Robert Stevenson - L'Ile au trésor

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Le jeune Jim Hawkins est le fils du gérant de l'auberge " L'Amiral-Benbow ". Un jour, un vieux loup de mer chargé d'un coffre, et nommé Billy Bones, débarque à l'auberge et s'y installe. Jim est tout à la fois fasciné et terrifié par ce marin colérique, violent et ivrogne, d'autant qu'une obscure menace semble planer sur ce dernier. La menace se précise lorsque Pew, un pirate aveugle, arrive à l'auberge et donne à Billy Bones " la tache noire ", annonciatrice de mort dans le monde des pirates. Alors que les heures de Billy Bones sont comptées, il meurt, foudroyé par une crise d'apoplexie, tandis qu'au même moment, le père de Jim meurt d'une grave maladie. Ce dernier était soigné par le docteur Livesey. Ils partent dans le village voisin pour ramener du monde, pour les aider contre la bande de Flint, un groupe de pirates, qui n'allait pas tarder… Mais personne ne vient.
En France, L'Île au trésor (titre original : Treasure Island) paraît pour la première fois en 1885.

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Amiral Benbow – comme faisaient parfois ceux qui gagnaient Bristol par la route de la côte – il l’examinait à travers le rideau de la porte avant de pénétrer dans la salle et, tant que le marin était là, il ne manquait jamais de rester muet comme une carpe. Mais pour moi il n’y avait pas de mystère dans cette conduite, car je participais en quelque sorte à ses craintes. Un jour, me prenant à part, il m’avait promis une pièce de dix sous à chaque premier de mois, si je voulais « veiller au grain » et le prévenir dès l’instant où paraîtrait « un homme de mer à une jambe ». Le plus souvent, lorsque venait le premier du mois et que je réclamais mon salaire au capitaine, il se contentait de souffler par le nez et de me foudroyer du regard ; mais la semaine n’était pas écoulée qu’il se ravisait et me remettait ponctuellement mes dix sous, en me réitérant l’ordre de veiller à « l’homme de mer à une jambe ».

Si ce personnage hantait mes songes, il est inutile de le dire. Par les nuits de tempête où le vent secouait la maison par les quatre coins tandis que le ressac mugissait dans la crique et contre les falaises, il m’apparaissait sous mille formes diverses et avec mille physionomies diaboliques. Tantôt la jambe lui manquait depuis le genou, tantôt dès la hanche ; d’autres fois c’était un monstre qui n’avait jamais possédé qu’une seule jambe, située au milieu de son corps. Le pire de mes cauchemars était de le voir s’élancer par bonds et me poursuivre à travers champs. Et, somme toute, ces abominables imaginations me faisaient payer bien cher mes dix sous mensuels.

Mais, en dépit de la terreur que m’inspirait l’homme de mer à une jambe, j’avais beaucoup moins peur du capitaine en personne que tous les autres qui le connaissaient. À certains soirs, il buvait du grog beaucoup plus qu’il n’en pouvait supporter ; et ces jours-là il s’attardait parfois à chanter ses sinistres et farouches vieilles complaintes de matelot, sans souci de personne. Mais, d’autres fois, il commandait une tournée générale, et obligeait l’assistance intimidée à ouïr des récits ou à reprendre en chœur ses refrains. Souvent j’ai entendu la maison retentir du « Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum ! », alors que tous ses voisins l’accompagnaient à qui mieux mieux pour éviter ses observations. Car c’était, durant ces accès, l’homme le plus tyrannique du monde : il claquait de la main sur la table pour exiger le silence, il se mettait en fureur à cause d’une question, ou voire même si l’on n’en posait point, car il jugeait par là que l’on ne suivait pas son récit. Et il n’admettait point que personne quittât l’auberge avant que lui-même, ivre mort, se fût traîné jusqu’à son lit.

Ce qui effrayait surtout le monde, c’étaient ses histoires. Histoires épouvantables, où il n’était question que d’hommes pendus ou jetés à l’eau, de tempêtes en mer, et des îles de la Tortue, et d’affreux exploits aux pays de l’Amérique espagnole. De son propre aveu, il devait avoir vécu parmi les pires sacripants auxquels Dieu permît jamais de naviguer. Et le langage qu’il employait dans ses récits scandalisait nos braves paysans presque à l’égal des forfaits qu’il narrait. Mon père ne cessait de dire qu’il causerait la ruine de l’auberge, car les gens refuseraient bientôt de venir s’y faire tyranniser et humilier, pour aller ensuite trembler dans leurs lits ; mais je croirais plus volontiers que son séjour nous était profitable. Sur le moment, les gens avaient peur, mais à la réflexion ils ne s’en plaignaient pas, car c’était une fameuse distraction dans la morne routine villageoise. Il y eut même une coterie de jeunes gens qui affectèrent de l’admirer, l’appelant « un vrai loup de mer », « un authentique vieux flambart », et autres noms semblables, ajoutant que c’étaient les hommes de cette trempe qui font l’Angleterre redoutable sur mer.

Dans un sens, à la vérité, il nous acheminait vers la ruine, car il ne s’en allait toujours pas : des semaines s’écoulèrent, puis des mois, et l’acompte était depuis longtemps épuisé, sans que mon père trouvât jamais le courage de lui réclamer le complément. Lorsqu’il y faisait la moindre allusion, le capitaine soufflait par le nez, avec un bruit tel qu’on eût dit un rugissement, et foudroyait du regard mon pauvre père, qui s’empressait de quitter la salle. Je l’ai vu se tordre les mains après l’une de ces rebuffades, et je ne doute pas que le souci et l’effroi où il vivait hâtèrent de beaucoup sa fin malheureuse et anticipée.

De tout le temps qu’il logea chez nous, à part quelques paires de bas qu’il acheta d’un colporteur, le capitaine ne renouvela en rien sa toilette. L’un des coins de son tricorne s’étant cassé, il le laissa pendre depuis lors, bien que ce lui fût d’une grande gêne par temps venteux. Je revois l’aspect de son habit, qu’il rafistolait lui-même dans sa chambre de l’étage et qui, dès avant la fin, n’était plus que pièces. Jamais il n’écrivit ni ne reçut une lettre, et il ne parlait jamais à personne qu’aux gens du voisinage, et cela même presque uniquement lorsqu’il était ivre de rhum. Son grand coffre de marin, nul d’entre nous ne l’avait jamais vu ouvert.

On ne lui résista qu’une seule fois, et ce fut dans les derniers temps, alors que mon pauvre père était déjà gravement atteint de la phtisie qui devait l’emporter. Le docteur Livesey, venu vers la fin de l’après-midi pour visiter son patient, accepta que ma mère lui servît un morceau à manger, puis, en attendant que son cheval fût ramené du hameau – car nous n’avions pas d’écurie au vieux Benbow – il s’en alla fumer une pipe dans la salle. Je l’y suivis, et je me rappelle encore le contraste frappant que faisait le docteur, bien mis et allègre, à la perruque poudrée à blanc, aux yeux noirs et vifs, au maintien distingué, avec les paysans rustauds, et surtout avec notre sale et blême épouvantail de pirate, avachi dans l’ivresse et les coudes sur la table. Soudain, il se mit – je parle du capitaine – à entonner son sempiternel refrain :

Nous étions quinze sur le coffre du mort…

Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !

La boisson et le diable ont expédié les autres,

Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !

Au début, j’avais cru que « le coffre du mort » était sa grande cantine de là-haut dans la chambre de devant, et cette imagination s’était amalgamée dans mes cauchemars avec celle de l’homme de mer à une jambe. Mais à cette époque nous avions depuis longtemps cessé de faire aucune attention au refrain ; il n’était nouveau, ce soir-là, que pour le seul docteur Livesey, et je m’aperçus qu’il produisait sur lui un effet rien moins qu’agréable, car le docteur leva un instant les yeux avec une véritable irritation avant de continuer à entretenir le vieux Taylor, le jardinier, d’un nouveau traitement pour ses rhumatismes. Cependant, le capitaine s’excitait peu à peu à sa propre musique, et il finit par claquer de la main sur sa table, d’une manière que nous connaissions tous et qui exigeait le silence. Aussitôt, chacun se tut, sauf le docteur Livesey qui poursuivit comme devant, d’une voix claire et courtoise, en tirant une forte bouffée de sa pipe tous les deux ou trois mots. Le capitaine le dévisagea un instant avec courroux, fit claquer de nouveau sa main, puis le toisa d’un air farouche, et enfin lança avec un vil et grossier juron :

– Silence, là-bas dans l’entrepont !

– Est-ce à moi que ce discours s’adresse, monsieur ? fit le docteur.

Et quand le butor lui eut déclaré, avec un nouveau juron, qu’il en était ainsi :

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