Victor Hugo - Littérature et Philosophie mêlées
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Mme de M – rapporte, d'après Folard, quelques-unes des qualités que doit posséder un vrai capitaine. Quant à moi, je me défie de ces définitions si parfaites par lesquelles il n'y aurait plus que des exceptions dans la nature. C'est une chose épouvantable à voir que la nomenclature des études préparatoires auxquelles doit se livrer un apprenti général; mais combien y a-t-il eu d'excellents généraux qui ne savaient pas lire? Il semblerait que la première condition, la condition sine qua non de tout homme qui se destine à la guerre, serait d'avoir de bons yeux, ou tout au moins d'être robuste et dispos. Eh bien! une foule de grands guerriers ont été borgnes ou boiteux. Philippe était borgne, boiteux, et de plus manchot; Agésilas était boiteux et contrefait; Annibal était borgne; Bajazet et Tamerlan, les deux foudres de guerre de leur temps, étaient l'un borgne et l'autre boiteux; Luxembourg était bossu. Il semble même que la nature, pour dérouter toutes nos idées, ait voulu nous montrer le phénomène d'un général totalement aveugle, guidant une armée, rangeant ses troupes en bataille, et remportant des victoires. Tel fut Ziska, chef des hussites.
Historiens! historiens! faiseurs d'emphase! Mes amis, n'y croyez pas.
Le sénat marche au-devant de Varron qui s'est sauvé de la bataille, et le remercie de n'avoir pas désespéré de la république… – Qu'est-ce que cela prouve? Que la faction qui avait fait nommer Varron général, pour ôter le commandement à Fabius, fut encore assez puissante pour empêcher qu'il fût puni. Elle voulait même qu'il fût nommé dictateur, afin que Fabius, le seul homme qui pût sauver la république, ne fût pas appelé à la tête des affaires. Il n'y a malheureusement là rien que de très naturel, s'il n'y a rien d'héroïque. Croit-on, par exemple, qu'après la déroute de Moscou, si Buonaparte l'avait voulu, tout son sénat n'aurait pas marché en corps au-devant de lui?
Le sénat déclare qu'il ne rachètera point les prisonniers. Qu'est-ce que cela prouve? Que le sénat n'avait pas d'argent. Il fit comme tant d'honnêtes gens qui ne sont pas des romains; il fut dur, ne voulant pas paraître pauvre. Pouvait-il en effet accuser de lâcheté des soldats qui s'étaient battus depuis le lever du soleil jusqu'à la nuit, et qui n'avaient laissé que soixante-dix mille morts sur le champ de bataille? Voilà les faits, et en histoire des faits valent au moins des phrases. – Voyez tout ce passage dans Folard.
On objectera le témoignage de Montesquieu. Montesquieu a fait un fort beau livre sur les causes de la grandeur et de la décadence des romains; mais il en a oublié une, c'est que la cavalerie d'Annibal ait eu les jambes lassées le jour qu'il vint camper à quatre milles de Rome. Il est toujours curieux de voir un français trouver chez les romains des choses dont ni Salluste, ni Cicéron, ni Tacite, ni Tite-Live ne s'étaient jamais doutés; et pourtant les romains étaient un peu comme nous; en fait de louange et de bonne opinion d'eux-mêmes, ils ne laissaient guère à dire aux autres.
Les historiens qui n'écrivent que pour briller veulent voir partout des crimes et du génie; il leur faut des géants, mais leurs géants sont comme les girafes, grands par devant et petits par derrière. En général, c'est une occupation amusante de rechercher les véritables causes des événements; on est tout étonné en voyant la source du fleuve; je me souviens encore de la joie que j'éprouvai, dans mon enfance, en enjambant le Rhône. Il me semble que la providence elle-même se plaise à ce contraste entre les causes et les effets. La peste fut une fois apportée en Italie par une corneille, et c'est en disséquant une souris qu'on découvrit le galvanisme.
Ce qui me dégoûte, disait une femme, c'est que ce que je vois sera un jour de l'histoire. Eh bien! ce qui dégoûtait cette femme est aujourd'hui de l'histoire, et cette histoire-là en vaut bien une autre. Qu'en conclure? Que les objets grandissent dans les imaginations des hommes comme les rochers dans les brouillards, à mesure qu'ils s'éloignent.
Mars 1820 1 4 Nous avons cru devoir réimprimer textuellement tout ce morceau, enfoui sans signature dans un recueil oublié, d'où rien ne nous forçait à le tirer. Mais il nous a semblé qu'il y avait quelque chose d'instructif, pour les passions politiques d'une époque, dans le spectacle des passions politiques d'une autre époque. Dans le morceau qu'on va lire, la douleur va jusqu'à la rage, l'éloge jusqu'à l'apothéose, l'exagération dans tous les sens jusqu'à la folie. Tel était en 1820 l'état de l'esprit d'un jeune jacobite de dix-sept ans, bien désintéressé, certes, et bien convaincu. Leçon, nous le répétons, pour tous les fanatismes politiques. Il y a encore beaucoup de passages dans ce volume auxquels nous prions le lecteur d'appliquer cette note.
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M. le duc de Berry vient d'être assassiné. Il y a six semaines à peine. La pierre de Saint-Denis n'est pas encore recelée, et voici déjà que les oraisons funèbres et les apologies pleuvent sur cette tombe. Le tout tronqué, incorrect, mal pensé, mal écrit; des adulations plates ou sonores; pas de conviction, pas d'accent, pas de vrai regret. Le sujet était beau cependant. Quand donc interdira-t-on les grands sujets aux petits talents? Il y avait dans les temples de l'antiquité certains vases sacrés qui ne pouvaient être portés par des mains profanes.
Et en effet, quoi de plus vaste pour le poëte, et de plus fécond que cette vie pieuse et guerrière, qui embrasse tant de déplorables événements, que cette mort héroïque et chrétienne, qui entraîne tant de fatales conséquences? Un noble triomphe est réservé au grand écrivain qui nous retracera et la trop courte carrière et le caractère chevaleresque de celui qui sera peut-être le dernier descendant de Louis XIV. Ce prince, repoussé dès l'adolescence du sol de la patrie, fit avant l'âge le rude apprentissage du casque et de l'épée. Les premières et longtemps les seules prérogatives qu'il dut à son rang auguste furent l'exil et la proscription. Passant d'un palais dans un camp, tantôt accueilli sous les tentes de l'Autriche, tantôt errant sur les flottes de l'Angleterre, il fut, durant bien des années, avec toute son illustre famille, un éclatant exemple de l'inconstance de la fortune et de l'ingratitude des hommes. Longtemps, mêlé à des chefs étrangers, il eut à combattre des soldats qui étaient nés pour servir sous lui; mais du moins sa constance et sa bravoure ne démentirent jamais le sang et le nom de ses aïeux. Il fut le digne élève de l'héritier des Condé, exilé comme lui, le digne capitaine de la vieille troupe des gentilshommes proscrits avec leurs rois. Dans ces temps de guerres, le pain des soldats valait à ses yeux les festins des princes, et, à défaut de couche royale, il savait conquérir le jour le canon sur lequel il devait reposer la nuit. Revenu enfin parmi les peuples que gouvernaient ses pères, il n'était pas réservé à jouir paisiblement de ce bonheur qu'une auguste union semblait devoir rendre durable pour lui, et éternel pour notre postérité. Hélas! après quatre ans d'une vie simple et bienfaisante, le plus jeune des derniers Bourbons, entouré de l'amour et des espérances de la nation, est tombé sous le poignard d'un français, poignard que n'a pu rencontrer sur son passage, durant les onze années de son ombrageuse tyrannie, un corse gardé par un mameluck!
Ce loyal enfant du Béarnais, destiné sans doute à commander notre brave et fidèle armée, promis peut-être aux héroïques plaines de la Vendée, est mort à la fleur et dans la force de l'âge, sans avoir même eu la consolation d'expirer, comme Épaminondas, étendu sur son bouclier.
Et quand l'historien d'une si noble vie aura rappelé le dernier pardon et les derniers adieux, il sera de son devoir de remonter, ou plutôt de descendre aux causes et aux auteurs de cet abominable forfait. Qu'il écoute alors pour dévoiler des trames ténébreuses, qu'il écoute la France désespérée, elle criera, comme l'impératrice romaine: Je reconnais les coups!
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