Stendhal - Vie de Henri Brulard, tome 2
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Quoi qu'il en soit, je gagnai un remords profond:
1° A cause de mon espagnolisme, défaut exilant encore en 1830, ce que Fiore a reconnu et qu'il appelle avec Thucydide: Vous tendez, vos filets trop haut.
2° Faute de blague. Dans les grands dangers, je suis naturel et simple. Cela fut de bon goût à Smolensk, aux yeux du duc de Frioul. M. Daru, qui ne m'aimait pas, écrivit la même chose à sa femme, de Vilna, je pense, après la retraite de Moscou. Mais, aux yeux du vulgaire, je n'ai pas joué le rôle brillant auquel je n'avais qu'à étendre la main pour atteindre.
Plus j'y réfléchis, plus il me semble que cette dispute est de 1795, bien antérieure à ma passion pour les mathématiques, à mon amitié pour Bigillion, à mon amitié tendre pour M lleVictorine.
Je respectais infiniment Maurice Diday 51 51 … Maurice Diday. – Ms.: « Baudry. » Stendhal avait d'abord écrit: Diday , puis a remplacé ce nom par celui de Baudry.
:
1° parce que mon excellent grand-père, ami peut-être intime de sa mère, le louait beaucoup:
2° je l'avais vu plusieurs fois en uniforme de soldat d'artillerie et il était allé à son corps, plus loin que Montmélian:
3° enfin, et surtout, il avait l'honneur d'être amoureux de M lleLétourneau, peut-être la plus jolie fille de Grenoble et fille de l'homme certainement le plus gai, le plus insouciant, le plus philosophe, le plus blâmé par mon père et mes parents. En effet, M. Létourneau leur ressemblait bien peu; il s'était ruinoté et avait épousé une demoiselle Borel, je crois, une sœur de la mère de Victorine Mounier, qui fut cause de mon abandon de l'état militaire et de ma fuite à Paris en 1803.
M lleLétourneau était une beauté dans le genre lourd (comme les figures de Tiarini. Mort de Cléopatre et d'Antoine , au musée du Louvre). Diday l'épousa par la suite mais eut bientôt la douleur de la perdre, après six ans d'amour; on dit qu'il en fut hébété et se retira à la campagne, à Domène 52 52 … et se retira à la campagne, à Domène. – Erreur. Il fut directeur des contributions indirectes et n'a quitté cette administration que pour prendre sa retraite, de 1830 à 1833, je crois. (Note au crayon de R. Colomb.) – Pierre-Maurice Diday épousa, le 20 octobre 1808, Marie-Caroline-Ernestine Létourneau. – Suit un croquis de la vallée du Graisivaudan, «vallée admirable»; Stendhal y a figuré Grenoble, Saint-Ismier, Domène et Fort-Barraux, et, à Saint-Ismier, les maisons de MM. Bigillion et Faure.
.
Après mon prix, au milieu de l'année, à la Bosse, qui scandalisa tous les courtisans plus avancés que moi à la cour de M. Jay, mais que personne n'osa dire immérité, mon rang changea au dessin , comme nous disions. Je me serais mis au feu pour obtenir aussi un prix à la fin de l'année; il me semble que je l'obtins, sinon je trouverais le souvenir 53 53 … je trouverais le souvenir … – Variante: « Je me souviendrais. »
du chagrin de l'avoir manqué.
J'eus le premier prix de belles-lettres avec acclamation, j'eus un accessit ou un second prix aux mathématiques, et celui-là fut dur à enlever. M. Dupuy avait une répugnance marquée pour ma manie raisonnante.
Il appelait tous les jours au tableau et en les tutoyant MM. de Monval – ou les Monvaux, comme nous les appelions, parce qu'ils étaient nobles, lui-même prétendait à la noblesse 54 54 … lui-même prétendait à la noblesse … – Dupuy portait le nom de Dupuy de Bordes.
, – Sinard, Saint-Ferréol, nobles, le bon Aribert, qu'il protégeait, l'aimable Mante, etc., etc., et moi le plus rarement qu'il pouvait, et quand j'y étais, il ne m'écoutait pas, ce qui m'humiliait et me déconcertait beaucoup car, les autres, il ne les perdait pas de l'œil. Malgré cela, mon amour, qui commençait à être sérieux, pour les mathématiques, faisait que quand je trouvais une difficulté je la lui exposais, moi étant au tableau, H 55 55 … moi étant au tableau. H … – Suit un croquis du jeune Beyle au tableau. (Voir notre planche.)
, et M. Dupuy dans son immense fauteuil bleu de ciel en D; mon indiscrétion l'obligeait à répondre, et c'était là le diable. Il me demandait sans cesse de lui exposer mes doutes en particulier, prétendant que cela faisait perdre du temps à la classe.
Il chargeait le bon Sinard de me lever mes doutes. Sinard, beaucoup plus fort mais de bonne foi, passait une heure ou deux à nier ces doutes, puis à les comprendre, et finissait par avouer qu'il ne savait que répondre.
Il me semble que tous ces bravés gens-là, Mante excepté, faisaient des mathématiques une simple affaire de mémoire. M. Dupuy eut l'air fort attrapé de mon premier prix, si triomphant, au cours de belles-lettres. Mon examen qui eut lieu, comme tous les autres, en présence des membres du Département, des membres du jury, de tous les professeurs et de deux, ou trois cents élèves, fut amusant pour ces Messieurs. Je parlai bien, et les membres de l'administration départementale, étonnés de ne pas s'ennuyer, me firent compliment et, mon examen terminé, me dirent:
«Monsieur B[eyle], vous avez le prix; mais, pour notre plaisir, veuillez bien répondre encore à quelques questions.»
Ce triomphe précéda, je crois, l'examen de mathématiques et me donnait un rang et une assurance qui pour l'année suivante forçaient M. Dupuy à m'appeler souvent au tableau.
Si jamais je repasse par Grenoble, il faut que je fasse faire des recherches dans les archives de la Préfecture pour les années de 1794 à 1799 inclusivement. Le procès-verbal imprimé de la distribution des prix me donnerait la date de tous ces petits événements dont, après tant d'années, le souvenir me revient avec plaisir. J'étais à la montée de la vie, et avec quelle imagination de feu ne me figurais-je pas les plaisirs à venir?.. Je suis à la descente 56 56 Je suis à la descente. – Au-dessous, Stendhal a figuré la courbe de son existence. La période culminante va de 1810, «ma nomination d'auditeur, 3 août 1810», à 1821, «mon retour de Milan, en juin 1821».
.
Après ce mois d'août triomphant, mon père n'osa plus s'opposer d'une façon aussi ferme à ma passion pour la chasse. Il me laissa prendre de mauvaise grâce son fusil et même un fusil de calibre de munition, plus solide, qui avait été fait de commande pour feu M. Rey, notaire, son beau-frère.
Ma tante Rey 57 57 Ma tante Rey … – Sophie-Eléonore Beyle, née le 6 janvier 1752, avait épousé M. Rey, notaire à Grenoble.
était une jolie femme que j'allais voir dans son joli appartement, dans la cour du Palais. Mon père ne voulait pas que je me liasse 58 58 … que je me liasse … – Variante: « Que je fisse amitié. »
avec Edouard Rey, son second fils, inique polisson lié avec la pire canaille. (C'est aujourd'hui le colonel d'artillerie Rey, insigne Dauphinois, plus fin et plus trompeur à lui tout seul que quatre procureurs grenoblois, du reste archi-cocu, bien peu aimable, mais qui doit être un bon colonel dans cette arme qui a tant de détails. Il me semble qu'en 1831 il était employé à Alger. Il a été amant de M. P. 59 59 – A la fin du chapitre, au verso du fol. 500, Stendhal note: «En sept quarts d'heure, de 483 à 500, dix-sept pages.»
)
CHAPITRE XXXIII 60 60 Le chapitre XXXIII est le chapitre XXVIII du manuscrit (fol. 501 à 526). – Ecrit à Rome, les 20, 22 et 24 janvier. – On lit en tête du fol. 501: «20 janvier 1836. Le 3 décembre, j'en étais à 93.»
Je fais de grandes découvertes sur mon compte en écrivant ces Mémoires. La difficulté n'est plus de trouver et de dire la vérité, mais de trouver qui la lise. Peut-être le plaisir des découvertes et des jugements ou appréciations qui les suivent me déterminera-t-il à continuer; l'idée d'être lu s'évanouit de plus en plus. Me voici à la page 501, et je ne suis pas encore sorti de Grenoble!
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