Il réfléchit l’espace d’un instant puis parla dans la langue du royaume de la Douairière sans avoir besoin de traductrice.
— Aujourd’hui, vous m’avez demandé deux choses pour le bien de notre amitié, dit-il. Je vous en accorderai une. Si vous m’accordez des droits commerciaux dans votre royaume, je voyagerai avec vous et j’utiliserai ma pierre comme il se doit. Mes gens me verront comme le héros que je suis.
Le bref moment de joie de Sophia cessa quand elle se souvint de l’autre chose qu’elle avait demandée.
— Je vous ai demandé d’arrêter les tueries, d’accorder la vie à Lani, dit-elle.
— Est-ce comme cela qu’elle s’appelle ? dit le Roi Akar, que Sophia vit hausser les épaules. Elle m’a trahi. Vous allez rester assister à son exécution puis nous serons alliés. D’accord ?
Sophia vit ses yeux suivre la réaction des siens. Quand elle lut dans ses pensées, elle vit qu’il attendait qu’elle acquiesce ou qu’elle fasse preuve d’assez de faiblesse pour renoncer à la pierre pour sauver la vie à une seule domestique, ou alors, mieux encore, qu’elle lui donne une excuse pour se saisir d’elle et de ses acolytes, car il était certain que ses trente gardes royaux entraînés à la dure vaincraient les douze gardes de Sophia …
Si Sophia n’avait pas été en deuil, elle aurait pu trouver un moyen subtil de s’en sortir ; elle aurait pu trouver un moyen de persuader le roi avec des mots ou avec de la magie. Elle aurait pu réprimer le dégoût qu’elle ressentait en pensant aux choses qu’il prévoyait de faire si elle et ses acolytes faisaient mine de résister. Elle aurait pu ne pas tenir compte du fait qu’il appréciait cette situation.
— Je vais vous donner une seule chance, dit-elle en tendant une main. Donnez-moi la pierre. Libérez Lani. Si vous le faites maintenant, vous vivrez.
Quand le roi entendit ces paroles, il rit fort et longtemps.
— Je vais vous faire enchaîner et ce sera un plaisir.
Sophia baissa les yeux vers Sienne.
— Tue-le.
La chatte de la forêt bondit en avant en poussant un grognement et s’attaqua au souverain avec ses crocs et ses griffes. Dès le début de l’attaque, les trente hommes qui les entouraient bondirent mais les douze guerriers en armure dorée se ruèrent vers eux plus vite que n’importe quelle personne normale n’aurait pu le faire. Leurs armures avaient l’air faibles et décoratives, lourdes et peu maniables, mais elles résistaient aux tirs de mousquets et leur laissaient la possibilité d’éviter les coups d’épée.
Конец ознакомительного фрагмента.
Текст предоставлен ООО «ЛитРес».
Прочитайте эту книгу целиком, на ЛитРес.
Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.