Scott Kaelen - La Cité Ravagée

Здесь есть возможность читать онлайн «Scott Kaelen - La Cité Ravagée» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Cité Ravagée: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Cité Ravagée»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Cité Ravagée — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Cité Ravagée», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mallak s'enferma dans la salle du trône et s'assit sur le siège richement décoré, écoutant les grattements aux portes de sa famille et de ses sujets trépassés. Après un moment, ils s'égarèrent et le laissèrent seul. Il y avait sur la table de la salle du trône un modeste festin mais la nourriture était gâtée, le vin avait tourné âcre, et le roi fut pris de désespoir lorsqu'il réalisa la puissance de la malédiction de la déesse.

Les jours passèrent et, sans eau ni nourriture, Mallak s'affaiblit. Il se mit à manger les fruits pourris et à boire le vin gâté mais son estomac ne pouvant supporter ni l'un ni l'autre, et il vomit tout ce qu'il avait avalé.

Le temps se perdit dans la salle du trône sans fenêtre, marqué seulement par son sommeil agité sur le sol froid en pierre. Assoiffé et affamé, Mallak maudit le nom de la déesse pour ce qu'elle lui avait infligé.

Dans son profond désespoir, il finit par comprendre ses erreurs. Tout ce qu'il avait voulu était de protéger sa cité et son peuple du poison des autres royaumes, mais cette protection les avait étouffés. Les ennemis de Lachyla ne hantaient plus les royaumes himaeriens. Les créatures qui erraient dans les rues et dans les couloirs du château n'étaient pas les vrais monstres. Le vrai monstre, il le savait, s'était enfermé dans la salle du trône.

"Valsana, aie pitié," murmura Mallak d'une voix réduite à un petit croassement sec. Mais aucune pitié ne vint. Sur son trône, il se lamenta et même le désespoir l'abandonna. Tourmenté par les murmures des morts, le Roi Mallak Ammenfar passa de vie à trépas.

La déesse lui avait donc accordé ce qu'il avait tant convoité. Le cadeau qu'elle lui fit fut la domination sans partage sur Lachyla, sans même la finalité de la mort pour l'usurper, car le seul maître de l'éternité... est la mort elle-même.

"Nous avons besoin d'un abri", dit Jalis de sous son capuchon, ramenant Oriken au présent. "Les nuages s'’épaississent et la pluie redouble."

"Si mes yeux ne me trompent pas," dit Dagra, "c'est peut-être un refuge là juste à l'horizon." Il pointa un doigt dans le paysage brumeux.

Oriken pouvait juste distinguer les formes de plusieurs petites habitations à travers le mur de pluie. "C'est bien notre veine."

"Ouais", souffla Dagra. "Peut-être bien."

Comme ils reprirent leur marche, Jalis dit : "Au moins, sans forêt autour, il n'y aura pas de cravants cette fois-ci."

Dagra approuva d'un grognement. "Restons sur nos gardes, cependant. Qui sait quelles autres surprises les Terres Mortes peuvent nous réserver."

L'estomac d'Oriken gargouilla. Un toit et un peu de repos sont les bienvenus, mais je préférerais un lapin rôti. Je n'ai pas vu la moindre trace de ce qu'on pourrait appeler un repas . Mais comme ils approchaient des bâtiments, ses espoirs s'amenuisèrent. Les trois cabanes en bois étaient à un stade avancé de délabrement, et plusieurs constructions, plus petites, n'étaient guère plus que des tas de bois en décomposition. Les toits étaient partiellement effondrés, les portes manquaient ou étaient à moitié enfoncées dans le sol, et l'intérieur des bâtiments était envahi par la végétation et l'eau.

Oriken dégaina son sabre et se dirigea vers la cabane la plus éloignée, laissant Dagra et Jalis inspecter les bâtiments les plus proches. Une brève inspection confirma qu'ils ne pourraient pas s'en servir comme abri et qu'il n'y avait rien qui vaille la peine d'être récupéré des restes des meubles véreux qui s'y trouvaient. Il s'approcha du côté effondré de la cabane, serpentant entre les débris recouverts de mousse. Derrière le bâtiment, plusieurs arbres courts et épineux poussaient au pied d'une butte à l'abri du vent ; derrière ceux-ci, il vit contre le flanc de la colline une ouverture faite de main d'homme, dont les poutres en bois était gondolées.

"Il y a une mine par ici !" cria-t-il par-dessus son son épaule.

Jalis apparut un instant plus tard. "Fais attention."

Oriken inspecta l'entrée de la mine et regarda à l'intérieur. Avec un haussement d'épaule, il franchit le seuil. Les premières poutres portantes étaient visibles sur une courte distance ; puis, le reste du tunnel s'enfonçait dans les ténèbres. Il entra de quelques pas puis s'accroupit pour tâter le sol de ses doigts. Rassuré que le sol fut sec, il fit tomber son bardas par terre et posa son ceinturon par-dessus, puis il s'assit en s'adossant à la paroi du tunnel.

Jalis se précipita dans l'entrée et repoussa sa capuche avec un soupir. Un instant plus tard, Dagra entra derrière elle, secouant les gouttes de pluie de son manteau. Dehors sur la lande, le vent soufflait et la pluie tombait plus fort.

Une fois débarrassée de son équipement, Jalis s'assit les jambes croisées à côté d'Oriken. "Dès que la pluie s'arrêtera, on repartira."

"Là où il y a une mine, il devrait se trouver un village non loin," dit Oriken.

Dagra émit un grognement indistinct. "Ce village sera dans le même état que ces cabanes de mineurs au dehors. Ces maisons aux abords n'avaient l'air désertées que depuis quelques décennies mais cette mine a été abandonnée depuis au moins cent ans."

"Il a raison," dit Jalis. "Pas grand-chose à en attendre. Et puis, les bois ici sont beaucoup plus clairsemés ; ce qui est bien, c'est qu'on a peu de chance d'y rencontrer des cravants."

"Voilà," marmonna Dagra en passant devant eux. "Plus de surprises. Moi, ça me va." Il laissa tomber son bardas contre le mur et s'assit à côté, posant son glaive sur son giron.

Oriken observait les bâtiments en ruines dehors. Il se demandait comment pouvaient bien être les mineurs de l'époque, s'ils avaient été comme son père. Gonflant ses joues, il regarda dans la direction opposée, dans les ténèbres du tunnel. "Eh, attendez," souffla-t-il. "Est-ce que... Dag, fais attention !"

Une forme s'élança vers Dagra. Il se remit sur pied en un éclair pour faire face à l'attaque, coupant l'air de son épée en direction de la forme sombre. Avec un grognement, l'attaquant attrapa Dagra par le cou ; celui-ci planta son glaive dans l’estomac de son assaillant, imprimant à la grande lame un mouvement vers la poitrine. Les mains autour du cou de Dagra se relâchèrent et son assaillant s'affaissa sur lui. Il arracha la lame de la forme qui s'effondra au sol. Tout cela n'avait pris que quelques secondes, mais Oriken et Jalis avait dégainé leurs armes et se tenaient prêts à les faire tous sortir du tunnel. Le moment s'étira mais rien ne vint. Oriken lança un regard en direction de Dagra dont les yeux fixaient le corps à ses pieds.

Puis, Oriken fit de même. "Merde," dit-il en découvrant le corps recouvert d'une peau sale et couverte de plaies, la longue chevelure poisseuse et la barbe hirsute d'un homme nu.

Dagra grogna, marcha jusqu'à l'entrée et regarda au dehors dans la pluie.

"Un ermite ?" se demanda Jalis. "Y en a-t-il d'autres au fond de la mine ?"

"Un imbécile, en tout cas", dit Oriken. "Qu'est-ce qui lui a pris ?"

"Nous avons envahi son habitation." Dagra continuait de leur tourner le dos. "Il ne faisait que se protéger."

Jalis secoua la tête. "Nous ne l'avons pas menacé," dit-elle à Dagra.

"Nous devrions le brûler."

Oriken lança les mains en l'air. "Excellente idée. Je vais aller chercher du bois pour faire du feu. Hein, c'est pas ce qui manque, en plus, il ne pleut pas une goutte."

"Très bien !" Dagra se tourna vers eux. "Au moins, tirons-le plus vers l'intérieur, si nous devons rester un peu."

"Ouais, ça je peux le faire," dit Oriken en essayant de masquer son sarcasme.

Dagra le fixa du regard puis, après quelques instants, fit un bref signe de la tête.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Cité Ravagée»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Cité Ravagée» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Cité Ravagée»

Обсуждение, отзывы о книге «La Cité Ravagée» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x