Гастон Леру - Le mystère de la chambre jaune
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«– Pouvez-vous, Monsieur De Marquet, nous donner quelque renseignement sur cette affaire, sans que cela gêne votre instruction?
«– Il nous est impossible, nous répondit M. de Marquet, de dire quoi que ce soit. Du reste, cest bien laffaire la plus étrange que je connaisse. Plus nous croyons savoir quelque chose, plus nous ne savons rien!
«Nous demandâmes à M. de Marquet de bien vouloir nous expliquer ces dernières paroles. Et voici ce quil nous dit, dont limportance néchappera à personne:
«– Si rien ne vient sajouter aux constatations matérielles faites aujourdhui par le parquet, je crains bien que le mystère qui entoure labominable attentat dont Mlle Stangerson a été victime ne soit pas près de séclaircir; mais il faut espérer, pour la raison humaine, que les sondages des murs, du plafond et du plancher de la «Chambre Jaune», sondages auxquels je vais me livrer dès demain avec lentrepreneur qui a construit le pavillon il y a quatre ans, nous apporteront la preuve quil ne faut jamais désespérer de la logique des choses. Car le problème est là: nous savons par où lassassin sest introduit, – il est entré par la porte et sest caché sous le lit en attendant Mlle Stangerson; mais par où est-il sorti? Comment a-t-il pu senfuir? Si lon ne trouve ni trappe, ni porte secrète, ni réduit, ni ouverture daucune sorte, si lexamen des murs et même leur démolition – car je suis décidé, et M. Stangerson est décidé à aller jusquà la démolition du pavillon – ne viennent révéler aucun passage praticable, non seulement pour un être humain, mais encore pour un être quel quil soit , si le plafond na pas de trou, si le plancher ne cache pas de souterrain, «il faudra bien croire au diable», comme dit le père Jacques!»
Et le rédacteur anonyme fait remarquer, dans cet article —article que jai choisi comme étant le plus intéressant de tous ceux qui furent publiés ce jour-là sur la même affaire – que le juge dinstruction semblait mettre une certaine intention dans cette dernière phrase: il faudra bien croire au diable, comme dit le père Jacques.
Larticle se termine sur ces lignes: «nous avons voulu savoir ce que le père Jacques entendait par: «le cri de la Bête du Bon Dieu». On appelle ainsi le cri particulièrement sinistre, nous a expliqué le propriétaire de lauberge du Donjon, que pousse, quelquefois, la nuit, le chat dune vieille femme, la mère «Agenoux», comme on lappelle dans le pays. La mère «Agenoux «est une sorte de sainte qui habite une cabane, au coeur de la forêt, non loin de la «grotte de Sainte-Geneviève».
«La «Chambre Jaune», la «Bête du Bon Dieu», la mère Agenoux, le diable, sainte Geneviève, le père Jacques, voilà un crime bien embrouillé, quun coup de pioche dans les murs nous débrouillera demain; espérons-le, du moins, pour la raison humaine, comme dit le juge dinstruction. En attendant, on croit que Mlle Stangerson, qui na cessé de délirer et qui ne prononce distinctement que ce mot: «Assassin! Assassin! Assassin! …» ne passera pas la nuit…»
Enfin, en dernière heure, le même journal annonçait que le chef de la Sûreté avait télégraphié au fameux inspecteur Frédéric Larsan, qui avait été envoyé à Londres pour une affaire de titres volés, de revenir immédiatement à Paris.
II
Où apparaît pour la première fois Joseph Rouletabille
Je me souviens, comme si la chose sétait passée hier, de lentrée du jeune Rouletabille, dans ma chambre, ce matin-là. Il était environ huit heures, et jétais encore au lit, lisant larticle du matin , relatif au crime du Glandier.
Mais, avant toute autre chose, le moment est venu de vous présenter mon ami.
Jai connu Joseph Rouletabille quand il était petit reporter. À cette époque, je débutais au barreau et javais souvent loccasion de le rencontrer dans les couloirs des juges dinstruction, quand jallais demander un «permis de communiquer»pour Mazas ou pour Saint-Lazare. Il avait, comme on dit, «une bonne balle». Sa tête était ronde comme un boulet, et cest à cause de cela, pensai-je, que ses camarades de la presse lui avaient donné ce surnom qui devait lui rester et quil devait illustrer.«Rouletabille!» _ As- tu vu Rouletabille? – Tiens! Voilà ce «sacré»Rouletabille!» Il était toujours rouge comme une tomate, tantôt gai comme un pinson, et tantôt sérieux comme un pape. Comment, si jeune – il avait, quand je le vis pour la première fois, seize ans et demi – gagnait-il déjà sa vie dans la presse? Voilà ce quon eût pu se demander si tous ceux qui lapprochaient navaient été au courant de ses débuts. Lors de laffaire de la femme coupée en morceaux de la rue Oberkampf – encore une histoire bien oubliée – il avait apporté au rédacteur en chef de lÈpoque , journal qui était alors en rivalité dinformations avec Le Matin , le pied gauche qui manquait dans le panier où furent découverts les lugubres débris. Ce pied gauche, la police le cherchait en vain depuis huit jours, et le jeune Rouletabille lavait trouvé dans un égout où personne navait eu lidée de ly aller chercher. Il lui avait fallu, pour cela, sengager dans une équipe dégoutiers doccasion que ladministration de la ville de Paris avait réquisitionnée à la suite des dégâts causés par une exceptionnelle crue de la Seine.
Quand le rédacteur en chef fut en possession du précieux pied et quil eut compris par quelle suite dintelligentes déductions un enfant avait été amené à le découvrir, il fut partagé entre ladmiration que lui causait tant dastuce policière dans un cerveau de seize ans, et lallégresse de pouvoir exhiber, à la «morgue-vitrine»du journal, «le pied gauche de la rue Oberkampf».
«Avec ce pied, sécria-t-il, je ferai un article de tête.»
Puis, quand il eut confié le sinistre colis au médecin légiste attaché à la rédaction de LÉpoque , il demanda à celui qui allait être bientôt Rouletabille ce quil voulait gagner pour faire partie, en qualité de petit reporter, du service des «faits divers».
«Deux cents francs par mois», fit modestement le jeune homme, surpris jusquà la suffocation dune pareille proposition.
«Vous en aurez deux cent cinquante, repartit le rédacteur en chef; seulement vous déclarerez à tout le monde que vous faites partie de la rédaction depuis un mois. Quil soit bien entendu que ce nest pas vous qui avez découvert «le pied gauche de la rue Oberkampf», mais le journal LÉpoque . Ici, mon petit ami, lindividu nest rien; le journal est tout!»
Sur quoi il pria le nouveau rédacteur de se retirer. Sur le seuil de la porte, il le retint cependant pour lui demander son nom. Lautre répondit:
«Joseph Joséphin.
– Ça nest pas un nom, ça, fit le rédacteur en chef, mais puisque vous ne signez pas, ça na pas dimportance…»
Tout de suite, le rédacteur imberbe se fit beaucoup damis, car il était serviable et doué dune bonne humeur qui enchantait les plus grognons, et désarma les plus jaloux. Au café du Barreau où les reporters de faits divers se réunissaient alors avant de monter au parquet ou à la préfecture chercher leur crime quotidien, il commença de se faire une réputation de débrouillard qui franchit bientôt les portes mêmes du cabinet du chef de la Sûreté! Quand une affaire en valait la peine et que Rouletabille —il était déjà en possession de son surnom – avait été lancé sur la piste de guerre par son rédacteur en chef, il lui arrivait souvent de «damer le pion»aux inspecteurs les plus renommés.
Cest au café du Barreau que je fis avec lui plus ample connaissance. Avocats, criminels et journalistes ne sont point ennemis, les uns ayant besoin de réclame et les autres de renseignements. Nous causâmes et jéprouvai tout de suite une grande sympathie pour ce brave petit bonhomme de Rouletabille. Il était dune intelligence si éveillée et si originale! Et il avait une qualité de pensée que je nai jamais retrouvée ailleurs.
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