Oscar Wilde - Le Portrait de Dorian Gray

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Le Portrait de Dorian Gray: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Portrait de Dorian Gray explore en profondeur la valeur de la jeunesse et fait réfléchir sur le sens que l'on veut donner à sa vie. Tantôt machiavélique, pervers et cynique et tantôt innocent, prince charmant et sur le chemin du repentir, le personnage de Dorian Gray est unique dans la littérature récente. La dénonciation de la société bourgeoise, du mariage et de l'art en général sont parmi les thèmes les plus fascinants de ce chef d'oeuvre de Oscar Wilde.

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« Vous blêmirez, vos joues se creuseront et vos regards se faneront. Vous souffrirez horriblement... Ah ! réalisez votre jeunesse pendant que vous l’avez !...

« Ne gaspillez pas l’or de vos jours, en écoutant les sots essayant d’arrêter l’inéluctable défaite et gardez-vous de l’ignorant, du commun et du vulgaire... C’est le but maladif, l’idéal faux de notre âge. Vivez ! vivez la merveilleuse vie qui est en vous ! N’en laissez rien perdre ! Cherchez de nouvelles sensations, toujours ! Que rien ne vous effraie... Un nouvel Hédonisme, voilà ce que le siècle demande. Vous pouvez en être le tangible symbole. Il n’est rien avec votre personnalité que vous ne puissiez faire. Le monde vous appartient pour un temps !

« Alors que je vous rencontrai, je vis que vous n’aviez point conscience de ce que vous étiez, de ce que vous pouviez être... Il y avait en vous quelque chose de si particulièrement attirant que je sentis qu’il me fallait vous révéler à vous-même, dans la crainte tragique de vous voir vous gâcher... car votre jeunesse a si peu de temps à vivre... si peu !... Les fleurs se dessèchent, mais elles refleurissent... Cet aubour sera aussi florissant au mois de juin de l’année prochaine qu’il l’est à présent. Dans un mois, cette clématite portera des fleurs pourprées, et d’année en année, ses fleurs de pourpre illumineront le vert de ses feuilles... Mais nous, nous ne revivrons jamais notre jeunesse. Le pouls de la joie qui bat en nous à vingt ans, va s’affaiblissant, nos membres se fatiguent et s’alourdissent nos sens !... Tous, nous deviendrons d’odieux polichinelles, hantés par la mémoire de ce dont nous fûmes effrayés, par les exquises tentations que nous n’avons pas eu le courage de satisfaire... Jeunesse ! Jeunesse ! Rien n’est au monde que la jeunesse !...

Les yeux grands ouverts, Dorian Gray écoutait, s’émerveillant... La branche de lilas tomba de sa main à terre. Une abeille se précipita, tourna autour un moment, bourdonnante, et ce fut un frisson général des globes étoilés des mignonnes fleurs. Il regardait cela avec cet étrange intérêt que nous prenons aux choses menues quand nous sommes préoccupés de problèmes qui nous effraient, quand nous sommes ennuyés par une nouvelle sensation pour laquelle nous ne pouvons trouver d’expression, ou terrifiés par une obsédante pensée à qui nous nous sentons forcés de céder... Bientôt l’abeille prit son vol. Il l’aperçut se posant sur le calice tacheté d’un convolvulus tyrien. La fleur s’inclina et se balança dans le vide, doucement...

Soudain, le peintre apparut à la porte de l’atelier et leur fit des signes réitérés... Ils se tournèrent l’un vers l’autre en souriant...

– Je vous attends. Rentrez donc. La lumière est très bonne en ce moment et vous pouvez apporter vos boissons.

Ils se levèrent et paresseusement, marchèrent le long du mur. Deux papillons verts et blancs voltigeaient devant eux, et dans un poirier situé au coin du mur, une grive se mit à chanter.

– Vous êtes content, Mr Gray, de m’avoir rencontré ?... demanda lord Henry le regardant.

– Oui, j’en suis content, maintenant ; j’imagine que je le serai toujours !...

– Toujours !... C’est un mot terrible qui me fait frémir quand je l’entends : les femmes l’emploient tellement. Elles abîment tous les romans en essayant de les faire s’éterniser. C’est un mot sans signification, désormais. La seule différence qui existe entre un caprice et une éternelle passion est que le caprice... dure plus longtemps...

Comme ils entraient dans l’atelier, Dorian Gray mit sa main sur le bras de lord Harry :

– Dans ce cas, que notre amitié ne soit qu’un caprice, murmura-t-il, rougissant de sa propre audace...

Il monta sur la plate-forme et reprit sa pose...

Lord Harry s’était étendu dans un large fauteuil d’osier et l’observait... Le va et vient du pinceau sur la toile et les allées et venues de Hallward se reculant pour juger de l’effet, brisaient seuls le silence... Dans les rayons obliques venant de la porte entr’ouverte, une poussière dorée dansait. La senteur lourde des roses semblait peser sur toute chose.

Au bout d’un quart d’heure, Hallward s’arrêta de travailler, en regardant alternativement longtemps Dorian Gray et le portrait, mordillant le bout de l’un de ses gros pinceaux, les sourcils crispés...

– Fini ! cria-t-il, et se baissant, il écrivit son nom en hautes lettres de vermillon sur le coin gauche de la toile.

Lord Henry vint regarder le tableau. C’était une admirable œuvre d’art d’une ressemblance merveilleuse.

– Mon cher ami, permettez-moi de vous féliciter chaudement, dit-il. C’est le plus beau portrait des temps modernes. Mr Gray, venez-vous regarder.

L’adolescent tressaillit comme éveillé de quelque rêve.

– Est-ce réellement fini ? murmura-t-il en descendant de la plate-forme.

– Tout à fait fini, dit le peintre. Et vous avez aujourd’hui posé comme un ange. Je vous suis on ne peut plus obligé.

– Cela m’est entièrement dû, reprit lord Henry. N’est-ce pas, Mr Gray ?

Dorian ne répondit pas ; il arriva nonchalamment vers son portrait et se tourna vers lui... Quand il l’aperçut, il sursauta et ses joues rougirent un moment de plaisir. Un éclair de joie passa dans ses yeux, car il se reconnut pour la première fois. Il demeura quelque temps immobile, admirant, se doutant que Hallward lui parlait, sans comprendre la signification de ses paroles. Le sens de sa propre beauté surgit en lui comme une révélation. Il ne l’avait jusqu’alors jamais perçu. Les compliments de Basil Hallward lui avait semblé être simplement des exagérations charmantes d’amitié. Il les avait écoutés en riant, et vite oubliés... son caractère n’avait point été influencé par eux. Lord Henry Wotton était venu avec son étrange panégyrique de la jeunesse, l’avertissement terrible de sa brièveté. Il en avait été frappé à point nommé, et à présent, en face de l’ombre de sa propre beauté, il en sentait la pleine réalité s’épandre en lui.

Oui, un jour viendrait où sa face serait ridée et plissée, ses yeux creusés et sans couleur, la grâce de sa figure brisée et déformée. L’écarlate de ses lèvres passerait, comme se ternirait l’or de sa chevelure. La vie qui devait façonner son âme abîmerait son corps ; il deviendrait horrible, hideux, baroque...

Comme il pensait à tout cela, une sensation aiguë de douleur le traversa comme une dague, et fit frissonner chacune des délicates fibres de son être...

L’améthyste de ses yeux se fonça ; un brouillard de larmes les obscurcit... Il sentit qu’une main de glace se posait sur son cœur...

– Aimez-vous cela, cria enfin Hallward, quelque peu étonné du silence de l’adolescent, qu’il ne comprenait pas...

– Naturellement, il l’aime, dit lord Henry. Pourquoi ne l’aimerait-il pas. C’est une des plus nobles choses de l’art contemporain. Je vous donnerai ce que vous voudrez pour cela. Il faut que je l’aie !...

– Ce n’est pas ma propriété, Harry.

– À qui est-ce donc alors ?

– À Dorian, pardieu ! répondit le peintre.

– Il est bien heureux...

– Quelle chose profondément triste, murmurait Dorian, les yeux encore fixés sur son portrait. Oh ! oui, profondément triste !... Je deviendrai vieux, horrible, affreux !... Mais cette peinture restera toujours jeune. Elle ne sera jamais plus vieille que ce jour même de juin... Ah ! si cela pouvait changer ; si c’était moi qui toujours devais rester jeune, et si cette peinture pouvait vieillir !... Pour cela, pour cela je donnerais tout !... Il n’est rien dans le monde que je ne donnerais... Mon âme, même !...

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