Jules Verne - L'île mystérieuse

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L'Île mystérieuse raconte l'histoire de cinq personnages : l'ingénieur Cyrus Smith, son domestique Nab, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Pencroff et l'adolescent Harbert. Pour échapper au siège de Richmond où ils sont retenus prisonniers par les sudistes pendant la guerre de Sécession, ils décident de fuir à l'aide d'un ballon. Pris dans un ouragan, ils échouent sur une île déserte, qu'ils baptiseront l'île Lincoln en référence au président américain Abraham Lincoln . L'objectif de Jules Verne est de s'appuyer sur le modèle de Robinson Crusoé, mais davantage pour s'en démarquer que pour l'imiter.

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« Au revoir ! » leur cria Pencroff d’un ton si comique, que Cyrus Smith, Gédéon Spilett, Harbert et Nab ne purent s’empêcher de rire.

L’ascension continua. On pouvait fréquemment observer, sur certaines déclivités, des traces de laves, très capricieusement striées. De petites solfatares coupaient parfois la route suivie par les ascensionnistes, et il fallait en prolonger les bords. En quelques points, le soufre avait déposé sous la forme de concrétions cristallines, au milieu de ces matières qui précèdent généralement les épanchements laviques, pouzzolanes à grains irréguliers et fortement torréfiés, cendres blanchâtres faites d’une infinité de petits cristaux feldspathiques.

Aux approches du premier plateau, formé par la troncature du cône inférieur, les difficultés de l’ascension furent très prononcées. Vers quatre heures, l’extrême zone des arbres avait été dépassée. Il ne restait plus, çà et là, que quelques pins grimaçants et décharnés, qui devaient avoir la vie dure pour résister, à cette hauteur, aux grands vents du large. Heureusement pour l’ingénieur et ses compagnons, le temps était beau, l’atmosphère tranquille, car une violente brise, à une altitude de trois mille pieds, eût gêné leurs évolutions. La pureté du ciel au zénith se sentait à travers la transparence de l’air. Un calme parfait régnait autour d’eux. Ils ne voyaient plus le soleil, alors caché par le vaste écran du cône supérieur, qui masquait le demi-horizon de l’ouest, et dont l’ombre énorme, s’allongeant jusqu’au littoral, croissait à mesure que l’astre radieux s’abaissait dans sa course diurne. Quelques vapeurs, brumes plutôt que nuages, commençaient à se montrer dans l’est, et se coloraient de toutes les couleurs spectrales sous l’action des rayons solaires.

Cinq cents pieds seulement séparaient alors les explorateurs du plateau qu’ils voulaient atteindre, afin d’y établir un campement pour la nuit, mais ces cinq cents pieds s’accrurent de plus de deux milles par les zigzags qu’il fallut décrire. Le sol, pour ainsi dire, manquait sous le pied. Les pentes présentaient souvent un angle tellement ouvert, que l’on glissait sur les coulées de laves, quand les stries, usées par l’air, n’offraient pas un point d’appui suffisant. Enfin, le soir se faisait peu à peu, et il était presque nuit, quand Cyrus Smith et ses compagnons, très fatigués par une ascension de sept heures, arrivèrent au plateau du premier cône.

Il fut alors question d’organiser le campement, et de réparer ses forces, en soupant d’abord, en dormant ensuite. Ce second étage de la montagne s’élevait sur une base de roches, au milieu desquelles on trouva facilement une retraite. Le combustible n’était pas abondant. Cependant, on pouvait obtenir du feu au moyen des mousses et des broussailles sèches qui hérissaient certaines portions du plateau. Pendant que le marin préparait son foyer sur des pierres qu’il disposa à cet usage, Nab et Harbert s’occupèrent de l’approvisionner en combustible. Ils revinrent bientôt avec leur charge de broussailles. Le briquet fut battu, le linge brûlé recueillit les étincelles du silex, et, sous le souffle de Nab, un feu pétillant se développa, en quelques instants, à l’abri des roches.

Ce feu n’était destiné qu’à combattre la température un peu froide de la nuit, et il ne fut pas employé à la cuisson du faisan, que Nab réservait pour le lendemain. Les restes du cabiai et quelques douzaines d’amandes de pin pignon formèrent les éléments du souper. Il n’était pas encore six heures et demie que tout était terminé.

Cyrus Smith eut alors la pensée d’explorer, dans la demi-obscurité, cette large assise circulaire qui supportait le cône supérieur de la montagne. Avant de prendre quelque repos, il voulait savoir si ce cône pourrait être tourné à sa base, pour le cas où ses flancs, trop déclives, le rendraient inaccessible jusqu’à son sommet. Cette question ne laissait pas de le préoccuper, car il était possible que, du côté où le chapeau s’inclinait, c’est-à-dire vers le nord, le plateau ne fût pas praticable. Or, si la cime de la montagne ne pouvait être atteinte, d’une part, et si, de l’autre, on ne pouvait contourner la base du cône, il serait impossible d’examiner la portion occidentale de la contrée, et le but de l’ascension serait en partie manqué.

Donc, l’ingénieur, sans tenir compte de ses fatigues, laissant Pencroff et Nab organiser la couchée, et Gédéon Spilett noter les incidents du jour, commença à suivre la lisière circulaire du plateau, en se dirigeant vers le nord. Harbert l’accompagnait.

La nuit était belle et tranquille, l’obscurité peu profonde encore. Cyrus Smith et le jeune garçon marchaient l’un près de l’autre, sans parler. En de certains endroits, le plateau s’ouvrait largement devant eux, et ils passaient sans encombre. En d’autres, obstrué par les éboulis, il n’offrait qu’une étroite sente, sur laquelle deux personnes ne pouvaient marcher de front. Il arriva même qu’après une marche de vingt minutes, Cyrus Smith et Harbert durent s’arrêter. À partir de ce point, le talus des deux cônes affleurait. Plus d’épaulement qui séparât les deux parties de la montagne. La contourner sur des pentes inclinées à près de soixante-dix degrés devenait impraticable.

Mais, si l’ingénieur et le jeune garçon durent renoncer à suivre une direction circulaire, en revanche, la possibilité leur fut alors donnée de reprendre directement l’ascension du cône.

En effet, devant eux s’ouvrait un éventrement profond du massif. C’était l’égueulement du cratère supérieur, le goulot, si l’on veut, par lequel s’échappaient les matières éruptives liquides, à l’époque où le volcan était encore en activité. Les laves durcies, les scories encroûtées formaient une sorte d’escalier naturel, aux marches largement dessinées, qui devaient faciliter l’accès du sommet de la montagne.

Un coup d’œil suffit à Cyrus Smith pour reconnaître cette disposition, et, sans hésiter, suivi du jeune garçon, il s’engagea dans l’énorme crevasse, au milieu d’une obscurité croissante.

C’était encore une hauteur de mille pieds à franchir. Les déclivités intérieures du cratère seraient-elles praticables ? On le verrait bien. L’ingénieur continuerait sa marche ascensionnelle, tant qu’il ne serait pas arrêté. Heureusement, ces déclivités, très allongées et très sinueuses, décrivaient un large pas de vis à l’intérieur du volcan, et favorisaient la marche en hauteur.

Quant au volcan lui-même, on ne pouvait douter qu’il ne fût complètement éteint. Pas une fumée ne s’échappait de ses flancs. Pas une flamme ne se décelait dans les cavités profondes. Pas un grondement, pas un murmure, pas un tressaillement ne sortait de ce puits obscur, qui se creusait peut-être jusqu’aux entrailles du globe. L’atmosphère même, au dedans de ce cratère, n’était saturée d’aucune vapeur sulfureuse. C’était plus que le sommeil d’un volcan, c’était sa complète extinction.

La tentative de Cyrus Smith devait réussir. Peu à peu, Harbert et lui, en remontant sur les parois internes, virent le cratère s’élargir au-dessus de leur tête. Le rayon de cette portion circulaire du ciel, encadrée par les bords du cône, s’accrut sensiblement. À chaque pas, pour ainsi dire, que firent Cyrus Smith et Harbert, de nouvelles étoiles entrèrent dans le champ de leur vision. Les magnifiques constellations de ce ciel austral resplendissaient. Au zénith, brillaient d’un pur éclat la splendide Antarès du Scorpion, et, non loin, cette β du Centaure que l’on croit être l’étoile la plus rapprochée du globe terrestre. Puis, à mesure que s’évasait le cratère, apparurent Fomalhaut du Poisson, le Triangle austral, et enfin, presque au pôle antarctique du monde, cette étincelante Croix du Sud, qui remplace la Polaire de l’hémisphère boréal.

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