Stendhal - Vie de Henri Brulard, tome 2

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Vie de Henri Brulard, tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le coup partit et fit un bruit effroyable, le silence était profond, et le pistolet chargé à crever. Au même instant, les soldats du poste furent sur nous. Je pense que nous n'étions pas les seuls à haïr l'inscription et qu'on pensait qu'elle pourrait être attaquée.

Les soldats nous touchaient presque, nous nous sauvâmes dans la porte G de la maison de mon grand-père, mais on nous vit fort bien: tout le monde était aux fenêtres, beaucoup rapprochaient les chandelles et illuminaient 78 78 … beaucoup rapprochaient les chandelles et illuminaient. – Erreur. Tout ceci eut lieu quatre minutes après le coup; alors nous étions tous trois dans la maison, comme il est dit ci-devant, page 518. (Note au crayon de R. Colomb.) .

Cette porte G, sur la Grenette, communiquait par un passage étroit au second étage avec la porte G', sur la Grande-rue. Mais ce passage n'était ignoré de personne.

Pour nous sauver nous suivîmes donc la ligne FFF 79 79 … nous suivîmes donc la ligne FFF. – Un plan de cette scène est figuré au verso du fol. 518, et un autre au verso du fol. 514. La ligne FFF va du point M (arbre de la Fraternité) au point M', porte de la maison Gagnon sur la Grande-rue, «sortie la nuit du coup de pistolet», en passant par l'entrée de la maison sur la place Grenette. . Quelques-uns de nous se sauvèrent aussi, ce me semble, par la grande porte des Jacobins, ce qui me porte à croire que nous étions plus nombreux que je ne l'ai dit. Prié était peut-être des nôtres.

Moi et un autre, Colomb peut-être 80 80 Moi et un autre, Colomb peut-être … – Mante, Beyle et Colomb. (Note au crayon de R. Colomb.) , nous nous trouvâmes le plus vivement poursuivis. Ils sont entrés dans cette maison , entendions-nous crier tout près de nous.

Nous ne continuâmes pas de monter jusqu'au passage au-dessus du second étage; nous sonnâmes vivement au premier sur la place Grenette, à l'ancien appartement de mon grand-père, loué actuellement à M llesCaudey, vieilles marchandes de modes fort dévotes. Heureusement elles ouvrirent, nous les trouvâmes fort effrayées du coup de pistolet et occupées à lire la Bible 81 81 … occupées à lire la Bible. – Il n'y a que H. B. qui entra chez les demoiselles Caudey; R. C. et Mante filèrent par le passage dans les greniers et atteignirent ainsi la Grande-rue (voir page 518). (Note au crayon de R. Colomb.) .

En deux mots nous leur disons: on nous poursuit, dites que nous avons passé ici la soirée. Nous nous asseyons, presque en même temps on sonne à arracher la sonnette; pour nous, nous sommes assis à écouter la Bible, je crois même que l'un de nous prend le livre.

Les commissaires entrent. Qui ils étaient, je n'en sais rien; je les regardais fort peu, apparemment.

«Ces citoyens ont-ils passé la soirée ici?

– Oui, messieurs; oui, citoyens,»dirent en se reprenant les pauvres dévotes effrayées. Je crois que leur frère, M. Caudey, vieux commis employé depuis quarante-cinq ans à l'hôpital, était avec elles.

Il fallait que ces commissaires ou citoyens zélés fussent bien peu clairvoyants ou bien disposés pour M. Gagnon, qui était vénéré de toute la ville, à partir de M. le baron des Adrets jusqu'à Poulet, le gargotier, car notre trouble devait nous faire faire une étrange figure au milieu de ces pauvres dévotes hors d'elles-mêmes par la peur. Peut-être cette peur, qui était aussi grande que la nôtre, nous sauva, toute l'assemblée devait avoir la même mine effarée.

Les commissaires répétèrent deux ou trois fois leur question: «Les citoyens ont-ils passé ici toute la soirée? Personne n'est-il entré depuis que vous avez entendu tirer le coup de pistolet?»

Le miraculeux, auquel nous songeâmes depuis, c'est que ces vieilles jansénistes aient voulu mentir. Je crois qu'elles se laissèrent aller à ce péché par vénération pour mon grand-père.

Les commissaires prirent nos noms et enfin déguerpirent.

Les compliments furent courts de nous à ces demoiselles. Nous prêtâmes l'oreille; quand nous n'entendîmes plus les commissaires, nous sortîmes, et continuâmes à monter vers le passage 82 82 … et continuâmes à monter vers le passage. -Erreur. (Note au crayon de R. Colomb.) .

Mante et Treillard 83 83 Mante et Treillard … – Treillard n'était pas avec nous trois; voir page 518. (Note au crayon de R. Colomb.) , plus agiles que nous et qui étaient entrés dans la porte G 84 84 … qui étaient entres dans la porte G … – G est la porte de la maison Gagnon sur la place Grenette et G' la porte de la même maison sur la Grande-rue. avant nous, nous contèrent le lendemain que quand ils parvinrent à la porte G', sur la Grande-rue, ils la trouvèrent occupée par deux gardes. Ces Messieurs se mirent à parler de l'amabilité des demoiselles avec qui ils avaient passé la soirée, les gardes ne leur firent aucune question et ils filèrent.

Leur récit m'a fait tellement l'impression de la réalité que je ne saurais dire si ce ne fut pas Colomb et moi qui sortîmes 85 85 … ce ne fut pas Colomb et moi qui sortîmes … – C'était C. et Mante, qui se quittèrent à quelques pas de la porte d'allée. C. rentra chez lui, peu rassuré sur les suites de l'affaire et assez embarrassé de sa contenance. Au souper, son père, qui se trouvait dans une maison de la place Grenette, au moment où le coup fut tiré, et se doutant qu'il était pour quelque chose dans cette affaire, lui adressa une verte réprimande. M. C. et toute sa famille ayant été longtemps emprisonnés, la coopération de son fils pouvait lui être fatale. (Note au crayon de R. Colomb.) en parlant de l'amabilité de ces demoiselles.

Il me semblerait plus naturel que Colomb et moi entrâmes dans la maison, puis il s'en alla une demi-heure après.

Le piquant fut les discussions auxquelles mon père et ma tante Elisabeth se livraient sur les auteurs présumés de la révolte. Il me semble que je contai tout à ma sœur Pauline, qui était mon amie.

Le lendemain, à l'Ecole centrale, Monval (depuis colonel et méprisé), qui ne m'aimait pas, me dit:

«Hé bien! toi et les tiens vous avez tiré un coup de pistolet sur l'arbre de la Fraternité!»

Le délicieux fut d'aller contempler l'état de l'écriteau: il était criblé.

Les sceptres, couronnes et autres attributs vaincus étaient peints au midi, du côté qui regardait l'arbre de la Liberté. Les couronnes, etc., étaient peintes en jaune clair sur du papier tendu sur une toile ou sur une toile préparée pour la peinture à l'huile.

Je n'ai pas pensé à cette affaire depuis quinze ou vingt ans. J'avouerai que je la trouve fort belle. Je me répétais souvent, avec enthousiasme, dans ce temps-là, et j'ai encore répété, il n'y a pas quatre jours, ce vers d' Horace :

Albe vous a nommé, je ne vous connais plus!

Cette action était bien d'accord avec cette admiration.

Le singulier, c'est que je n'aie pas tiré moi-même le coup de pistolet; mais je ne pense pas que ç'ait été par prudence blâmable. Il me semble, mais je l'entrevis d'une façon douteuse et comme à travers un brouillard, que Treillard, qui arrivait de son village (Tullins, je pense 86 86 … qui arrivait de son village (Tullins, je pente) … – Bompertuis, à une lieue de Voiron. (Note au crayon de R. Colomb.) ), voulut absolument tirer le coup de pistolet comme pour se donner le droit de bourgeoisie parmi nous 87 87 … pour se donner le droit de bourgeoisie parmi nous. – Ce fut Mante. (Note au crayon de R. Colomb.) .

En écrivant ceci, l'image de l'arbre de la Fraternité apparaît à mes yeux, ma mémoire fait des découvertes. Je crois voir que l'arbre de la Fraternité était environné d'un mur de deux pieds de haut garni de pierre de taille et soutenant une grille de fer de cinq ou six pieds de haut 88 88 … une grille de fer de cinq ou six pieds de haut. – Non. (Note au crayon de R. Colomb.) .

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