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Simenon, Georges: La guinguette à deux sous

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Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre. Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie. C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière. Il doit y avoir des jours aussi où les pavés sont plus sonores. Les pas de Maigret résonnèrent dans la cour immense. Au bout d'un couloir, il interrogea un gardien. - Il a appris ?... - Pas encore. Un tour de clef. Un verrou. Une cellule très haute, très propre, et un homme qui se levait tandis que son visage semblait chercher une expression. - Ça va, Lenoir ? questionna le commissaire. [http://www.amazon.fr/Guinguette-%C3%A0-deux-sous/dp/2253143111](http://www.amazon.fr/Guinguette-%C3%A0-deux-sous/dp/2253143111)

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Il soupira. Il était grotesque, avec son visage grave d’homme de cinquante ans et sa robe de vieille. Le commissaire se demanda ce qu’il pouvait bien faire dans la vie, quel était son aspect habituel.

— Il me semble que je vous ai déjà rencontré quelque part… dit-il à tout hasard.

— J’ai la même impression… Nous nous sommes déjà vus… Mais où ?… À moins que vous ne soyez client de ma chemiserie…

— Vous êtes chemisier ?

— Sur les grands boulevards…

Sa femme était maintenant la plus bruyante de tous. Son ivresse était évidente. Elle se marquait par une exubérance inouïe. Elle dansait avec Basso, tellement rivée à lui que Maigret détourna la tête.

— Une drôle de petite fille, soupira le mari.

Une petite fille ! Cette femme de trente ans bien en chair, aux lèvres sensuelles, au regard allumé, qui semblait s’offrir toute à son cavalier !

— Quand elle s’amuse, elle devient comme folle…

Le commissaire regarda son compagnon, ne put deviner si celui-ci était furieux ou attendri.

Au même instant, quelqu’un criait :

— On couche la mariée !… En place pour le coucher de la mariée !… Où est le marié ?…

Il y avait un petit réduit au fond du hangar. On en ouvrit la porte. Quelqu’un alla chercher le marié au fond du jardin.

Maigret, lui, observait le vrai mari, qui souriait.

— D’abord la jarretelle souvenir !

Ce fut M. Basso qui enleva la jarretelle, la découpa en petits morceaux qu’il distribua. On poussa marié et mariée dans le réduit, dont on ferma la porte à clé.

— Elle s’amuse… murmura le compagnon de Maigret. Vous êtes marié aussi ?

— Heu !… Oui…

— Votre femme n’est pas ici ?

— Non… Elle est en vacances…

— Elle aime la jeunesse aussi ?…

Et Maigret se demandait si l’autre se payait sa tête ou parlait sérieusement. Il profita d’un moment d’inattention, pénétra dans le jardin, passa près du couple d’ouvriers collés à un arbre.

Dans la cuisine, James parlait avec la vieille, gentiment, sans cesser d’essuyer les verres, ni d’en vider.

— Qu’est-ce qu’ils f… ? demanda-t-il à Maigret. Vous n’avez pas vu ma femme ?

— Je ne l’ai pas remarquée.

— Pas faute qu’elle soit assez grosse !

Cela se précipita. Il pouvait être une heure du matin. Des gens parlaient à voix basse de partir. Quelqu’un était malade, au bord de la Seine. La mariée avait recouvré sa liberté. Il n’y avait que les plus jeunes à danser encore.

Le cocher du char vint trouver James.

— Vous croyez que ce sera encore long ?… J’ai la bourgeoise qui m’attend depuis une heure et…

— T’as une femme aussi ?

Et James donna le signal du départ. Sur les banquettes, les uns s’endormaient à moitié en dodelinant de la tête, d’autres continuaient à chanter et à rire avec plus ou moins de conviction.

On passa près d’un groupe de péniches endormies. Un train siffla. Sur le pont, on ralentit.

Les Basso descendirent en face de leur villa. Le chemisier avait déjà quitté le groupe à Seineport. Une femme disait à mi-voix à son mari qui était ivre :

— … Je te le dirai demain, ce que tu as fait !… Tais-toi !… Je ne t’écoute même pas !…

Le ciel était criblé d’étoiles que l’eau du fleuve reflétait. Au Vieux-Garçon, tout dormait. Poignées de main.

— Tu fais de la voile ?

— Nous allons au brochet…

— Bonne nuit…

Un rang de chambres. Maigret demanda à James :

— Il y en a une pour moi ?

— N’importe laquelle !… Du moment que t’en trouves une vide… Sinon, tu n’as qu’à venir chez moi.

Quelques fenêtres s’allumèrent. Des souliers tombèrent sur le plancher. Des bruits de sommier.

Un couple qui chuchotait éperdument, dans une des chambres. Peut-être la femme qui avait quelque chose à dire à son mari ?

Maintenant, ils avaient tous leur vrai visage. Il était onze heures du matin. La journée était chaude, ensoleillée. Les serveuses en noir et blanc allaient d’une table à l’autre, sur la terrasse, pour dresser les couverts.

Et les gens se groupaient, quelques-uns encore en pyjama, d’autres en costume de matelot, d’autres encore en pantalon de flanelle.

— Gueule de bois ?

— Pas trop… Et toi ?…

Certains étaient déjà partis à la pêche, ou en revenaient. Il y avait aussi de petits voiliers, des canoës.

Le chemisier portait un complet gris bien coupé et l’on sentait le monsieur soigné, qui déteste se montrer en toilette négligée. Il aperçut Maigret, s’en approcha.

— Vous permettez que je me présente : M. Feinstein… Hier, je vous ai parlé de ma chemiserie… Comme chemisier, je m’appelle Marcel…

— Vous avez bien dormi ?

— Pas du tout ! Comme je m’y attendais, ma femme a été malade… C’est chaque fois la même chose… Elle sait très bien qu’elle n’a pas le cœur solide…

Pourquoi son regard semblait-il guetter les impressions de Maigret ?

— Vous ne l’avez pas vue, ce matin ?

Et il cherchait sa femme alentour. Il l’aperçut sur un bateau à voiles où ils étaient quatre ou cinq en costume de bain, et que pilotait M. Basso.

— Vous n’étiez jamais venu à Morsang ?… C’est très agréable ! Vous verrez que vous reviendrez… On est entre soi… Rien que des habitués, des amis… Vous aimez le bridge ?…

— Heu !…

— On en fera un tout à l’heure… Vous connaissez M. Basso ?… Un des plus gros marchands de charbon de Paris… Un charmant garçon !… C’est son voilier qui arrive… Mme Basso est enragée de sport.

— Et James ?…

— Il est déjà à boire, je parie ? Il vit entre deux cuites… Tout jeune pourtant !… Il pourrait faire quelque chose… Il préfère se laisser vivre tranquillement… Il est employé dans une banque anglaise, place Vendôme… On lui a offert des tas de situations et il les a toutes refusées… Il tient à avoir fini sa journée à quatre heures et, dès ce moment, vous pourrez le voir dans les brasseries de la rue Royale…

— Ce grand jeune homme ?…

— Le fils d’un bijoutier…

— Et ce monsieur qui pêche, là-bas ?

— Un entrepreneur de plomberie… Le plus enragé pêcheur de Morsang… Il y en a qui bridgent… D’autres font du bateau… D’autres pèchent… Cela constitue une petite population charmante… Quelques-uns ont leur villa.

On apercevait la toute petite maison blanche, au premier tournant du fleuve, et l’on devinait le hangar au piano mécanique.

— Tout le monde fréquente la guinguette à deux sous ?

— Depuis deux ans… C’est James qui l’a en quelque sorte découverte… Auparavant, il n’y avait là-bas que quelques ouvriers de Corbeil qui venaient danser le dimanche… James a pris l’habitude, quand les autres étaient trop bruyants, d’aller y boire tout seul… Un jour la bande l’a rejoint… On a dansé… Et l’habitude a été prise… Au point que les anciens clients, dépaysés, ont peu à peu abandonné la guinguette.

Une serveuse passait avec un plateau chargé d’apéritifs. Quelqu’un plongeait dans la rivière. Une odeur de friture s’échappait de la cuisine.

Et la cheminée fumait là-bas, à la guinguette. Un visage s’imposait à Maigret : des moustaches fines et brunes, des dents pointues, des narines qui frémissaient…

Jean Lenoir, marchant sans fin pour cacher son trouble, parlant, évoquant lui aussi la guinguette à deux sous.

— Si seulement on y allait en même temps que tous ceux qui le méritent…

Pas à la guinguette ! Ailleurs, où il était allé tout seul, le lendemain matin, avant le réveil de Paris !

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