André Gide - André Gide - Oeuvres majeures

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André Gide est un des plus grands auteurs français et lauréat du prix Nobel de littérature. Cette collection comporte:
Romans et Nouvelles:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève
Ouvres Poétiques et Lyriques:
Les Poésies d'André Walter
Les Nourritures terrestres
Les Nouvelles nourritures
Écrits de Voyage:
Amyntas
Voyage au Congo
Le Retour de Tchad
Retour de l'U. R. S. S.
Retouches â mon retour de l'U. R. S. S.
Essais Littéraires:
Prétextes; Réflexions sur quelques points de littérature et de morale
Nouveaux Prétextes
Le Journal des Faux-monnayeurs
Dostoïevski (Articles et Causeries)
Notes sur Chopin
Ouvres Autobiographiques:
Si le Grain ne Meurt
Journal 1939–1949

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ALLAIN.

Il réfléchit sous quelle FORME IMMATÉRIELLE (mélodie) elle peut être PERCEPTIBLE INTUITIVEMENT à son âme. (Berlioz.)

(Rittardendo)

« – – – ! – – – ! Je t'aurai bien aimée ! »

Il faudrait trois syllabes – le sentiment est alors d'une tristesse infinie.

(Gajo)

... Des aubépines toutes blanches ; je t'en cueillerai des branches fleuries.

Vendredi (?).

Étranges songeries :

Ton existence maintenant ? rien qu'en moi : tu vis parce que je te rêve, lorsque je te rêve et seulement alors ; c'est là ton immortalité.

Tu ne vis que dans ma pensée (musique).

Chère âme qu'il m'est doux que tu vives par la seule vertu de mon amour vivace !

C'est par moi que tu vis, par moi ! parce que je t'aime !...

Et comme aussi ton amour emplit toute ma pensée, c'est lui, lui seul qui me fait vivre :

Je ne vis que par ton amour.

C'est par toi que je vis, par toi ! parce que tu m'aimes !

Toi ne vivant que lorsque je te rêve et moi ne vivant que par ton amour, qu'est-ce à dire sinon que je ne vis que lorsque je te rêve m'aimant ?

Si je cessais de t'aimer, tu cesserais de vivre, – nous mourrions tous les deux si nous cessions de nous penser. Je comprends maintenant, je comprends pourquoi tant mon amour m'emplit l'âme : c'est la condition de notre être à tous deux ; nous ne pouvons cesser de nous aimer, notre amour est immortel et malgré nous, car il faudrait la mort de l'âme pour qu'il meure. Toujours nous existerons l'un dans la pensée désireuse de l'autre ; nous ne sommes que l'un par l'autre, par une création réciproque sans cesse ; nous ne sommes que dans notre mutuel rapport.

Il faut que je t'aime sans cesse.

Au soir.

De mystiques accords fondent du haut des nues ;

Des caresses qu'on sent des bois sombres v enuesMontent avec la nuit et les parfums des fleurs ; Mots subtils murmurés par des voix inconnues...

« Une faible lumière que je ne verrais pas éclairerait un peu ma table »... et je regarde dans la nuit les étoiles pâlies s'enfoncer plus lointaines. – Je chanterais, sans ce silence ; mais, quand tout se tait, l'on écoute – la nuit, la grande nuit... « Entends, ma chère »...

C'est ta caresse, dis, ce parfum épandu, c'est ta caresse ! – Ta forme harmonieuse, comme un accord brisé, s'est rompue ; c'était une fortuite harmonie.

Quelles clartés sur la colline – on attend – tiens ! la lune – et les brouillards s'argentent.

La nuit, j'ai vu les visions échappées, les visions du passé s'évanouir. Les souvenirs s'en vont ; je les ai vus fuir. Les souvenirs du passé, les visions, les formes chères, – quand toutes s'en seront allées, la nuit sera noire. Dans la nue étoilée les images s'envolent ; quand toutes seront envolées, ah ! je pourrai dormir.

La vie plus loin, ce serait des affections nouvelles – pourquoi ? – Comme le Juif Errant, je voyagerais dans la vie, emportant dans mon cœur les deuils silencieux de tous ceux restés en arrière – et j'aurais encore des sourires pour tous les compagnons au hasard des chemins rencontrés, et je les aimerais, et, comme tout s'efface, les affections nouvelles me consoleraient de celles d'autrefois ?... Ah ! pourquoi ?

et lorsque, plus tard, malgré tout, me souvenant encore de mes tendresses anciennes, les enfants me verraient pleurer, – que voulez-vous que je leur dise ? Ils ne les auront pas connus, et ne sauront jamais d'où nous viennent nos larmes.

Puis ce serait pour eux aussi des pleurs, plus tard, quand je les quitterais ; – et, comme toute sympathie déchirée laisse dans chaque cœur une douloureuse blessure, à leur tour ils me garderaient le deuil silencieux que je gardais à d'autres. Et je les quitterais, emportant avec moi le remords de m'être fait aimer d'eux malgré moi, et des inconsolables douleurs que j'abandonnerais en arrière.

Celui donc ayant reconnu que toute peine vient de l'attachement,il s'enfuit dans la solitude. – Rester fidèle – JUSQU'À LA MORT... Que la pensée s'arrête pour dormir – éternellement ; – la sentir s'engourdir ; – le court moment où l'on s'arrête de penser ; la MORT. J'ai longtemps cherché à ne penser à rien : on arrive à saisir l'idée, intuitivement...

– Comme il fait clair ce soir ; les papillons volettent autour de la lampe, et la flamme roussit leurs ailes ; ils retombent endoloris, les papillons de nuit que les clartés attirent.

– Quelle tranquillité. Malgré soi l'on contemple. A peine l'on entend le murmure des brises sous les feuilles mouillées. Tout se tait. Je cherche dans la nuit la chute des étoiles... Je ne dormirai pas – les ombres sont trop belles.

Dim. matin.

BLUFFY, – un nom de glacier ; d'avalanche, une chute bleue dans de la neige.

... Tâcher de croire – et puis se lamenter – et puis encore.

Lundi.

Le moment mystérieux qui précède le vrai sommeil, où les sens à peine endormis ont encore des perceptions vagues – où la réalité empiète sur le rêve. L'image la dernière aperçue avant d'avoir fermé les yeux persiste encore mais se déforme avec des bizarreries inquiétantes.

Son regard avait pris l'autre soir une fixité si perçante que j'en souffrais comme d'un glaive ; – et je voulais m'en détourner, mais il me poursuivait partout. Puis son sourire est devenu celui des poupées de cire. C'était affreux : je voyais toutes ses dents, entre ses lèvres écartées par des fossettes ridicules. – J'ai voulu la repousser, mais je l'ai trouée avec ma main tendue ; tout son corps était plein de sable ; elle s'est vidée comme un sac. Et moi je me désespérais, tant son corps dégonflé prenait en s'affaissant des postures navrantes.

Oh ! quand viendra la nuit ? · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

.....

.....

Oh ! quand viendra la nuit ? une nuit qui fait trêve

Au tourment de penser et de se souvenir.

Une nuit sans lune, une nuit sans rêve.

Oh ! quand viendra la nuit, la nuit pacifiante

Où je m'endormirai – qu'elle soit aussi lente

A me bercer qu'elle est lente à venir,

Quand la nuit viendra – viendra m'endormir.

Et qui me dit que l'âme, alors, ne regrettera pas la vie ?

Mercredi 23 (?).

ALLAIN. – Il touche à sa fin.

Il est déjà fou. lui – c'est très fort.

Jeudi.

Cauchemar :

Elle m'est apparue, très belle, vêtue d'une robe d'orfroi qui jusqu'à ses pieds tombait sans plis comme une étole ; elle se tenait toute droite, la tête seulement inclinée, avec un mièvre sourire. Un singe, en sautillant, s'est approché ; il soulevait le manteau en balançant les franges. Et j'avais peur de voir ; je voulais détourner les yeux, mais, malgré moi, je regardais.

Sous la robe, il n'y avait rien ; c'était noir, noir comme un trou ; je sanglotais de désespoir. Alors, de ses deux mains, elle a saisi le bas de sa robe et puis l'a rejetée jusque par-dessus sa figure. Elle s'est retournée comme un sac. Et je n'ai plus rien vu ; la nuit s'est refermée sur elle...

Je me suis éveillé, tant j'avais peur ; – la nuit était encore si noire que je ne savais si ce n'était pas encore la nuit du rêve.

Et puis les désirs se dépravent ; c'est très curieux, ce qui se passe : la chair est morne, indifférente ; l'esprit seul se débauche, mais alors furieusement... et qu'y faire ?

Les visions exaspérées surgissent, surnaturellement perverses ; des chimères alliciantes, trop irréelles pour le corps ; un insurmontable dégoût pour les caresses coutumières que les désirs du corps profanent. Les visions, autrefois si lassantes, des chairs de femmes évoquées, – maintenant je les aurais, je ne saurais vraiment qu'en faire ! Le triste, c'est que l'âme aussi se ternit à ce rêve des délectations monstrueuses.

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