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Simenon, Georges: La guinguette à deux sous

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Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre. Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie. C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière. Il doit y avoir des jours aussi où les pavés sont plus sonores. Les pas de Maigret résonnèrent dans la cour immense. Au bout d'un couloir, il interrogea un gardien. - Il a appris ?... - Pas encore. Un tour de clef. Un verrou. Une cellule très haute, très propre, et un homme qui se levait tandis que son visage semblait chercher une expression. - Ça va, Lenoir ? questionna le commissaire. [http://www.amazon.fr/Guinguette-%C3%A0-deux-sous/dp/2253143111](http://www.amazon.fr/Guinguette-%C3%A0-deux-sous/dp/2253143111)

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— Vous voyez !…

— Attendez ! Ce que je voudrais savoir, c’est si Feinstein n’avait pas un atout plus fort dans son jeu que l’infidélité de sa femme. En bref…

Il s’interrompit, tira de sa poche le petit carnet d’adresses qu’il ouvrit à la lettre U.

— … en bref, dis-je, je voudrais savoir qui a tué, il y a six ans, un certain Ulrich, brocanteur, rue des Blancs-Manteaux, et qui a jeté ensuite le cadavre dans le canal Saint-Martin…

Il avait dû faire un effort pour aller jusqu’au bout, tant la transformation, chez son interlocuteur, était brutale. Brutale au point que Basso perdait presque l’équilibre, voulait s’appuyer à quelque chose, posait la main sur le poêle et la retirait en grondant :

— Nom de D… !

Ses prunelles écarquillées fixaient Maigret avec épouvante. Il recula, recula, rencontra sa chaise et s’y assit, comme sans forces, sans ressort, en répétant machinalement :

— Nom de D… !

La porte s’ouvrait sous une poussée fiévreuse. Et Mme Basso se précipitait dans la pièce en criant :

— Marcel !… Marcel !… Ce n’est pas vrai, n’est-ce pas ?… Dis que ce n’est pas vrai !…

Il la regardait à son tour sans comprendre, sans rien voir peut-être, et soudain, avec un râle, il se prenait la tête à deux mains et éclatait en sanglots.

— Papa !… Papa !… glapit le gamin qui accourait et mettait le comble au désordre.

Basso n’entendait rien, repoussait son fils, repoussait sa femme. Écrasé littéralement, il était incapable de retenir ses larmes. Il était tout courbé sur sa chaise, tout cassé. Ses épaules se soulevaient, retombaient à un rythme puissant.

Le gamin pleurait aussi. Mme Basso se mordait les lèvres, lançait à Maigret un regard de haine.

Et la vieille Mathilde, qui n’osait pas entrer mais qui avait assisté à la fin de la scène, grâce à la porte ouverte, pleurait aussi, dans la chambre à coucher, comme pleurent les vieilles, à petits sanglots réguliers, en s’essuyant les yeux du coin de son tablier à carreaux.

Elle finit pourtant, en trottinant, en pleurant, en reniflant, par venir remettre sa soupe sur le feu qu’elle aviva à coups de tisonnier.

X

L’absence du commissaire Maigret

Ces scènes-là ne durent pas, sans doute parce que la résistance nerveuse a des limites. Le paroxysme atteint, c’est soudain le calme plat, sans transition, un calme qui confine à l’abrutissement, comme la fièvre précédente confinait à la folie.

On dirait alors qu’on a honte de sa frénésie, de ses larmes, des mots qu’on a prononcés, comme si l’homme n’était pas fait pour les gestes pathétiques.

Maigret attendait, mal à l’aise, en regardant par la petite fenêtre le crépuscule bleuté où se dessinait le képi d’un gendarme. Il sentait pourtant ce qui se passait derrière lui, devinait Mme Basso qui s’approchait de son mari, le saisissait par les épaules, prononçait d’une voix hachée :

— Dis donc que ce n’est pas vrai !…

Et Basso reniflait, se levait, repoussait sa femme, regardait autour de lui avec de gros yeux troubles d’homme ivre. Le poêle était ouvert. La vieille y jetait du charbon. Cela faisait un grand cercle de lumière rouge au plafond, dont les poutres saillaient.

Le gamin regardait son père et, comme lui, cessait de pleurer, par une sorte de mimétisme.

— C’est fini… excusez-moi… murmura Basso, debout au milieu de la pièce.

On le sentait endolori. Sa voix était lasse. Il ne restait plus en lui la moindre énergie.

— Vous avouez ?

— Je n’avoue pas… Écoutez…

Il regarda les siens avec une moue douloureuse, un long froncement des sourcils.

— Je n’ai pas tué Ulrich… Si j’ai eu cette… cette faiblesse, c’est que je me rends compte que… que je…

Il était si vide qu’il ne trouvait pas ses mots.

— Que vous ne pourrez pas vous disculper ?

Il approuva de la tête. Il ajouta :

— Je ne l’ai pas tué…

— Vous disiez la même chose, tout de suite après la mort de Feinstein… Et pourtant vous venez d’avouer…

— Ce n’est pas la même chose…

— Vous connaissiez Ulrich.

Un sourire amer.

— Regardez la date qui se trouve à la première page de ce calepin… Il y a douze ans… Il y en a peut-être dix que j’ai vu le père Ulrich pour la dernière fois…

Il reprenait peu à peu son sang-froid, mais sa voix trahissait un même désespoir.

— Mon père vivait encore… Parlez du père Basso à ceux qui l’ont connu… C’était un homme austère, dur aux autres et à lui-même… Il me laissait moins d’argent pour mes menus frais que les plus pauvres de mes camarades… Alors, on m’a conduit rue des Blancs-Manteaux, chez le père Ulrich, qui avait l’habitude de ces sortes d’opérations…

— Et vous ne savez pas qu’il est mort ?

Basso se tut. Maigret martela sans reprendre haleine :

— Vous ne savez pas qu’il a été tué, transporté en auto vers les quais du canal Saint-Martin et jeté dans l’écluse ?

L’autre ne répondit pas. Ses épaules se tassaient davantage. Il regarda sa femme, son fils, la vieille qui, parce que c’était l’heure, mettait la table sans cesser de pleurnicher.

— Qu’est-ce que vous allez faire ?

— Je vous arrête… Mme Basso et votre fils peuvent rester ici, ou rentrer chez vous…

Maigret entrouvrit la porte, dit au gendarme :

— Vous m’amènerez une voiture…

Il y avait des groupes de curieux, sur la route, mais ils se tenaient à distance, en paysans prudents qu’ils étaient. Quand Maigret se retourna, Mme Basso était dans les bras de son mari. Et celui-ci lui tapotait le dos machinalement, en regardant dans le vide.

— Jure-moi de bien te soigner, disait-elle dans un souffle, et surtout, surtout de… de ne pas… faire de bêtise !

— Oui…

— Jure-le !

— Oui…

— C’est pour ton fils, Marcel !

— Oui… répéta-t-il avec un rien d’énervement, tout en se dégageant.

Est-ce qu’il ne craignait pas de se laisser reprendre par l’émotion ? Il attendait avec impatience l’auto qu’il avait entendu commander. Il ne voulait plus parler, ni écouter, ni regarder. Ses doigts étaient agités d’un tremblement fébrile.

— Tu n’as pas tué cet homme, n’est-ce pas ?… Écoute-moi, Marcel… Il faut que tu m’écoutes… Pour… pour l’autre, on n’osera pas te condamner… Tu ne l’as pas fait exprès… Et l’on prouvera que cet homme était un vilain individu… Je vais tout de suite m’adresser à un bon avocat, au meilleur…

Elle parlait passionnément. Elle voulait se faire entendre.

— Tout le monde sait que tu es un honnête homme… Peut-être même qu’on obtiendra ta mise en liberté provisoire… Surtout, il ne faut pas te laisser abattre !… Du moment que… que l’autre crime, ce n’est pas toi…

Et son regard défiait le commissaire.

— Je verrai l’avocat demain matin… Je vais faire venir mon père de Nancy, pour me conseiller… Dis !… Est-ce que tu te sens du courage ?…

Elle ne comprenait pas qu’elle lui faisait mal, parce qu’elle menaçait de lui enlever le peu de sang-froid qui lui restait. Est-ce que seulement il l’entendait ? Il guettait surtout les bruits du dehors. Il souhaitait de toutes les fibres de son être l’arrivée de l’auto.

— J’irai te voir, avec ton fils…

On percevait enfin un ronronnement de moteur et Maigret mit fin à la scène.

— En route…

— Tu m’as juré, Marcel !…

Elle ne pouvait pas le laisser partir. Elle poussait le gamin vers lui, pour l’attendrir plus sûrement. Basso était sur le seuil, descendait les trois marches.

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