Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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Lorsque l'heure de la visite arriva il redressa de son mieux le manche tordu de sa casserole et remit le récipient à sa place accoutumée. Le porte-clefs yversa la ration ordinaire de soupe et de viande, ou plutôt de soupe et de poisson, car ce jour-là était un jour maigre, et trois fois par semaine on faisait faire maigre aux prisonniers. C'eût été encore un moyen de calculer le temps, si depuis longtemps Dantès n'avait pas abandonné ce calcul.

Puis, la soupe versée, le porte-clefs se retira. Cette fois, Dantès voulut s'assurer si son voisin avait bien réellement cessé de travailler.

Il écouta. Tout était silencieux comme pendant ces trois jours où les travaux avaient été interrompus.

Dantès soupira ; il était évident que son voisin se défiait de lui.

Cependant, il ne se découragea point et continua de travailler toute la nuit ; mais après deux ou trois heures de labeur, il rencontra un obstacle. Le fer ne mordait plus et glissait sur une surface plane. Dantès toucha l'obstacle avec ses mains et reconnut qu'il avait atteint une poutre.

Cette poutre traversait ou plutôt barrait entièrement le trou qu'avait commencé Dantès.

Maintenant, il fallait creuser dessus ou dessous. Le malheureux jeune homme n'avait point songé à cet obstacle .« Oh! mon Dieu, mon Dieu! s'écria-t-il, je vous avais cependant tant prié, que j'espérais que vous m'aviez entendu. Mon Dieu! après m'avoir ôté la liberté de la vie, mon Dieu! après m'avoir ôté le calme de la mort, mon Dieu! qui m'avez rappelé à l'existence, mon Dieu! ayez pitié de moi, ne me laissez pas mourir dans le désespoir! – Qui parle de Dieu et de désespoir en même temps? » articula une voix qui semblait venir de dessous terre et qui, assourdie par l'opacité, parvenait au jeune homme avec un accent sépulcral. Edmond sentit se dresser ses cheveux sur sa tête, et il recula sur ses genoux.

« Ah! murmura-t-il, j'entends parler un homme. » Il y avait quatre ou cinq ans qu'Edmond n'avait entendu parler que son geôlier, et pour le prisonnier le geôlier n'est pas un homme: c'est une porte vivante ajoutée à la porte de chêne, c'est un barreau de chair ajouté à ses barreaux de fer.

« Au nom du Ciel! s'écria Dantès, vous qui avez parlé, parlez encore, quoique votre voix m'ait épouvanté ; qui êtes-vous? – Qui êtes-vous vous-même? demanda la voix. – Un malheureux prisonnier, reprit Dantès qui ne faisait, lui, aucune difficulté de répondre.– De quel pays?

– Français.

– Votre nom?

– Edmond Dantès.

– Votre profession?

– Marin.

– Depuis combien de temps êtes-vous ici? – Depuis le 28 février 1815.

– Votre crime?

– Je suis innocent.

– Mais de quoi vous accuse-t-on?

– D'avoir conspiré pour le retour de l'Empereur. – Comment! pour le retour de l'Empereur! l'Empereur n'est donc plus sur le trône?

– Il a abdiqué à Fontainebleau en 1814 et a été relégué à l 'île d'Elbe. Mais vous-même, depuis quel temps êtes-vous donc ici, que vous ignorez tout cela?

– Depuis 1811. » Dantès frissonna ; cet homme avait quatre ans de prison de plus que lui.« C'est bien, ne creusez plus, dit la voix en parlant fort vite ; seulement dites-moi à quelle hauteur se trouve l'excavation que vous avez faite?

– Au ras de la terre.

– Comment est-elle cachée?

– Derrière mon lit.

– A-t-on dérangé votre lit depuis que vous êtes en prison? – Jamais.

– Sur quoi donne votre chambre?

– Sur un corridor.

– Et le corridor?

– Aboutit à la cour.

– Hélas! murmura la voix.

– Oh! mon Dieu! qu'y a-t-il donc? s'écria Dantès. – Il y a que je me suis trompé, que l'imperfection de mes dessins m'a abusé, que le défaut d'un compas m'a perdu, qu'une ligne d'erreur sur mon plan a équivalu à quinze pieds en réalité, et que j'ai pris le mur que vous creusez pour celui de la citadelle!

– Mais alors vous aboutissiez à la mer? – C'était ce que je voulais.– Et si vous aviez réussi?

– Je me jetais à la nage, je gagnais une des îles qui environnent le château d'If, soit l'île de Daume, soit l'île de Tiboulen, soit même la côte, et alors j'étais sauvé.

– Auriez-vous donc pu nager jusque-là? – Dieu m'eût donné la force ; et maintenant tout est perdu. – Tout?

– Oui. Rebouchez votre trou avec précaution, ne travaillez plus, ne vous occupez de rien, et attendez de mes nouvelles. – Qui êtes-vous au moins... dites-moi qui vous êtes? – Je suis... je suis... le n° 27.

– Vous défiez-vous donc de moi? » demanda Dantès. Edmond crut entendre comme un rire amer percer la voûte et monter jusqu'à lui.

« Oh! je suis bon chrétien, s'écria-t-il, devinant instinctivement que cet homme songeait à l'abandonner ; je vous jure sur le Christ que je me ferai tuer plutôt que de laisser entrevoir à vos bourreaux et aux miens l'ombre de la vérité ; mais, au nom du Ciel, ne me privez pas de votre présence, ne me privez pas de votre voix, ou, je vous le jure, car je suis au bout de ma force,je me brise la tête contre la muraille, et vous aurez ma mort à vous reprocher.

– Quel âge avez-vous? votre voix semble être celle d'un jeune homme.

– Je ne sais pas mon âge, car je n'ai pas mesuré le temps depuis que je suis ici. Ce que je sais, c'est que j'allais avoir dix-neuf ans lorsque j'ai été arrêté, le 18 février 1815.

– Pas tout à fait vingt-six ans, murmura la voix. Allons, à cet âge on n'est pas encore un traître.

– Oh! non! non! je vous le jure, répéta Dantès. Je vous l'ai déjà dit et je vous le redis, je me ferai couper en morceaux plutôt que de vous trahir.

– Vous avez bien fait de me parler ; vous avez bien fait de me prier, car j'allais former un autre plan et m'éloigner de vous. Mais votre âge me rassure, je vous rejoindrai, attendez-moi. – Quand cela?

– Il faut que je calcule nos chances ; laissez-moi vous donner le signal.

– Mais vous ne m'abandonnerez pas, vous ne me laisserez pas seul, vous viendrez à moi, ou vous me permettrez d'aller à vous? Nous fuirons ensemble, et, si nous ne pouvons fuir, nous parlerons, vous des gens que vous aimez, moi des gens que j'aime. Vous devez aimer quelqu 'un?– Je suis seul au monde.

– Alors vous m'aimerez, moi: si vous êtes jeune, je serai votre camarade ; si vous êtes vieux, je serai votre fils. J'ai un père qui doit avoir soixante-dix ans, s'il vit encore ; je n'aimais que lui et une jeune fille qu'on appelait Mercédès. Mon père ne m'a pas oublié, j'en suis sûr ; mais elle, Dieu sait si elle pense encore à moi. Je vous aimerai comme j'aimais mon père.

– C'est bien, dit le prisonnier, à demain. » Ce peu de paroles furent dites avec un accent qui convainquit Dantès ; il n'en demanda pas davantage, se releva, prit les mêmes précautions pour les débris tirés du mur qu'il avait déjà prises, et repoussa son lit contre la muraille.

Dès lors, Dantès se laissa aller tout entier à son bonheur ; il n'allait plus être seul certainement, peut-être même allait-il être libre ; le pis aller, s'il restait prisonnier, était d'avoir un compagnon ; or la captivité partagée n'est plus qu'une demi-captivité. Les plaintes qu'on met en commun sont presque des prières ; des prières qu'on fait à deux sont presque des actions de grâces.

Toute la journée, Dantès alla et vint dans son cachot, le coeur bondissant de joie. De temps en temps, cette joie l'étouffait: il s'asseyait sur son lit, pressant sa poitrine avec sa main. Au moindre bruit qu'il entendait dans lecorridor, il bondissait vers la porte. Une fois ou deux, cette crainte qu'on le séparât de cet homme qu'il ne connaissait point, et que cependant il aimait déjà comme un ami, lui passa par le cerveau. Alors il était décidé: au moment où le geôlier écarterait son lit, baisserait la tête pour examiner l'ouverture, il lui briserait la tête avec le pavé sur lequel était posée sa cruche.

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