Edgar Allan Poe - Histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe

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Histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe: краткое содержание, описание и аннотация

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Il règne toujours une atmosphère particulière et ensorcellante dans les récits de Poe. Chaque nouvelle contient sa part de sordide, d'humour noir et de macabre.
"Histoires extraordinaires " de Edgar Allan Poe contient les narrations:
Double assassinat dans la rue Morgue (1841)
La Lettre volée (1845)
Le Scarabée d'or (1843)
Le Canard au ballon (1844)
Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall (1839)
Manuscrit trouvé dans une bouteille (1833)
Une descente dans le Maelstrom (1841)
La Vérité sur le cas de M. Valdemar (1845)
Révélation magnétique (1844)
Souvenirs de M. Auguste Bedloe (1844)
Morella (1835)
Ligeia (1838)
Metzengerstein (1832)

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L’aigle, pour le briser, du haut du firmament,

Sur leur front découvert, lâchera la tortue,

Car ils doivent périr inévitablement.

Leur destinée est décrite dans toute leur constitution, elle brille d’un éclat sinistre dans leurs regards et dans leurs gestes, elle circule dans leurs artères avec chacun de leurs globules sanguins.

Un écrivain célèbre de notre temps a écrit un livre pour démontrer que le poète ne pouvait trouver une bonne place ni dans une société démocratique ni dans une aristocratique, pas plus que dans une république que dans une monarchie absolue ou tempérée. Qui donc a su lui répondre péremptoirement ? J’apporte aujourd’hui une nouvelle légende à l’appui de sa thèse, j’ajoute un saint nouveau au martyrologue : j’ai à écrire l’histoire d’un de ces illustres malheureux, trop riche de poésie et de passion, qui est venu, après tant d’autres, faire en ce bas monde le rude apprentissage du génie chez les âmes inférieurs.

Lamentable tragédie que la vie d’Edgar Poe ! Sa mort, dénoûment horrible dont l’horreur est accrue par la trivialité ! – De tous les documents que j’ai lus est résultée pour moi la conviction que les États-Unis ne furent pour Poe qu’une vaste prison qu’il parcourait avec l’agitation fiévreuse d’un être fait pour respirer dans un monde plus normal – qu’une grande barbarie éclairée au gaz –, et que sa vie intérieure, spirituelle de poète ou même d’ivrogne n’était qu’un effort perpétuel pour échapper à l’influence de cette atmosphère antipathique. Impitoyable dictature que celle de l’opinion dans les sociétés démocratiques ; n’implorez d’elle ni charité, ni indulgence, ni élasticité quelconque dans l’application de ses lois aux cas multiples et complexes de la vie morale. On dirait que de l’amour impie de la liberté est née une tyrannie nouvelle, la tyrannie des bêtes, ou zoocratie, qui par son insensibilité féroce ressemble à l’idole de Jaggernaut. – Un biographe nous dira gravement – il est bien intentionné, le brave homme – que Poe, s’il avait voulu régulariser son génie et appliquer ses facultés créatrices d’une manière plus appropriée au sol américain, aurait pu devenir un auteur d’argent, a money making author ; un autre – un naïf cynique, celui-là –, que, quelque beau que soit le génie de Poe, il eût mieux valu pour lui n’avoir que du talent, le talent s’escomptant toujours plus facilement que le génie. Un autre, qui a dirigé des journaux et des revues, un ami du poète, avoue qu’il était difficile de l’employer et qu’on était obligé de le payer moins que d’autres, parce qu’il écrivait dans un style trop au-dessus du vulgaire. Quelle odeur de magasin ! comme disait Joseph de Maistre.

Quelques-uns ont osé davantage, et, unissant l’inintelligence la plus lourde de son génie à la férocité de l’hypocrisie bourgeoise, l’ont insulté à l’envi ; et, après sa soudaine disparition, ils ont rudement morigéné ce cadavre, – particulièrement M. Rufus Griswold, qui, pour rappeler ici l’expression vengeresse de M. George Graham, a commis alors une immortelle infamie. Poe, éprouvant peut-être le sinistre pressentiment d’une fin subite, avait désigné MM. Griswold et Willis pour mettre ses œuvres en ordre, écrire sa vie et restaurer sa mémoire. Ce pédagogue-vampire a diffamé longuement son ami dans un énorme article, plat et haineux, juste en tête de l’édition posthume de ses œuvres. – Il n’existe pas en Amérique d’ordonnance qui interdise aux chiens l’entrée des cimetières ? – Quant à M. Willis, il a prouvé, au contraire, que la bienveillance et la décence marchaient toujours avec le véritable esprit, et que la charité envers nos confrères, qui est un devoir moral, était aussi un des commandements du goût.

Causez de Poe avec un Américain, il avouera peut-être son génie, peut-être même s’en montrera-t-il fier ; mais, avec un ton sardonique supérieur qui sent son homme positif, il vous parlera de la vie débraillée du poète, de son haleine alcoolisée qui aurait pris feu à la flamme d’une chandelle, de ses habitudes vagabondes ; il vous dira que c’était un être erratique et hétéroclite, une planète désorbitée, qu’il roulait sans cesse de Baltimore à New York, de New York à Philadelphie, de Philadelphie à Boston, de Boston à Baltimore, de Baltimore à Richmond. Et si, le cœur ému par ces préludes d’une histoire navrante, vous donnez à entendre que l’individu n’est peut-être pas seul coupable et qu’il doit être difficile de penser et d’écrire commodément dans un pays où il y a des millions de souverains, un pays sans capitale à proprement parler et sans aristocratie, – alors vous verrez ses yeux s’agrandir et jeter des éclairs, la bave du patriotisme souffrant lui monter aux lèvres, et l’Amérique, par sa bouche, lancer des injures à l’Europe, sa vieille mère, et à la philosophie des anciens jours.

Je répète que pour moi la persuasion s’est faite qu’Edgar Poe et sa patrie n’étaient pas de niveau. Les États-Unis sont un pays gigantesque et enfant, naturellement jaloux du vieux continent. Fier de son développement matériel, anormal et presque monstrueux, ce nouveau venu dans l’histoire a une foi naïve dans la toute-puissance de l’industrie ; il est convaincu, comme quelques malheureux parmi nous, qu’elle finira par manger le Diable. Le temps et l’argent ont là-bas une valeur si grande ! L’activité matérielle, exagérée jusqu’aux proportions d’une manie nationale, laisse dans les esprits bien peu de place pour les choses qui ne sont pas de la terre. Poe, qui était de bonne souche, et qui d’ailleurs professait que le grand malheur de son pays était de n’avoir pas d’aristocratie de race, attendu, disait-il, que chez un peuple sans aristocratie le culte du Beau ne peut se corrompre, s’amoindrir et disparaître – qui accusait chez ces concitoyens, jusque dans leur luxe emphatique et coûteux, tous les symptômes du mauvais goût caractéristique des parvenus –, qui considérait le Progrès, la grande idée moderne, comme une extase de gobe-mouches, et qui appelait les perfectionnements de l’habitacle humain des cicatrices et des abominations rectangulaires, – Poe était là-bas un cerveau singulièrement solitaire. Il ne croyait qu’à l’immuable, à l’éternel, au selfsame , et il jouissait – cruel privilège dans un société amoureuse d’elle-même ! – de ce grand bon sens à la Machiavel qui marche devant le sage, comme une colonne lumineuse, à travers le désert de l’histoire. – Qu’eût-il pensée, qu’eût-il écrit, l’infortuné, s’il avait entendu la théologienne du sentiment supprimer l’Enfer par amitié pour le genre humain, le philosophe du chiffre proposer un système d’assurances, une souscription à un sou par tête pour la suppression de la guerre, – et l’abolition de la peine de mort et de l’orthographe, ces deux folies corrélatives ! – et tant d’autres malades qui écrivent, l’oreille inclinée au vent , des fantaisies giratoires aussi flatueuses que l’élément qui les leur dicte ? – Si vous ajoutez à cette vision impeccable du vrai, véritable infirmité dans de certaines circonstances, une délicatesse exquise de sens qu’une note fausse torturait, une finesse de goût que tout, excepté l’exacte proportion, révoltait, un amour insatiable du Beau, qui avait pris la puissance d’une passion morbide, vous ne vous étonnerez pas que pour un pareil homme la vie soit devenue un enfer, et qu’il ait mal fini ; vous admirerez qu’il ait pu durer aussi longtemps.

II

La famille de Poe était une des plus respectables de Baltimore. Son grand-père maternel avait servi comme quarter-master-general dans la guerre de l’Indépendance, et La Fayette l’avait en haute estime et amitié. Celui-ci, lors de son dernier voyage aux États-Unis, voulut voir la veuve du général et lui témoigner sa gratitude pour les services que lui avait rendus son mari. Le bisaïeul avait épousé une fille de l’amiral anglais Mac Bride, qui était allié avec les plus nobles maisons d’Angleterre. David Poe, père d’Edgar et fils du général, s’éprit violemment d’une actrice anglaise, Elisabeth Arnold, célèbre par sa beauté ; il s’enfuit avec elle et l’épousa. Pour mêler plus intimement sa destinée à la sienne, il se fit comédien et parut avec sa femme sur différents théâtres, dans les principales villes de l’Union. Les deux époux moururent à Richmond, presque en même temps, laissant dans l’abandon et le dénuement le plus complet trois enfants en bas âge, dont Edgar.

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