Antoine Galland - Les plus beaux contes des 1001 nuits

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Les plus beaux contes des 1001 nuits: краткое содержание, описание и аннотация

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Les 1001 nuits sont constituées de contes enchâssés, et de personnages en miroir les uns par rapport aux autres. Le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l'infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d'être certain de ne plus être trompé, il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se propose d'épouser le sultan. Aidée de sa sœur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain.

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Le château, de trois côtés, était environné d'un jardin, que les parterres, les pièces d'eau, les bosquets et mille autres agréments concouraient à embellir; et ce qui achevait de rendre ce lieu admirable, c'était une infinité d'oiseaux, qui y remplissaient l'air de leurs chants harmonieux, et qui y faisaient toujours leur demeure, parce que des filets tendus au-dessus des arbres et du palais les empêchaient d'en sortir.

Le sultan se promena longtemps d'appartements en appartements, où tout lui parut grand et magnifique. Lorsqu'il fut las de marcher, il s'assit dans un cabinet ouvert, qui avait vue sur le jardin; et là, rempli de tout ce qu'il avait déjà vu et de tout ce qu'il voyait encore, il faisait des réflexions sur tous ces différents objets, quand tout à coup une voix plaintive, accompagnée de cris lamentables, vint frapper son oreille. Il écouta avec attention, et il entendit distinctement ces tristes paroles: O fortune! qui n'as pu me laisser jouir longtemps d'un heureux sort, et qui m'as rendu le plus infortuné de tous les hommes, cesse de me persécuter, et viens, par une prompte mort, mettre fin à mes douleurs! Hélas! est-il possible que je sois encore en vie après tous les tourments que j'ai soufferts!

Le sultan, touché de ces pitoyables plaintes, se leva pour aller du côté d'où elles étaient parties. Lorsqu'il fut à la porte d'une grande salle, il ouvrit la portière, et vit un jeune homme bien fait, et très-richement vêtu, qui était assis sur un trône un peu élevé de terre. La tristesse était peinte sur son visage. Le sultan s'approcha de lui et le salua. Le jeune homme lui rendit son salut, en lui faisant une inclination de tête fort basse; et comme il ne se levait pas: Seigneur, dit-il au sultan, je juge bien que vous méritez que je me lève pour vous recevoir et vous rendre tous les honneurs possibles; mais une raison si forte s'y oppose, que vous ne devez pas m'en savoir mauvais gré. Seigneur, lui répondit le sultan, je vous suis obligé de la bonne opinion que vous avez de moi. Quant au sujet que vous avez de ne vous pas lever, quelle que puisse être votre excuse, je la reçois de fort bon cœur. Attiré par vos plaintes, pénétré de vos peines, je viens vous offrir mon secours. Plût à Dieu qu'il dépendît de moi d'apporter du soulagement à vos maux! je m'y emploierais de tout mon pouvoir. Je me flatte que vous voudrez bien me raconter l'histoire de vos malheurs; mais, de grâce, apprenez-moi auparavant ce que signifie cet étang qui est près d'ici, et où l'on voit des poissons de quatre couleurs différentes; ce que c'est que ce château; pourquoi vous vous y trouvez, et d'où vient que vous y êtes seul. Au lieu de répondre à ces questions, le jeune homme se mit à pleurer amèrement. Que la fortune est inconstante! s'écria-t-il. Elle se plaît à abaisser les hommes qu'elle a élevés. Où sont ceux qui jouissent tranquillement d'un bonheur qu'ils tiennent d'elle, et dont les jours sont toujours purs et sereins?

Le sultan, touché de compassion de le voir en cet état, le pria très-instamment de lui dire le sujet d'une si grande douleur. Hélas! seigneur, lui répondit le jeune homme, comment pourrais-je ne pas être affligé; et le moyen que mes yeux ne soient pas des sources intarissables de larmes? A ces mots, ayant levé sa robe, il fit voir au sultan qu'il n'était homme que depuis la tête jusqu'à la ceinture, et que l'autre moitié de son corps était de marbre noir...

En cet endroit, Scheherazade interrompit son discours, pour faire remarquer au sultan des Indes que le jour paraissait. Schahriar fut tellement charmé de ce qu'il venait d'entendre, et il se sentit si fort attendri en faveur de Scheherazade, qu'il résolut de la laisser vivre pendant un mois. Il se leva néanmoins à son ordinaire, sans lui parler de sa résolution.

XVE NUIT

Vous jugez bien, poursuivit le lendemain Scheherazade, que le sultan fut étrangement étonné quand il vit l'état déplorable où était le jeune homme. Ce que vous me montrez là, lui dit-il, en me donnant de l'horreur, irrite ma curiosité; je brûle d'apprendre votre histoire, qui doit être, sans doute, fort étrange; et je suis sûr que l'étang et les poissons y ont quelque part; ainsi je vous conjure de me la raconter; vous y trouverez quelque sorte de consolation, puisqu'il est certain que les malheureux trouvent une espèce de soulagement à conter leurs malheurs. Je ne veux pas vous refuser cette satisfaction, repartit le jeune homme, quoique je ne puisse vous la donner sans renouveler mes vives douleurs; mais je vous avertis par avance de préparer vos oreilles, votre esprit et vos yeux même à des choses qui surpassent tout ce que l'imagination peut concevoir de plus extraordinaire.

HISTOIRE DU JEUNE ROI DES ILES NOIRES

Vous saurez, seigneur, continua-t-il, que mon père, qui s'appelait Mahmoud, était roi de cet État. C'est le royaume des Iles Noires, qui prend son nom des quatre petites montagnes voisines, car ces montagnes étaient ci-devant des îles, et la capitale où le roi mon père faisait son séjour était dans l'endroit où est présentement cet étang que vous avez vu. La suite de mon histoire vous instruira de ces changements.

Le roi mon père mourut à l'âge de soixante-dix ans. Je n'eus pas plutôt pris sa place, que je me mariai, et la personne que je choisis pour partager la dignité royale avec moi était ma cousine. Je conçus pour elle tant de tendresse, que rien n'était comparable à notre union, qui dura cinq années. Au bout de ce temps-là, je m'aperçus que la reine ma cousine ne m'aimait plus.

Un jour qu'elle était au bain l'après-dînée, je me sentis une envie de dormir, et je me jetai sur un sofa. Deux de ses femmes, qui se trouvèrent alors dans ma chambre, vinrent s'asseoir, l'une à ma tête, et l'autre à mes pieds, avec un éventail à la main, tant pour modérer la chaleur que pour me garantir des mouches qui auraient pu troubler mon sommeil. Elles me croyaient endormi, et elles s'entretenaient tout bas, mais j'avais seulement les yeux fermés, et je ne perdis pas une parole de leur conversation.

Une de ces femmes dit à l'autre: N'est-il pas vrai que la reine a grand tort de ne pas aimer un prince aussi aimable que le nôtre? Assurément, répondit la seconde. Pour moi, je n'y comprends rien, et je ne sais pourquoi elle sort toutes les nuits, et le laisse seul. Est-ce qu'il ne s'en aperçoit pas? Eh! comment voudrais-tu qu'il s'en aperçût? reprit la première: elle mêle tous les soirs dans sa boisson un certain suc d'herbe qui le fait dormir toute la nuit d'un sommeil si profond, qu'elle a le temps d'aller où il lui plaît; et, à la pointe du jour, elle vient se recoucher auprès de lui; alors elle le réveille en lui passant sous le nez une certaine odeur.

Jugez, seigneur, de ma surprise à ce discours, et des sentiments qu'il m'inspira. Néanmoins, quelque émotion qu'il pût me causer, j'eus assez d'empire sur moi pour dissimuler: je fis semblant de m'éveiller et de n'avoir rien entendu.

La reine revint du bain; nous soupâmes ensemble, et avant de me coucher, elle me présenta elle-même la tasse pleine d'eau que j'avais coutume de boire; mais, au lieu de la porter à ma bouche, je m'approchai d'une fenêtre qui était ouverte, et je jetai l'eau si adroitement qu'elle ne s'en aperçut pas. Je lui remis ensuite la tasse entre les mains, afin qu'elle ne doutât pas que je n'eusse bu.

Nous nous couchâmes ensuite; et bientôt après, croyant que j'étais endormi, quoique je ne le fusse pas, elle se leva avec si peu de précaution, qu'elle dit assez haut: Dors, et puisses-tu ne te réveiller jamais! Elle s'habilla promptement, et sortit de la chambre...

XVIE NUIT

D'abord que la reine ma femme fut sortie, poursuivit le roi des Iles Noires, je me levai et m'habillai à la hâte; je pris mon sabre, et la suivis de si près, que je l'entendis bientôt marcher devant moi. Alors, réglant mes pas sur les siens, je marchai doucement de peur d'en être entendu. Elle passa par plusieurs portes qui s'ouvrirent par la vertu de certaines paroles magiques qu'elle prononça, et la dernière qui s'ouvrit fut celle du jardin, où elle entra. Je m'arrêtai à cette porte, afin qu'elle ne pût m'apercevoir pendant qu'elle traverserait un parterre; et la suivant des yeux autant que l'obscurité me le permettait, je remarquai qu'elle entra dans un petit bois dont les allées étaient bordées de palissades fort épaisses. Je m'y rendis par un autre chemin, et, me glissant derrière la palissade d'une allée assez longue, je la vis qui se promenait avec un homme.

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