La finance au service de l'Afrique
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La microfinance est souvent la seule source officielle de financement pour certains groupes, tels que les pauvres, les femmes et les plus petites entreprises. C’est pourquoi elle joue un rôle essentiel dans la relance économique inclusive. Le chapitre 2examine la situation actuelle des secteurs de la microfinance en Afrique. Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a réalisé des progrès notables dans le développement de l’inclusion financière, principalement grâce à l’expansion des services financiers numériques. Toutefois, d’importantes lacunes subsistent dans l’accès au financement, en particulier parmi les plus pauvres, les femmes et les personnes vivant dans des zones rurales difficiles d’accès. Diverses institutions fournissent des services de microfinance. Il peut s’agir de banques commerciales, d’institutions de microfinance commerciales et réglementées, de prestataires informels ou d’organisations non gouvernementales. Les institutions formelles de microfinance constituent une source de financement importante et ont desservi plus de 6,3 millions de personnes en Afrique en 2018, dont 64 % étaient des femmes et 60 % habitaient en milieu rural[ 6]. Les organismes africains de microfinance ont réagi à la crise liée au COVID-19 en prenant plusieurs mesures de soutien aux emprunteurs, dont un usage extensif des moratoires, ainsi que des mesures opérationnelles, telles qu’un recours accru aux canaux numériques. Les décideurs politiques leur ont apporté leur appui en adoptant des pratiques accommodantes sur le plan réglementaire et d’autres initiatives, bien qu’ils semblent avoir été moins proactifs que les instances réglementaires d’autres régions. Le secteur de la microfinance en Afrique a évité une crise de liquidités pendant la pandémie grâce à la résilience des institutions de microfinance, à leurs démarches volontaristes et à l’appui des décideurs politiques. Toutefois, la qualité des actifs semble avoir diminué plus fortement que dans d’autres régions et pourrait menacer la solvabilité des petits établissements en particulier (à savoir ceux de deuxième et troisième rang). Les plus grandes institutions de microfinance (celles de premier rang) sont mieux placées pour résister à la crise et semblent développer leur activité de prêt plus rapidement que leurs homologues dans d’autres régions. Inversement, la nécessité de reconstituer les volants de fonds propres pourrait freiner l’activité de prêt, même parmi les institutions plus solides.
Le capital-investissement en Afrique est très limité par rapport à d’autres régions[7], mais il joue un rôle important dans le soutien aux jeunes entreprises innovantes et aux nouvelles industries en fournissant un financement « patient », qui absorbe les risques. Les fonds de capital-investissement et de capital-risque ont donc un rôle majeur à jouer pour appuyer les secteurs des énergies renouvelables et de l’économie numérique, entre autres. Le chapitre 3fait le point sur la situation des secteurs du capital-investissement en Afrique. À partir des données de la Global Private Capital Association, l’analyse montre que la pandémie a inversé une tendance à la hausse des levées de fonds de capital-investissement ciblant l’Afrique, qui sont tombées à 2,3 milliards d’USD en 2020, soit une baisse de 34 % par rapport à 2019. L’effet sur la valeur des opérations a été moindre : les sociétés de capital-investissement ont investi plus de 3,7 milliards d’USD en Afrique en 2020. Toutefois, la faiblesse prolongée des levées de fonds rendra probablement difficile le maintien de volumes d’investissement élevés à l’avenir. Au-delà du niveau des levées de fonds, les marchés africains sont confrontés à d’autres défis – le faible degré de développement du secteur financier, la rentabilité habituellement basse des investissements non cotés et la valorisation élevée des actions –, qui font qu’il peut être difficile de repérer des opportunités d’investissements rentables sur les marchés privés. Les marchés africains offrent malgré tout des possibilités attrayantes pour les capital-investisseurs, telles que la masse croissante des actifs nationaux sous gestion, la performance relativement élevée des investissements répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, ou encore le développement de la classe consommatrice. Ainsi, malgré les défis, les secteurs du capital-investissement ont la possibilité de soutenir une reprise intelligente, verte et inclusive en aidant les jeunes entreprises innovantes à conserver l’accès au financement et en fournissant une source de financement pour les investissements verts et numériques. Les institutions de financement du développement jouent un rôle plus important dans le capital-investissement en Afrique que sur d’autres marchés émergents et en développement, une singularité qui s’est encore accentuée pendant la pandémie, alors que les autres bailleurs de fonds agissaient avec prudence. Ces institutions devraient maintenir un rôle notable en assurant que les financements continuent d’être acheminés vers des entreprises à fort potentiel pendant la reprise, à un moment où l’incertitude demeure élevée.
La transformation numérique des secteurs financiers africains présente un énorme potentiel de stimulation du développement et de la croissance, même si les risques qui y sont associés doivent être gérés de manière appropriée. Comme expliqué au chapitre 4, le passage au numérique, en particulier l’adoption rapide de l’argent mobile, a été un moteur clé de l’inclusion financière en Afrique. La transformation numérique des services financiers africains a été portée par de nouveaux entrants dans les secteurs financiers africains. Toutefois, l’ enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique révèle que les secteurs bancaires de l’Afrique subsaharienne élargissent leur offre numérique et que cette évolution a été accélérée par la pandémie. Parmi les banques interrogées, la plupart ont indiqué que la pandémie les avait amenées à accélérer le rythme de la transformation numérique et que ce changement serait permanent. Des possibilités d’élargir encore l’accès au financement via les canaux numériques existent et la gamme des services disponibles se diversifie. Cependant, les cadres réglementaires africains ne tiennent pas encore suffisamment compte de l’augmentation des risques macrofinanciers liés à la transformation numérique. Selon l’analyse du Centre de développement de l’OCDE, prise en compte dans ce chapitre, la mise en place d’un environnement réglementaire favorable au niveau national et le renforcement de la coopération réglementaire régionale peuvent renforcer l’adoption de services financiers numériques et réduire les risques associés. Pour que la transformation numérique apporte les avantages escomptés sur le plan de la croissance inclusive, des investissements importants seront nécessaires. Les solutions et les prestataires de services financiers numériques en Afrique suscitent déjà un vif intérêt de la part des investisseurs, mais le resserrement des conditions de financement dans le sillage de la pandémie de COVID-19 risque de ralentir leur développement. Les investissements dans les infrastructures numériques, l’assistance technique et les formations destinées aux institutions financières, aux régulateurs et aux utilisateurs de services financiers seront également nécessaires pour permettre à la transformation numérique des secteurs financiers de réaliser son plein potentiel de développement.
L’Afrique et ses secteurs financiers sont fortement exposés aux risques liés au dérèglement climatique. Les secteurs financiers doivent jouer un rôle clé dans le financement de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à leurs effets. Le chapitre 5démontre que le verdissement des secteurs financiers africains est essentiel pour mobiliser des capitaux supplémentaires dans la lutte contre les changements climatiques. L’analyse réalisée par l’Overseas Development Institute du Royaume-Uni et la BEI montre que le nombre et le montant des émissions sur le marché africain des obligations vertes augmentent presque chaque année. Toutefois, ce marché n’a pas encore déployé tout son potentiel, car il reste peu développé par rapport aux marchés équivalents dans d’autres régions. Les changements climatiques et la transition énergétique représentent des risques notables pour l’activité des banques africaines. L’ enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique révèle que les banques africaines sont de plus en plus conscientes de la nécessité de faire face aux risques que représente le dérèglement climatique et commencent à tirer parti des possibilités qu’offre la finance verte. Par exemple, 54 % des banques interrogées considéraient déjà le climat comme un enjeu stratégique[ 8], et un peu plus de 40 % d’entre elles avaient du personnel travaillant sur les perspectives liées au climat. D’autres institutions financières, notamment dans la microfinance, les capitaux privés et les assurances, comblent également des lacunes du marché dans le domaine de la finance verte, tandis que les décideurs soutiennent ces développements par des interventions réglementaires, un soutien technique et des financements, avec des initiatives aux niveaux national, régional et international. Toutefois, les secteurs de la finance verte de l’Afrique restent moins développés que ceux d’autres régions, et il est possible de faire davantage pour que les secteurs financiers du continent prennent en compte les risques climatiques et saisissent les possibilités offertes par le financement de l’action pour le climat. Ces efforts sont devenus particulièrement urgents dans le contexte de la reprise économique post-COVID-19. Les organisations internationales peuvent jouer un rôle important en travaillant avec les institutions financières pour financer la transition climatique et en aidant à combler le déficit de connaissances et de capacités afin que des produits financiers durables puissent être proposés.
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