Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— Est-ce qu’il n’est venu aucune lettre pour moi ? dit-elle au laquais qui apportait les papiers. — Non, madame. — En êtes-vous sûr ? informez-vous s’il n’est venu personne me demander. Il ressortit, et revint bientôt en disant : non, madame, personne. C’est cruel, c’est étonnant, dit-elle à voix basse en retournant vers la fenêtre. Elinor la regarda avec inquiétude. Oh ma mère ! pensait-elle ? combien vous avez eu tort de permettre un engagement de cœur entre une fille si jeune et si passionnée et un jeune homme si peu connu et si mystérieux. — Chère Maria, dit-elle à sa sœur, vous êtes mal à votre aise, je le vois, et je le comprends.

— Pas du tout, dit Maria en s’efforçant de sourire, je n’éprouve qu’une impatience très-naturelle en vérité ; mais je n’ai pas le moindre doute, et je serais très-blessée qu’on me témoignât la moindre défiance sur un ami que j’estime autant que j’aime, et qui m’expliquera sûrement aujourd’hui ce qui m’étonne sans me fâcher. Elinor se tut ; qu’aurait-elle pu dire ? mais elle se promit si Willoughby ne paraissait pas de quelques jours de représenter à sa mère la nécessité de parler à Maria.

Madame Palmer et une amie intime de madame Jennings, qu’elle avait rencontrée, vinrent dîner et passer la soirée avec elles. La complaisante Elinor consentit à faire un wisk avec ces dames. Maria ne savait aucun jeu, et n’était pas complaisante. Sa soirée, bien plus pénible que celle de sa sœur, s’écoula dans le trouble, l’anxiété, et le tourment d’une attente sans cesse trompée. Elle essaya de lire, mais sans le pouvoir ; son ouvrage de broderie n’eut pas plus de succès. Elle rêva au coin du feu, se promena, de la porte à la fenêtre, soupira beaucoup, et fit bien pitié à sa sœur.

CHAPITRE XXVII.

Table des matières

— Si le temps continue d’être aussi beau pour la saison, dit madame Jennings en déjeûnant, sir Georges ne quittera pas encore Barton ; il lui en coûterait trop de perdre un jour de chasse.

— Ah ! c’est vrai, s’écria Maria avec gaîté, et en courant à la fenêtre pour examiner le temps, je n’y avais pas pensé. Ces beaux jours d’hiver doivent inviter tous les chasseurs à rester à la campagne. Cette idée releva ses esprits et lui rendit tout son espoir. Willoughby chasseur déterminé, n’était sûrement pas à Londres ; il n’avait pas reçu sa lettre. Son absence, son silence étaient expliqués ; et tous les nuages élevés dans l’âme de Maria furent dissipés. Madame Jennings avait eu là une heureuse idée.

— Il est sûr, dit Maria en s’asseyant à la table du déjeûner, et en prenant une tartine qu’elle mangea avec appétit, il est sûr qu’il fait un délicieux temps de chasse ; comme ils doivent être heureux ! mais j’espère cependant… je crois, veux-je dire, qu’il ne durera pas long-temps ; dans cette saison, c’est impossible. Nous aurons bientôt de la neige, de la gelée, qui rappellera tous les chasseurs et tout le monde en ville. Cette extrême douceur de temps ne peut pas durer ; dans un jour ou deux peut-être il y aura du changement : voyez comme le jour est clair ! il peut geler cette nuit, et demain…

— Et dans peu de jours nous aurons sir Georges et lady Middleton, dit Elinor pour détourner l’attention de madame Jennings. Actuellement, pensait-elle, je suis sûre que Maria écrira à Haute-Combe par le courrier de ce soir.

Écrivit-elle en effet ? c’est ce qu’il fut impossible de découvrir. Mais elle continua d’être de très-bonne humeur ; heureuse de penser que Willoughby était à la chasse, plus heureuse encore d’espérer qu’il arriverait bientôt.

La matinée se passa en course chez des marchands, ou à laisser des cartes chez les connaissances de madame Jennings pour les informer de son retour en ville. Maria qui n’avait plus la crainte de manquer Willoughby en sortant, ou l’espoir de le rencontrer dehors, alla où l’on voulut et fut assez bonne enfant. Mais sa principale occupation était d’observer la direction du vent et les variations de l’atmosphère. Ne trouvez-vous pas qu’il fait beaucoup plus froid qu’hier, Elinor, lui disait-elle ? cela augmente sensiblement ; je suis sûre qu’il gêlera cette nuit, et… Elle se taisait ; mais Elinor achevait intérieurement sa phrase, et les chasseurs rentreront en ville. Elle était en même temps amusée et peinée de cette vivacité de sentiment qui faisait passer tour-à-tour sa sœur du désespoir à la joie, et rapporter tout à l’unique objet dont elle était occupée.

Quelques jours se passèrent sans gelée et sans Willoughby ; et Maria les trouva longs et ennuyeux. Ni elle ni Elinor ne pouvaient cependant se plaindre en aucune manière de leur genre de vie chez madame Jennings ; il était tout autre qu’Elinor ne l’avait imaginé. La maison située dans le beau quartier de Berkeley-Street était montée sur un grand ton d’élégance et d’aisance. À l’exception de quelques vieilles connaissances de la cité, dont lady Middleton n’avait pu obtenir l’expulsion, toute la société de madame Jennings était très-distinguée. Elle présenta ses jeunes amies de manière à leur attirer mille politesses. La figure très-remarquable de Maria, les grâces d’Elinor, leur gagnèrent bientôt l’admiration et l’amitié de tous ceux à qui madame Jennings les présentait. Mais dans les premiers temps de leur séjour à Londres leurs plaisirs se bornèrent à quelques rassemblemens peu nombreux, soit chez madame Jennings, soit ailleurs, où Elinor faisait tous les soirs un grave wisk, tandis que Maria s’ennuyait à la mort, en comptant les jours et les heures, en soupirant après les frimats qui devaient lui ramener son ami.

Le colonel Brandon ayant reçu une invitation de madame Jennings pour tous les jours, n’en laissait point passer sans venir prendre le thé avec ces dames, lorsqu’elles restaient à la maison. Il regardait Maria ; il parlait à Elinor, qui le trouvait chaque jour plus aimable et plus intéressant, et qui voyait avec un vrai chagrin que son amour pour Maria, loin de diminuer le moins du monde, augmentait visiblement. Il lui parlait peu ; mais ses regards ne l’abandonnaient pas ; il suivait tous les mouvemens de cette figure si belle, si expressive, paraissait au ciel lorsqu’elle lui adressait la parole, et tombait dans une sombre mélancolie, quand elle ne lui parlait pas.

Environ une semaine après leur arrivée en ville, en rentrant un matin après une promenade en voiture, elles trouvèrent une carte sur la table avec le nom de Willoughby. Maria la saisit avec une émotion qui fit craindre à sa sœur qu’elle ne se trouvât mal ; Bon Dieu, s’écria-t-elle, quel bonheur, il est enfin à Londres ! Mais quel chagrin qu’il soit venu pendant notre absence ! et que je suis fâchée que nous soyons sorties ce matin ! Des larmes remplirent ses beaux yeux. Elinor très-touchée, lui dit, qu’il reviendrait sûrement le lendemain. J’en suis sûre à présent, dit Maria en pressant contre son cœur la précieuse carte. Madame Jennings entra ; elle s’échappa en emportant avec elle la carte et le nom qui lui annonçait un bonheur si passionnément désiré. Elinor fut contente et de la joie de Maria et de pouvoir enfin étudier Willoughby. Mais Maria reprit toutes ses agitations à un plus haut degré ; elle n’eut plus un instant de tranquillité. L’attente de voir d’un instant à l’autre entrer cet être adoré, la rendait incapable de tout. Elle ne parlait ni n’écoutait plus, et dès le lendemain, elle refusa positivement, sur un léger prétexte, d’accompagner madame Jennings et sa sœur à la promenade accoutumée du matin. Elinor n’insista pas et n’osa refuser à madame Jennings d’aller avec elle ; mais malgré tous ses efforts elle fut presque d’aussi mauvaise compagnie que l’aurait été sa sœur. Elle ne pouvait détourner ses pensées de la visite de Willoughby, dont elle n’avait aucun doute ; elle voyait, elle sentait l’émotion de Maria, et regrettait de n’être pas avec elle pour la soutenir, et pour juger avec plus de calme les dispositions de Willoughby.

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