Honoré-Gabriel Mirabeau - Hic et Hec
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A peine était-elle sortie que Valbouillant entra. – Comment, pas encore debout, paresseux!… Voilà ce que c'est que de vous envoyer de si jeunes émissaires, monsieur songe moins au message qu'à la messagère. – Je dormais profondément, Babet a eu de la peine à m'éveiller. – Elle vous tenait pourtant par l'endroit sensible. – Que dites-vous? – Mais vous n'étiez pas ingrat. – Quoi! vous pourriez penser? – J'ai vu, fripon, mais je me suis retiré pour ne pas être un trouble-fête, et j'ai fait ensuite assez de bruit en revenant pour que vous ne fussiez pas surpris de ma venue. La petite Babet est charmante, j'en raffole depuis mon retour, et je ne vous laisserai pousser tranquillement votre pointe qu'à condition que quand vous l'aurez initiée, elle sera associée à nos plaisirs. – Soit, repris-je, laissez-moi huit jours pour la disposer et je vous la donne après pour l'effet de la société la plus aimable. – Huit jours, ah! monsieur l'abbé, du train dont vous y allez, le terme est trop long, la nuit prochaine passée, celle d'après, il vous plaira que tout soit commun entre nous.
Il fallut bien y consentir. Pendant ce colloque, j'avais passé des bas, un caleçon et une robe de chambre, et il m'emmena chez sa femme, où nous trouvâmes le chocolat tout préparé, qui nous fut versé par les mains de Babet, qui, sans savoir pourquoi, rougissait en emplissant ma tasse. Valbouillant lui donna quelque ordre qui la fit sortir pour un quart d'heure, et profitant de son absence, il conta à sa femme ce qu'il avait surpris de mes arrangements avec sa filleule. – Comment, libertin, dit-elle, déjà une infidélité!… Mais je ne serai pas si douce que mon mari, ou je dérange vos projets, ou je repaîtrai mes yeux de vos succès. – Comment voulez-vous qu'une première fois cette jeune personne consente? – Laissez-moi faire, dit-elle, elle est parfaitement innocente, a pleine confiance en moi, et si les exploits de cette nuit n'ont pas mis l'abbé hors de combat… – Hors de combat, repris-je en lui faisant voir que j'étais dans toute ma gloire. – Ah! ma foi, l'abbé est un héros. Eh bien, j'entends que le pucelage de Babet n'ait pas plus d'une heure à vivre et que nous assistions à ses obsèques; j'en fais mon affaire. – Comment prétendez-vous?… – Ne vous embarrassez pas, laissez-moi conduire la chose et je réponds de la réussite.
Quelques moments après, Babet rentra. – Qu'on dise là-bas que nous sommes sortis et qu'on ne laisse monter personne, dit la marquise d'un ton sérieux mais sans dureté; revenez aussitôt, Babet, j'ai des choses importantes à vous apprendre. La filleule obéit et rentra. – Asseyez-vous, Babet, continua Mme Valbouillant. L'innocente balançait. – Obéissez. Elle céda. – Je suis votre marraine, et trop instruite dans ma religion pour ignorer qu'en vous tenant sur les fonts, j'ai pris l'engagement de vous éclairer, de vous protéger et de pourvoir tant que je pourrai à vos besoins. – Vous l'avez toujours fait, madame, et ma reconnaissance… – Je veux continuer, l'âge en amène de nouveaux. Depuis un temps, j'ai cru remarquer que votre sein s'arrondit. – Madame, ce n'est pas ma faute. – Je ne vous en fais pas un reproche, mais il faut que je voie en quel état il est. La pauvrette rougit. – L'abbé, continua Mme Valbouillant, délacez son corset: comme vous serez son directeur, il est bon que vous jugiez par vous-même des secours dont elle peut avoir besoin.
Je me mis en devoir d'obéir; la petite, embarrassée, interdite, ne savait s'il fallait résister ou céder. – Vous n'êtes plus une enfant, poursuivit la marraine, je vais à présent vous parler comme à une grande fille, et vous devez vous conduire de même; vous n'imaginez pas, je crois, que je veuille faire, ni vous faire faire quelque chose qui ne soit pas convenable. D'ailleurs la présence de mon mari devrait vous rassurer; mais pour détruire votre timidité, je veux bien vous montrer l'exemple. En disant cela, elle détacha son fichu elle-même et découvrit cette gorge que nous avions tant fêtée la nuit. Babet fit moins de résistance et me laissa tirer de son corset deux petits globes naissants, blancs et fermes comme l'albâtre; je fus ébloui de leur éclat. – Bon, dit la dame en les touchant légèrement, ceci annonce quelque chose, voyez si le reste le confirme; vous étiez chauve, il y a quelques années, au-dessous de votre buste, l'êtes-vous encore? – Madame… – Eh bien? – C'est que je n'ose. – Dites, dites, ne craignez rien… – Depuis six mois… – Après? – Il m'est venu… – Voyons? – Il est peut-être malhonnête. – Bon, ce qui est naturel peut-il l'être, regardez-y, l'abbé.
Babet, au mouvement que je fis, parut bien plus confuse et résista machinalement. – Quelle enfant, continua la maîtresse, faut-il encore que je vous donne l'exemple? J'y consens. Et elle leva ses jupes et nous fit voir la toison la plus brune, la mieux frisée qu'on pût voir. Alors, imitateur fidèle, j'exposai à la vue le duvet naissant qui ombrageait le portique du plus joli temple que l'amour eût jamais formé; Mme Valbouillant y porta le doigt, et son chatouillement y eut bientôt causé les douces oscillations qui conduisent à la volupté. – Le moment du besoin est arrivé, et pour y pourvoir, c'est, ma chère enfant, de l'abbé que j'ai fait choix. Allons, Hic et Hec, conduisez-la sur ma chaise longue et donnez-lui tous les secours qui dépendront de vous.
Valbouillant et moi brûlions de désirs à la vue de tant de charmes; la petite n'était pas plus calme, mais la présence de sa marraine et de Valbouillant la couvrait de confusion. Mme Valbouillant, pour tirer parti de la circonstance, prenant son mari par ce qui se révoltait en lui: – Montrons à cette enfant, dit-elle, comment il faut qu'elle fasse. Et, par cet exemple, elle détermina bientôt l'innocente, que je plaçai dans l'attitude convenable au sacrifice. – Ah! mon cher abbé, me dit-elle en se plaçant comme je voulais sur la chaise longue, qui m'eût dit ce matin que, sans risquer d'être grondée, je pourrais vous abandonner ce que vous chatouillez si joliment et toucher ce qui, dites-vous, doit me donner tant de plaisirs! Ce que c'est que d'avoir une bonne marraine!
Pendant qu'elle disait tout cela, je m'établissais, et la pointe de mon dard s'efforçait de pénétrer dans le réduit jusqu'alors insensible, dont la pudeur défend l'accès à la volupté. Le spectacle de Mme Valbouillant qui, dans ce moment, se pâmait sous les efforts de son mari, irritant ses désirs, l'empêchait de s'opposer aux miens, quelque douleur que lui causassent mes efforts. Je profitai de ce moment d'ivresse, et passant mes mains autour de ses reins, j'appuyai si vertement que, franchissant tous les obstacles, j'établis la tête de ma colonne dans le retranchement de l'ennemi, qui céda à mon effort. – Ah! je suis morte, dit-elle, cruel! Sont-ce là les plaisirs que vous me promettiez? Je ne lâchai pas prise. – Le plus fort en est fait, répondis-je, encore un peu de patience, ma chère Babet, et tu verras que je ne t'ai point trompée.
Elle pleurait, gémissait, et moi je gagnais toujours du terrain; cependant Valbouillant et sa femme ayant fini leur besogne vinrent à notre secours; l'officieuse marraine, glissant sa main dans le champ de bataille, chatouilla cette voluptueuse excroissance qui, par sa dureté, annonce l'arrivée de la volupté, et les lèvres de Valbouillant, serrant amoureusement une des fraises de son sein, portèrent son ivresse au comble; elle oublia sa douleur que le frottement affaiblissait. – Ah! dieux! s'écria-t-elle, qu'est-ce que je sens?… qu'est-ce que j'éprouve?… ah!… ah! je me meurs… serre-moi… j'expire… ah!… A ce mot elle ferma les yeux, se raidit, et, par la plus copieuse éjaculation, me prouva le plaisir qu'elle prenait, je ne fus pas longtemps à m'acquitter, et l'abondante injection que je fis en elle du baume de la vie compléta sa félicité. – Ah! cher abbé, divin abbé, quel délice, quel nectar!… Et elle perdit de nouveau la voix en même temps que je perdais mes forces. Je me retirai couronné de myrtes ensanglantés. – Eh bien, dit la marraine, comment t'en trouves-tu, Babet?… – Il m'a fait bien du mal; mais bien du plaisir. – Va, le mal est passé et le plaisir se renouvelle souvent; la friponne! avec quelle abondance elle a versé les larmes de la volupté! Et, sous prétexte de réparer le désordre de sa toilette, elle la déshabilla totalement et nous fit voir un corps dont Hébé aurait été jalouse. Aux caresses que Mme Valbouillant prodiguait à chacun des charmes de sa filleule, à mesure qu'elle les découvrait, je reconnus aisément que, quelque goût qu'elle eût pour le solide, elle pouvait, voluptueuse émule de Sapho, savourer avec une jolie nymphe les agréables dédommagements dont la Lesbienne usait en l'absence de Phaon. Je vis son front s'animer, sa gorge se gonfler et ses yeux pétiller à mesure que ses mains parcouraient les charmants contours de ce corps pétri par les Grâces. – Qu'elle est jolie, quelle taille divine, quelle fraîcheur! s'écria-t-elle en la serrant contre son sein; je brûle… Ah! ma mignonne, prête-moi ta main. Et l'entraînant sur la duchesse, elle ranima en elle tous les désirs pendant que Babet, d'une main peu exercée, fourrageait le bosquet de Vénus. – Suspendez ces transports, leur dis-je, vos vêtements sont un obstacle aux plaisirs que vous cherchez et à ceux de nos yeux; dépouillez ces cruelles draperies qui contrarient vos attouchements et nos regards.
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