Scott Kaelen - La Cité Ravagée
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Renfrey tenait à sa solitude. On avait bien le droit de s'asseoir seul et de prendre part aux plaisanteries de loin. Pas qu'il y avait beaucoup de plaisanteries avec la petite douzaine de clients du Camelot. Le connard de tenancier prétentieux là-bas dans le coin avait deux gardes du corps costauds qui lui tenaient compagnie. Les deux bûcherons qui mangeaient calmement dans le coin le plus éloigné n'avaient pas l'air amusant du tout. Et puis il y avait les sabreurs.
Ils ne leur pisseraient pas dessus même s'ils étaient en feu. Il fronça les sourcils en regardant sa chope de Redanchor, puis avala une gorgée de la bière corsée et reposa la chope avec un boum. Du liquide se heurta contre le rebord de la chope avant de retomber à l'intérieur. "Ouais," marmonna Renfrey, "reste où tu dois rester, toi, pourriture..."
Son regard fit un tour d'horizon, survola les lanciers qui étaient plongés dans une conversation à voix basse, puis sur l'énorme lourdaud qu'était le barman et enfin se posa sur la serveuse qui nettoyait une table au milieu de la salle. Jolies jambes. Crémeuses. Douces. Jolis seins, aussi . De jolies petites choses, qu'elles étaient, mises en valeur par sa tenue, petites oui, mais elles pointaient leur nez au-dessus du décolleté. Mais bon, pas grand-chose à dire à propos du visage . Renfrey reluquait la chair tendre qui enrobait la taille de la jeune fille.
La serveuse leva la tête et croisa son regard. Il lui fit un grand sourire et elle lui sourit en retour.
Oh, je me la ferais bien, comme un porc en rut , pensa-t-il tout en regardant son petit cul se balancer alors qu'elle s'éloignait. Il se lécha les lèvres et, de la langue, titilla un espace qu'il avait entre les dents.
La conversation depuis la table des sabreurs parvenait jusqu'à lui et Renfrey proféra un juron. Les sabreurs pouvaient aller pourrir dans la Fosse, pour autant qu'il s'en souciait, tous autant qu'ils étaient, petits prétentieux voleurs de femmes. Ils étaient un fléau dans cette ville. S'il y avait eu une autre taverne à la Folie de l'Aulne, il irait boire là-bas au lieu d'être au Camelot. Il prit une gorgée de bière et prêta l'oreille.
"...cette quantité de dari..."
"...je ne l'aurais pas pris, en ce qui me concerne..."
"Maros a dit..."
"Et si c'était vrai ?"
"Putain de sabreurs," grogna Renfrey. "Bons à putain de rien."
L'un d'eux, un barbu tout juste plus jeune que Renfrey, lança un regard en sa direction mais continua de discuter avec ses compagnons.
"Ouais, vas-y," dit Renfrey, élevant la voix. "Z'avez rien d'autre à foutre que de dire des conneries !" Cela attira leur attention.
"Je te demande pardon, Ren ?", dit le jeune barbu. "Est-ce qu'on t'a offensé de quelque manière que ce soit ?"
Renfrey ne connaissait pas le nom de ce bâtard. Mais il n'appréciait pas que celui-ci connaisse le sien . "Offensé ?" Il abattit sa chope sur la table, oscilla sur son tabouret et retrouva son équilibre. "Ouais, je dirais ça."
"Et comment est-ce qu'on t'a offensé, Maître Renfrey ?" dit la jeune fille assise près du barbu.
Maître ? Je suis un putain de maître, maintenant ? Je n'avais pas remarqué cette petite salope dans le coin. "Eh toi, la fille, on va d'abord commencer par ne pas m'appeler Maître ." Il dévisagea le barbu assis à côté d'elle. "Ni Ren , d'ailleurs. Qu'est-ce que t'en dis ?"
Alors que les sabreurs échangeaient des coups d'œil, une voix tonitruante provint depuis derrière le bar. "Tu mets les basses, Renfrey. Tu connais le règlement."
Il tourna son attention vers la vilaine brute qui dominait le comptoir comme un chêne. "Pas ton affaire, barman. Laisse-moi et cette bande discuter de ça, tu veux ?"
"Ah." Le sang-mêlé croisa les bras. "Alors c'est barman , maintenant, hein ? Tu m'as rétrogradé, là ?"
"De quoi ?" Renfrey fronça des sourcils pendant qu'un grand sourire fendait le visage meurtri de cicatrices de cet imbécile. " Maros ," se souvint-il. Ouais, c'était ça son nom. Pas que ça me préoccupe, hein, du moment qu'il me sert de la bière .
"Je vais te dire," dit Maros et Renfrey réalisa que tout bavardage avait cessé, "je vais te laisser m'appeler maître tavernier, juste une fois. Qu'est-ce que tu en penses, gars ?"
Renfrey partit d'un grand rire, ce qui fit le postillonner. "Et qu'est-ce que t'en penses si je continue à t'appeler barman ? Qu'est-ce que t'en dis, barman ? J'ai entendu une fois qu'on t'appelle aussi la Montagne. T'as plus l'air aussi imposant maintenant, hein ? À ce qu'il paraît, tu t'es écroulé."
Maros plissa des yeux. Il se leva et, lentement, délibérément, déploya toute sa hauteur. "Ouais, la montagne s'est peut-être écroulée," dit-il d'une voix contenue, "mais j'ai pas encore fini de tomber."
Renfrey ricana. "Paraît que c'est une bestiole qui t'a abattue, tout comme c'est un bœuf a violé ta mère." Il voulut attraper sa chope mais ses doigts échouèrent sur le rebord. Le récipient en bronze s'inclina et son contenu se renversa sur la table en une flaque mousseuse. Il regarda la chope rouler vers le bord et tomber au sol dans un fracas.
BOUM. Scratch. BOUM. Scratch ...
Il leva les yeux pour chercher la source de ce vacarme. Le tavernier souleva la trappe au bout du comptoir, claudiqua vers la grande salle et se dirigea tout droit sur Renfrey.
"Merde."
"Tu sais ce qui arrive aux petits merdeux qui se trouvent sur le chemin d'une Montagne qui s'écroule ?" Scratch. BOUM . Maros domina Renfrey de toute sa stature. "Ils s'écrasent."
Deux mains énormes le soulevèrent du sol. Il planta ses doigts dans les bras en troncs d'arbre. Il fut pris de tournis et ne voyait plus le monstre que de sa vue brouillée. "Putain d'ogre !" cria-t-il. "Au secours !" Le contenu de son estomac menaçait de se répandre alors qu'il virevoltait de droite et de gauche.
"Dehors !" tonna l'ogre dans son oreille.
Il vola. Il vola littéralement dans les airs. Une lumière brillante l'aveugla et il réalisa vaguement qu'il regardait le soleil.
"Aveia douce et bénie !" cria-t-il. Puis il toucha terre, expulsa un jet de bière et perdit connaissance.

La frustration s'emparait de Maros à mesure que les minutes s'écoulaient. Le Camelot avait été débarrassé du reste de sa clientèle et il avait tiré le verrou aux portes battantes pour empêcher toute intrusion. Les seuls qui se trouvaient maintenant dans la salle étaient Henwyn et Leaf, tous les deux victimes des propos agressifs de Renfrey, et ils étaient assis avec Luthan pendant l'une de ses rares pauses.
Il s'empara de son tabouret et les rejoignit en claudiquant. "Termine cette phrase," dit-il à Leaf. "Quand un sabreur a un pressentiment..."
Avec un sourire, Leaf regarda les quatre hommes tour à tour. "C'est qu'elle a probablement raison."
Henwyn rit. S'adressant à Maros, il dit : "Tu parles de Jalis et des autres, là."
Maros hocha la tête.
"Écoute," dit Henwyn, "je suis disponible en ce moment et Leaf s'en va pour la Baie de Brancosi. Si ça peut te rassurer, je peux aller les trouver. Ça t'en coûtera un peu, bien sûr."
Luthan s'accouda à la table. "Si tu loues un chariot, tu pourrais les rattraper en quelques jours."
Maros réfléchit. "C'est moi qui les ai mis dans cette situation en acceptant le contrat. Si quelqu'un doit les ramener, ça me revient. J'ai pu aller à Balen et en revenir, je peux bien m'aventurer jusqu'au Terres Mortes." Il surprit le regard qu'Henwyn échangea avec Luthan pendant que Leaf regardait ailleurs l'air de rien. "Oh, je sais ce que vous pensez tous les trois. Vous êtes en train de penser que je n'ai aucune chance de les rattraper."
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