis la découverte du revolver. Cest votre droit et nous ny voyons aucun inconvénient! Nous aurions voulu poser bien des questions encore au père Jacques – Jacques-Louis Moustier – mais on est venu justement le chercher de la part du juge dinstruction qui poursuivait son enquête dans la grande salle du château. Il nous a été impossible de pénétrer au Glandier, – et, quant à la Chênaie, elle est gardée, dans un large cercle, par quelques policiers qui veillent jalousement sur toutes les traces qui peuvent conduire au pavillon et peut-être à la découverte de lassassin.
«Nous aurions voulu également interroger les concierges, mais ils sont invisibles. Enfin nous avons attendu dans une auberge, non loin de la grille du château, la sortie de M. de Marquet, le juge dinstruction de Corbeil. À cinq heures et demie, nous lavons aperçu avec son greffier. Avant quil ne montât en voiture, nous avons pu lui poser la question suivante:
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