André Gide - André Gide - Oeuvres majeures

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André Gide est un des plus grands auteurs français et lauréat du prix Nobel de littérature. Cette collection comporte:
Romans et Nouvelles:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève
Ouvres Poétiques et Lyriques:
Les Poésies d'André Walter
Les Nourritures terrestres
Les Nouvelles nourritures
Écrits de Voyage:
Amyntas
Voyage au Congo
Le Retour de Tchad
Retour de l'U. R. S. S.
Retouches â mon retour de l'U. R. S. S.
Essais Littéraires:
Prétextes; Réflexions sur quelques points de littérature et de morale
Nouveaux Prétextes
Le Journal des Faux-monnayeurs
Dostoïevski (Articles et Causeries)
Notes sur Chopin
Ouvres Autobiographiques:
Si le Grain ne Meurt
Journal 1939–1949

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Jeudi, 22.

Traitez durement votre chair.

Les crins du cilice et de la haire chatouillent voluptueusement l'âme ; la tête allégée par le jeûne a des étourdissements très proches de l'extase ; la ferveur – et quand la chair faiblit, alors l'eau froide et le linge humide fouaillant les reins débiles ; et puis, les nerfs brisés, le corps tranquille, assoupi de douleur, – ah ! s'endormir enfin au sein d'un divin songe.

« Vous ne vaincrez pas si vous ne vous faites pas violence. » (Imit., I, 22).

23 août.

N'importe ! c'est sublime cette lutte dans le noir – seul à seul, corps à corps... et l'orgueil parfois me souffle au visage d'arrogantes ivresses après les victoires. Quand elle ne prosterne pas, elle est étrangement grandissante, cette lutte ; c'est l'épreuve souveraine qui consume ou qui magnifie.

Quelle fierté, Seigneur, que vous m'en ayez jugé digne !

Dimanche, 25.

O Seigneur ! je suis pur ! je suis pur ! je suis pur !

Lundi, 26.

Elle secoue si fort ses entraves qu'elle les brise ou bien qu'elle est brisée. Le ciel la tente, et l'inaccessible ; elle rêve des essors toujours plus sublimes ; oublieuse des liens, elle s'élance... Et les plumes s'envolent au vent de l'esprit, de ses grandes ailes déchirées et qui retombent.

Ce sont les chansons, les plumes qui s'envolent, de sang et de larmes éclaboussées – les plumes mélodieuses.

§ Ah ! ils voudraient des noblesses ! Ils prêchent la vie haute : Sursum corda, disent-ils. Mais des âmes nobles, quand il en vient, elles ne naissent pas viables ; vivre les rebute ; elles sont condamnées d'avance.

Heureusement qu'il en est bien peu, car elles périssent.

Tes hommes s'en vont, ô Éternel, Dieu des combats, les vaillants succombent.

– Mais il faut lui rogner les ailes tout d'abord ; c'est un oiseau de basse-cour, raisonnablement.

Et ce qui vaincra son esprit, ce ne sera pas l' Esprit, de peur qu'il ne s'en glorifie, ni l'ange de Jacob.

Mais Thécla l'impudique, parce que Dieu a choisi les choses viles de ce monde pour confondre les sages.

« Il faut lutter continûment. » – Continu et continuel existent, – continuellement oui, mais continûment ? Je ne sais pas, – j'aurais besoin d'un dictionnaire...

Douloureusement, – emphatique, trop espagnol – du dehors – pas d'intimité – il faut douleureusement, qui bien plus discrètement pleure.

Mercredi, 28.

Des choses plus haletantes, plus criées et puis au hasard – tant pis ! Je trierai dans la suite ; ce sont trop des « morceaux » que je fais là. Je cherche trop à me connaître : il me faut redouter l'analyse de soi.

Oui – des cris de passion, que la phrase ne vienne point parfaire – je veux que les angles, les cassures, les âpretés y restent – et sans avoir la préoccupation d'expliquer comme à quelqu'un qui ne comprendrait pas aussitôt : synthétique, quoi qu'en dise D...

Puis se laisser guider par l'émotion nouvelle et ne point la ranger dans des limites préconçues.

§ Sujet – Verbe et Attribut.

Il faut y revenir toujours ; c'est le rapport inévitable. Pourtant cela ne satisfait pas : toutes choses ne sont pas dans une si fatale dépendance ; il est des corrélations plus subtiles.

Cette syntaxe brutale les souligne ; il les faudrait indiquer tout à peine.

Pas la couleur, rien que la nuance.

C'est alors dans le rapport des mots, non plus dans la phrase entière :

Kühl bis ans Herz hinein ...

Connexion des deux essences – parfait.

Mais plutôt encore le rythme allitéré, l'ondulement de la période – et le rappel interrompu des assonances.

Et quand la syntaxe proteste, il la faut mater, la rétive – car lui soumettre sa pensée, je trouve cela très lâche.

Il ne faut pas céder aux choses. –

Et pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues .

Voilà ce que la prose ne peut pas : les césures violées dans une métrique normale ; sous une apparence insoumise, la règle pourtant suivie, fait saillir le rythme fantasque.

... Et calme, et grave, elle a

Par ces allitérations blanches et noires jusqu'à trois fois alternées, l'impression de pas lents qui s'en vont dans un éloignement immuable ; puis, avec les deux derniers mots précédents, ressaisis, le vers s'étend, sans même une césure, comme en une longueur de quatorze syllabes...

Elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

C'est la ligne indéfinie des horizons d'outre-tombe, entr'aperçue dans SA parole.

Mais en prose, il faudrait des règles, pour pouvoir les enfreindre après qu'on les a possédées.

Minuit.

Je jouais – et le piano surmené frémissait de toutes ses cordes ; mais, à trop vibrer, soudain une s'est rompue. – Je m'arrêtai tremblant à l'incisif éclat de cette corde métallique. – Elle s'est tue, mais comme une onde harmonieuse ondulant sur tous les degrés, longtemps ont répondu, douloureusement émues, les plus lointaines harmoniques. Puis l'onde aérienne soulevée s'est épandue plus subtile. – Tout se rendort. Le silence un instant déchiré se referme, qui m'enveloppe de peur et de ma solitude.

Je suis resté tremblant, craignant, sur le clavier muet, de réveiller les deuils de la note défunte. J'ai tâché de lire, rêver – et maintenant que j'écris, sans cesse encore dans la nuit j'écoute un sanglot – la corde d'un luth qui se brise.

Étant environnés d'une si grande nuée de témoins.

Hébreux, XII, 1.

MÉTAPHORIQUE ; HUGO.

D'invisibles clartés flottent autour de nous, dans ce que nous croyons la nuit noire ; les âmes luisent comme des cierges, les âmes mortes déjà ou qui ne sont pas encore nées ; l'immatériel espace frissonne de lumières – et l'homme est entouré de légions infinies qui s'échelonnent jusqu'à Dieu...

(Trop de jour, rhétorique, le mot plus gros que la pensée ; – par rapport à l'homme ; – il faut la pénombre où l'on sente vaguement transparaître le mystère.)

SYMBOLIQUE... Sur champ d'azur, de grands anges penchés qui contemplent...

Pour les âmes, de même, il est des lois de résonance. Le frémissement d'une seule émeut aussitôt alentour toutes celles capables d'un parfait unisson. Les vibrations de subtils accords les agitent ; elles sont dans un constant rapport harmonieux – peut-être bien mathématique ; – chacune rend un son distinct, car chacune a ses harmoniques. Et Dieu les connaît à ceci : comme un cristal très pur. l'âme la plus exquise a des sons tout lucides.

Et c'est ce qui fait que parfois nous nous sentons émus de mystérieuses tendresses : c'est qu'un accord épars dans l'air aura fait frissonner notre âme ; un chant subtil, imperceptible, en elle aura réveillé quelque allitération latente.

Vendredi 30.

Il faut une Providence ; un Dieu ne suffit pas, il faut qu'il vous voie ; cela ne suffit pas encore, il faut qu'il aime ; après, tout le reste est égal. On sacrifie toute chose une à une ; par amour d'un devoir, on peut mutiler son bonheur ; on devient vertueux, sublime ; on consent que très peu le sachent, – que toi seule, fût-ce que toi morte, – encore l'on s'en passe ; c'est le sacrifice absolu de soi-même... mais que Dieu demeure au moins, dernier refuge, après que tout le reste a sombré – et que Dieu vous voie et bénisse l'effort ; sinon, c'est le néant de toute sa vie – et, quand on l'a compris, c'est le cri d'épouvante éperdue dans le noir :

« Éternel ! Éternel ! que de fois j'ai crié à toi comme un enfant crie vers son père, et tu ne m'as pas répondu. »

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