Scott Kaelen - La Cité Ravagée

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Jalis secoua la tête. "Carrados ne compte pas. Ça fait toujours partie d'Himaera. Mais bien tenté, va, l'Homme au Chapeau."

Oriken agrippa le rebord de son chapeau et le souleva pour s'essuyer le front. "En vrai, j'ai beaucoup aimé ce temps en compagnie des moines sur cette île. Si ce n'était l'océan, ça ne me dérangerait pas de quitter Himaera pour aller m’y détendre. À écouter Jalis, Sardaya semble bien attrayant."

"Attrayant ?" Jalis éclata de rire. "Je n'en dirais pas tant. Le paysage est magnifique, certes. Les hommes et les femmes y sont beaux, pour la plupart. Leur culture est riche. Mais il y a la présence constante des reivers et des troupes d'Ashcloak qui passent de ville en ville pour collecter les impôts. Et puis, bien que la faune soit beaucoup plus variée dans l'Arkh, il en est de même des monstres. Et puis, il y a les— Eh !" Elle trébucha contre Dagra qui s'était arrêté net. "Dag, fais attention ! Ne me dis que tu as déjà besoin d'une pause ?"

Dagra lui toucha l'épaule et pointa devant. D'une voix sombre, il dit : "Je crois que nous avons atteint notre destination."

Ils venaient d'arriver au sommet d'un promontoire et devant eux s'étalait une vallée peu profonde qui s'ouvrait à perte de vue dans toutes les directions, son rebord remontant dans le lointain. Vers la droite, le murmure presque imperceptible de l'océan leur parvenait dans la chaude brise d'est, et devant eux...

Oriken siffla. "Alors ça , pour un mur."

Une ligne sombre découpait la lande au-dessus de la vallée, s'étendant presque depuis la côte occidentale pour disparaître derrière le paysage vallonné au loin à l'est. Les sommets des créneaux, blanchis par le soleil, pointant comme les dents abîmées de la mâchoire d'un incroyable géant, rappelait à Jalis l'ancien dieu de la pierre, Cherak. "D'accord," dit-elle, la voix étouffée par l'admiration, "je dois l'admettre, ce mur est plus grand et aussi plus laid que n'importe quel mur de mon pays. Sur ce point, vous m'avez battue."

Dagra serra son pendentif dans sa main. "Peu importe le mur," dit-il la voix serrée. "Regarde au-delà. C'est la cité." Il tourna un visage pâle dans la direction dont ils venaient d'arriver.

Jalis abrita ses yeux des rayons du soleil. Son regard dériva au-delà du mur vers le lointain, errant à travers le paysage nébuleux. "Oh," murmura-t-elle.

Au-dessus et bien au-delà des remparts déchiquetés, les sombres contreforts des derniers vestiges de la civilisation de l'Époque des Rois s'étendaient, à peine visibles dans l'horizon brumeux.

"La cité légendaire de Lachyla. Impressionnante." Oriken arracha ses yeux du spectacle pour regarder Jalis. "Ça met les choses en perspective, non ?"

"Que veux-tu dire ?" Elle avait les yeux fixés sur les tours, les flèches et les dômes qui marquaient le paysage comme des ampoules gonflées. La cité de Lachyla était impressionnante, mais de savoir que l'endroit était mort et vide depuis des siècles la fit frissonner.

"Ce que je veux dire," dit Oriken, "c'est que notre contrat pour cette babiole est dérisoire en comparaison à..." Il étendit les bras en direction de la cité au loin. "À ça ."

Dagra se retourna pour leur faire face. "J'étais persuadé que cet endroit n'était qu'un mythe," dit-il. "Juste une fable pour que les vieux puissent faire peur aux enfants."

"Et pour que les Tisseurs de Contes puissent faire peur à tout le monde ," dit Oriken.

"Eh bien, ça a marché. La légende de Lachyla me terrifiait à chaque fois que ma grand-mère nous la racontait quand on était petits." Dagra prit une inspiration en tremblant.

"Tu vas bien ?" Oriken demanda.

Jalis capta le regard de Dagra. "Eh," dit-elle doucement.

"Je sais. Je gère." Il s'éclaircit la gorge. Son visage se transforma en un masque de résolution. Il regarda Jalis, puis Oriken, et leur fit un petit sourire forcé. "Alors ? On va aller chercher cette foutue babiole ou non ? Oui ? Allons-y, alors !"

Dagra reprit sa marche sur la Route du Royaume. Oriken échangea un regard terne avec Jalis avant de lui emboîter le pas. Il avait l'habitude de cacher ses émotions sous un comportement désinvolte mais Jalis savait qu'Oriken luttait contre quelque chose à l'intérieur de lui, tout comme Dagra, et ce n'était pas seulement de se retrouver face à face avec une histoire de fantômes. D'après les bribes d'informations qu'elle avait glanées en cours de route, la légende de Lachyla était si fantaisiste que ni Oriken, ni Dagra ne pouvaient être certains que ce lieu existât vraiment. Les gens avaient tendance à user d'imagination pour faire apparaître une légende à partir de rien. Chaque légende avait une origine, aussi minuscule ou, en l'occurrence, aussi grande fut-elle. L'énorme cité devant elle n'était pas une surprise mais le temps avait le don d'exagérer les détails les plus petits de toute histoire.

Jalis lança un coup d'œil en direction du nord et, pendant un moment, un sentiment de solitude s'empara d'elle. De se retrouver si loin de toute civilisation et en présence d'une telle antiquité fit naître en elle une envie inattendue de retourner dans son propre passé. Mais cette envie fut éclipsée par l'atmosphère mélancolique qui s'échappait de Lachyla. Avec un soupir, elle suivit ses amis en direction de la Cité Ravagée.

La terre compacte de la route et des chemins commençait déjà à sécher après la - фото 15

La terre compacte de la route et des chemins commençait déjà à sécher après la récente averse, grâce aux rayons chauds de Banael qui était à mi-course de son voyage déclinant. Maros se tenait debout devant le Camelot Solitaire, ses mais posées sur la poutre de la clôture. Il ruminait tout en regardant les maisons et les échoppes familières en pierre et en bois, qui avaient été construites sans aucun souci de symétrie. C'était ainsi avec les migrants et les colons.

À travers les habitations, il regarda en direction des collines et des bois. Ses pensées étaient tournées vers Jalis, Oriken et Dagra, ses compagnons, avant qu'il ne fut forcé à raccrocher ses lames. Sa certitude que quelque chose clochait avait considérablement augmenté depuis qu'il avait entendu l'histoire de Jerrick. Et puis il y eut cette complication supplémentaire de Cela Chiddari qui avait passé l'arme à gauche...

"Patron."

"Agh !" Maros se retourna brusquement pour voir Henwyn debout près de lui. "Par les couilles en feu de Banael, mec ! Tu essaies de m'envoyer de vie à trépas ou quoi ?"

Le lancier vétéran réprima un sourire et inclina la tête en s'excusant. "Bonne nouvelle," dit-il. "Leaf est en route pour le quartier général et j'ai pu trouver un chariot et un conducteur. Je dis pas que deux mules nous ferons avancer plus vite mais je préfère ça que d'avoir à te porter sur mon dos si tu fatigues. Sans vouloir t'offenser, patron, mais tu es légèrement lourd même si ma force est légendaire."

"Ha !" Maros claqua une main sur l'épaule d'Henwyn, ce qui fit fléchir ses genoux d'un bon pouce. "Peu de mots plus vrais ont jamais été prononcés, Hen. Qui as-tu embauché ?"

"Le meunier. Wymar."

Maros grommela.

"Ouais, je sais. J'en ai essayé d'autres avant lui mais personne ne voulait risquer de s'aventurer au-delà des limites du Plateau avec rien de que des petits hameaux aux alentours. Wymar était le seul qui n'ait pas protesté d'office. L'appât du gain, sans aucun doute."

"Avec quelle facilité les gens d'ici oublient que les sabreurs leur facilitent la vie rien qu'en vivant dans cette ville. Par contre, quand il s'agit de rendre une faveur—"

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