Denis Diderot - L'oiseau blanc - conte bleu
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- Название:L'oiseau blanc: conte bleu
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Tandis qu'elle se consolait avec l'oiseau blanc, faute de mieux, l'empereur du Japon, à qui l'éclipse de son fils avait tourné la tête, faisait arracher la moustache à son gouverneur, et ordonnait des perquisitions; mais il était arrêté que de longtemps Génistan ne reparaîtrait au Japon. S'il employait bien son temps dans les lieux de sa retraite, l'oiseau blanc ne perdait pas le sien auprès de la princesse; il obtenait tous les jours de nouvelles caresses: on pressait le moment de l'entendre chanter, car on avait conçu la plus haute opinion de son ramage; l'oiseau s'en aperçut, et la princesse fut satisfaite. Aux premiers accents de l'oiseau…
Arrêtez, émir… Lively se renversa sur une pile de carreaux, exposant à ses regards des charmes qu'il ne parcourut point sans partager son égarement. Il n'en revint que pour chanter une seconde fois, et augmenter l'évanouissement de la princesse, qui durerait encore si l'oiseau ne s'était avisé de battre des ailes et de lui faire de l'air. Lively se trouva si bien de son ramage, que sa première pensée fut de le prier de chanter souvent: ce qu'elle obtint sans peine; elle ne fut même que trop bien obéie: l'oiseau chanta tant pour elle, qu'il s'enroua; et c'est de là que vient aux pigeons leur voix enrhumée et rauque. Émir, n'est-ce pas cela?.. Et vous, madame, continuez.
Ce fut un malheur pour l'oiseau, car quand on a de la voix on est fâché de la perdre; mais il était menacé d'un malheur plus grand: la princesse, un matin à son réveil, trouva un petit esprit à ses côtés; elle appela ses femmes, les interrogea sur le nouveau-né: Qui est-il? d'où vient-il? qui l'a placé là? Toutes protestèrent qu'elles n'en savaient rien. Dans ces entrefaites arriva Kinkinka; à son aspect les femmes de la princesse disparurent; et l'empereur, demeuré seul avec sa fille, lui demanda, d'un ton à la faire trembler, qui était le mortel assez osé pour être parvenu jusqu'à elle; et, sans attendre sa réponse, il court à la fenêtre, l'ouvre, et saisissant le petit esprit par l'aile, il allait le précipiter dans un canal qui baignait les murs de son palais, lorsqu'un tourbillon de lumière se répandit dans l'appartement, éblouit les yeux du monarque, et le petit esprit s'échappa. Kinkinka, revenu de sa surprise, mais non de sa fureur, courait dans son palais en criant comme un fou qu'il en aurait raison; que sa fille ne serait pas impunément déshonorée; pardieu; qu'il en aurait raison… L'oiseau blanc savait mieux que personne si l'empereur avait tort ou raison d'être fâché; mais il n'osa parler, dans la crainte d'attirer quelque chagrin à la princesse; il se contenta de se livrer à une frayeur qui lui fit tomber les longues plumes des ailes et de la queue; ce qui lui donna un air ébouriffé.
Et Lively cessa de se soucier de lui, lorsqu'il eut cessé d'être beau; et comme il avait perdu à son service une partie de son ramage, elle dit un jour à sa toilette: «Qu'on m'ôte cet oiseau-là; il est devenu laid à faire horreur, il chante faux; il n'est plus bon à rien…» À vous, madame seconde, continuez.
Cet arrêt se répandit bientôt dans le palais; l'eunuque crut qu'il était temps de profiter de la disgrâce de l'oiseau, et de venger celle de son nez; il démontra à la princesse, par toutes les règles de la nouvelle cuisine, que l'oiseau blanc serait un manger délicieux; et Lively, après s'être un peu défendue pour la forme, consentit qu'on le mît à la basilique. L'oiseau blanc outré, comme on le pense bien, pour peu qu'on se mette à sa place, s'élança au visage de la princesse, lui détacha quelques coups de bec sur la tête, renversa les flacons, cassa les pots, et partit.
Lively et son cuisinier en furent dans un dépit inconcevable. «L'insolent!» disait l'une; l'autre: «Ç'aurait été un mets admirable!»
Tandis que le cuisinier rengaînait son couteau qu'il avait inutilement aiguisé, et que les femmes de la princesse s'occupaient à lui frotter la tête avec de l'eau des brames, l'oiseau gagnait les champs, peu satisfait de sa vengeance, et ne se consolant de l'ingratitude de Lively que par l'espérance de lui plaire un jour sous sa forme naturelle, et de ne la point aimer. Voici donc les raisonnements qu'il faisait dans sa tête d'oiseau: «J'ai de l'esprit. Quand je cesserai d'être oiseau, je serai fait à peindre. Il y a cent à parier contre un qu'elle sera folle de moi; c'est où je l'attends; chacun aura son tour. L'ingrate! la perfide! J'ai tremblé pour elle jusqu'à en perdre les plumes; j'ai chanté pour elle jusqu'à en perdre la voix, et par ses ordres un cuisinier s'emparait de moi, on me tordait le cou, et je serais maintenant à la basilique! Quelle récompense! Et je la trouverais encore charmante? Non, non, cette noirceur efface à mes yeux tous ses charmes. Qu'elle est laide! que je la hais!»
Ici la sultane se mit à rire en bâillant pour la première fois.
On voit par ce monologue que, quoique l'oiseau blanc fût amoureux de la princesse, il ne voulait point du tout être mis à la basilique pour elle, et qu'il eût tout sacrifié pour celle qu'il aimait, excepté la vie.
Et qu'il avait la sincérité d'en convenir. À vous, premier émir.
L'oiseau blanc allait sans cesse. Son dessein était de gagner le pays de la fée Vérité. Mais qui lui montrera la route? qui lui servira de guide? On y arrive par une infinité de chemins; mais tous sont difficiles à tenir; et ceux même qui en ont fait plusieurs fois le voyage, n'en connaissent parfaitement aucun. Il lui fallait donc attendre du hasard des éclaircissements, et il n'aurait pas été en cela plus malheureux que le reste des voyageurs, si son désenchantement n'eût pas dépendu de la rencontre de la fée; rencontre difficile, qu'on doit plus communément à une sorte d'instinct dont peu d'êtres sont doués, qu'aux plus profondes méditations.
Et puis, ne m'avez-vous pas dit qu'il était prince?
Non, madame; nous ne savons encore ce qu'il est, ni ce qu'il sera: ce n'est encore qu'un oiseau. L'oiseau suivit son instinct. Les ténèbres ne l'effrayèrent point; il vola pendant la nuit; et le crépuscule commençait à poindre, lorsqu'il se trouva sur la cabane d'un berger qui conduisait aux champs son troupeau, en jouant sur son chalumeau des airs simples et champêtres, qu'il n'interrompait que pour tenir à une jeune paysanne, qui l'accompagnait en filant son lin, quelques propos tendres et naïfs, où la nature et la passion se montraient toutes nues:
«Zirphé, tu t'es levée de grand matin.
– Et si, je me suis endormie fort tard.
– Et pourquoi t'es-tu endormie si tard?
– C'est que je pensais à mon père, à ma mère et à toi.
– Est-ce que tu crains quelque opposition de la part de tes parents?
– Que sais-je?
– Veux-tu que je leur parle?
– Si je le veux! en peux-tu douter?
– S'ils me refusaient?
– J'en mourrais de peine.»
L'oiseau n'est pas loin du pays de Vérité. On y touche partout où la corruption n'a pas encore donné aux sentiments du cœur un langage maniéré.
À peine l'oiseau blanc eut-il frappé les yeux du berger, que celui-ci médita d'en faire un présent à sa bergère; c'est ce que l'oiseau comprit à merveille aux précautions qu'on prenait pour le surprendre.
Que votre oiseau dissolu n'aille pas faire un petit esprit à cette jeune innocente; entendez-vous?
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