Scott Kaelen - La Cité Ravagée
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Oriken attrapa l'ermite par les poignets et tira le corps vers l'intérieur du tunnel, tout en restant sur ses gardes. L'obscurité était totale, mais les entrées de mine, il les connaissait bien. Cinquante pas plus loin, le tunnel faisait un angle ; il laissa le corps dans le coin. Pendant près d'une minute, il se tint debout là à regarder dans les ténèbres, des pensées tentant de se former à l’orée des émotions qu'il ressentait.
"Orik !" La voix de Jalis retentit dans le tunnel. "Tu vas bien ?"
"Ça va," dit-il. Il jeta un dernier regard vers les ténèbres et se retourna pour rejoindre ses amis.
"Tu n'avais pas besoin de partir si loin," dit Dagra alors qu'Oriken approchait de l'entrée.
"Je ne suis pas allé loin. J'étais juste en train de penser."
"Tu choisis de ces endroits, toi, pour faire de l'introspection," fit Jalis. "Dans une mine abandonnée, dans le noir, à côté d'un cadavre."
"Un peu de respect s'il te plaît, jeune fille," intervint Dagra. "Cet homme était vivant il y a encore quelques minutes."
"C'est lui qui nous a attaqués," dit Jalis, "pas nous. Tu t'es défendu. Tu n'as rien à te reprocher."
"Je n'avais pas à le tuer."
"Non, mais tu ne pouvais pas savoir s'il était dangereux, ni même s’il était humain, après il aurait été trop tard. Ne te blâme pas pour ça. Nous avons encore du chemin à faire et nous devons rester aussi affûtés que nos armes."
Dagra marmonna une sorte de reconnaissance. "J'aimerais que cette satanée pluie s'arrête, qu'on puisse s'en aller."
Jalis sourit. "Voilà qui est mieux."
Oriken s'assit par terre, le dos contre le mur.
Jalis s'assit à nouveau près de lui, les jambes croisées. "Quelque chose qui ne va pas ?"
"Non, rien."
Elle étudia son visage. "Eh, c'est à moi que tu parles. Je peux voir ton âme."
Il ricana. "Ah pas de souci, je n'en ai pas."
Dagra les rejoignit. "Tu n'es pas obligé de croire aux Dyades pour avoir une âme," dit-il. "Tout le monde en a une. Même toi."
"Ouais, peut-être." Oriken tourna les yeux vers les ténèbres de la mine.
" Oui , tout à fait," insista Dagra.
"Je ne crois en aucun de tes dieux, Dag. Tu le sais. Ni aux Dyades. Ni au Liés. Ni à aucun d'entre eux."
"Eh bien, peut-être qu'ils croient en toi."
"Oh, par pitié !" Oriken se remit sur pied et lui lança un regard noir. "Tu ne peux pas arrêter avec ça, juste pour une fois ?"
Jalis se leva et se plaça entre eux. "Je ne sais pas comment vous avez fait pour rester amis toutes ces années," dit-elle, les rabrouant tous les deux d'un regard sévère.
Dagra agita la main avec mépris. "Ouais, moi non plus."
"Moi, je sais," dit Oriken. "Je dois..." puis il décida de ravaler ses mots et de garder le silence.
Dagra tourna lentement la tête. Il posa sur Oriken un regard sinistre. "Ne t'arrête pas là," dit-il calmement. "Tu penses encore que tu me dois quelque chose ? Ce que j'ai fait pour toi, je l'ai fait trop tard. J'avais eu une chance, je ne l'ai pas saisie. Tu ne me dois rien."
Imbécile ! Oriken se réprimanda lui-même. Tu ne pouvais pas la fermer. "Écoute, Dag, je suis désolé. Ce n'était pas ce que je pensais—"
"Ce n'était pas ce que tu pensais," se moqua Dagra. "Tu ne pensais pas. C'est bien ça, ton problème, Oriken. Tu ne penses jamais ." Avec un soupir, il se rassit par terre.
Oriken le regarda mais Dagra garda le silence et ses yeux fixés sur le mur d'en face, ses doigts enserrant le pendentif de son collier. Quand Oriken se tourna vers Jalis, celle-ci le regardait avec calme. Se retenant d'allumer un rouleau de tobah, il secoua la tête et partit errer dans les ténèbres. L'atmosphère entre Dag et lui n'avait pas été si tendue depuis longtemps. Cet endroit semblait les atteindre tous les deux.
Chapitre Quatre
Pierres des Temps Passés

"Les filles, qu'est-ce que vous allez faire aujourd'hui ?"
Eriqwyn étouffa un soupir et avala la dernière cuillerée de soupe pour faire taire la réponse désinvolte qu’elle faillit adresser à sa mère.
De l'autre côté de la table, sa sœur lui lança un coup d'œil. "J'imagine que ce sera un jour comme les autres," dit Adri. "Nous sommes contentes que tu sois avec nous pour le petit-déjeuner, Mère. Tu as bien dormi ?"
Leur mère fit un bref hochement de tête envers Adri, puis ses yeux prirent une expression vide et elle se pencha vers sa nourriture.
"La voilà repartie dans son monde," murmura Eriqwyn.
Adri se racla la gorge. "Comment s'en sortent les jeunes chasseurs à leur entraînement ?"
"La plupart sont prometteurs mais ils ont encore du chemin à faire, et ils ne seront chasseurs que lorsque je l'aurai décidé ainsi."
Adri lui lança un regard ferme. "Ma sœur, en tant que chef de cette communauté, voilà une décision qui passera par moi."
Eriqwyn pencha la tête en signe de déférence. "Bien sûr. Mais, dis-moi une chose, Adri. En tant que Première Gardienne, recruter les stagiaires relève de ma responsabilité mais, au nom de la lande verte de la déesse, pourquoi as-tu insisté pour enrôler Demelza ?"
"Ah, oui. Demelza." Adri eut un petit sourire forcé. "Ton aversion pour cette fille est évidente, je sais que tu ne l'aurais jamais acceptée, autrement. J'avoue qu'il y a quelque chose en elle qui me met également mal à l'aise mais elle est inoffensive et je crois qu'elle a du potentiel."
"Wayland et toi lui trouvez quelque chose que je ne vois vraiment pas," dit Eriqwyn. "Sa progression est lente et son manque d'attention est flagrant."
Adri posa sa cuillère dans son bol vide. "Ça ne veut pas dire qu'elle ne peut pas apprendre. Elle vit seule, Eri. Elle s'est montrée autonome depuis la mort de la vieille Ina. Je l'ai vue revenir au village avec des lapins, des faisans et des paniers remplis de crabes. Une fois, je l'ai vue tirer un nargut adulte jusqu'à sa cabane."
"Eh bien, je ne sais pas comment elle a fait pour les attraper sans filet, sans piège et sans savoir se servir d’une flèche. Ce qu'elle semble capable d'accomplir n'a rien à voir avec les talents que j'ai pu observer. Je ne pense pas qu'elle a ce qu'il faut." Eriqwyn haussa des épaules. "Peu importe. Wayland en est responsable. Si quelqu'un peut en faire un chasseur, c'est bien lui. Il aime bien Demelza et sa patience est sans égale."
"Wayland est un Gardien émérite. Tout comme Linisa." Adri se leva de sa chaise et se pencha par-dessus la table pour prendre le bol d'Eriqwyn. "À vous trois, vous êtes sans doute l'équipe de Gardiens la plus compétente que le village ait jamais connue. Le Ruisseau du Vairon est bien protégé."
"C'est bon de l'entendre dire, ma sœur." Mais protégée de quoi donc ? Tandis qu'Adri quittait pièce, Eriqwyn se leva et jeta un coup d'œil à sa mère. "Je sors cueillir des fleurs, Maman," dit-elle, s'en voulant de prononcer ces mots plus par moquerie que par gentillesse.
Sa mère leva les yeux vers elle et croisa son regard. Malgré les années passées prisonnière de ses souvenirs, pendant un court instant, le fantôme de la femme qu'elle avait été apparut dans ses yeux. "D'accord, ma chérie," dit-elle avec un léger sourire. "Amuse-toi bien."
S'amuser. Eriqwyn médita sur ce mot tout en quittant la pièce. Comme si la vie se résumait, comme avant, à sauter à la corde et cueillir des fleurs. J'ai grandi, Mère. Adri aussi. Ça fait longtemps qu'on a oublié ce que c'est de s'amuser .
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