Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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– Parce que j'ai été arrêté à Piombino et que je présume que, comme Milan et Florence, Piombino est devenu le chef-lieu de quelque département français. » L'inspecteur et le gouverneur se regardèrent en riant. « Diable, mon cher, dit l'inspecteur, vos nouvelles de l'Italie ne sont pas fraîches.

– Elles datent du jour où j'ai été arrêté, monsieur, dit l'abbé Faria ; et comme Sa Majesté l'Empereur avait crée la royauté de Rome pour son fils que le ciel venait de lui envoyer, je présume que, poursuivant le cours de ses conquêtes, il a accompli le rêve de Machiavel et de César Borgia, qui était de faire de toute l'Italie un seul et unique royaume. – Monsieur, dit l'inspecteur, la Providence a heureusement apporté quelque changement à ce plan gigantesque dont vous me paraissez assez chaud partisan.

– C'est le seul moyen de faire de l'Italie un État fort, indépendant et heureux, répondit l'abbé.

– Cela est possible, répondit l'inspecteur, mais je ne suis pas venu ici pour faire avec vous un cours de politique ultramontaine, mais pour vousdemander, ce que j'ai déjà fait, si vous avez quelques réclamations à faire sur la manière dont vous êtes nourri et logé. – La nourriture est ce qu'elle est dans toutes les prisons, répondit l'abbé, c'est-à-dire fort mauvaise ; quant au logement, vous le voyez, il est humide et malsain, mais néanmoins assez convenable pour un cachot. Maintenant, ce n'est pas de cela qu'il s'agit, mais bien de révélations de la plus haute importance et du plus haut intérêt que j'ai à faire au gouvernement.

– Nous y voici, dit tout bas le gouverneur à l'inspecteur. – Voilà pourquoi je suis heureux de vous voir, continua l'abbé, quoique vous m'ayez dérangé dans un calcul fort important, et qui, s 'il réussit, changera peut-être le système de Newton. Pouvez-vous m'accorder la faveur d'un entretien particulier?

– Hein! que disais-je! fit le gouverneur à l'inspecteur. – Vous connaissez votre personne », répondit ce dernier en souriant.

Puis, se retournant vers Faria:

« Monsieur, dit-il, ce que vous me demandez est impossible. – Cependant, monsieur, reprit l'abbé, s'il s'agissait de faire gagner au gouvernement une somme énorme, une somme de cinq millions, par exemple?– Ma foi, dit l'inspecteur en se retournant à son tour vers le gouverneur, vous aviez prédit jusqu'au chiffre.

– Voyons, reprit l'abbé, s'apercevant que l'inspecteur faisait un mouvement pour se retirer, il n'est pas nécessaire que nous soyons absolument seuls ; M. le gouverneur pourra assister à notre entretien. – Mon cher monsieur, dit le gouverneur, malheureusement nous savons d'avance et par coeur ce que vous direz. Il s'agit de vos trésors, n'est-ce pas? » Faria regarda cet homme railleur avec des yeux où un observateur désintéressé eût vu, certes, luire l'éclair de la raison et de la vérité.

« Sans doute, dit-il ; de quoi voulez-vous que je parle, sinon de cela?

– Monsieur l'inspecteur, continua le gouverneur, je puis vous raconter cette histoire aussi bien que l'abbé, car il y a quatre ou cinq ans que j'en ai les oreilles rebattues.

– Cela prouve, monsieur le gouverneur dit l'abbé, que vous êtes comme ces gens dont parle l'Ecriture, qui ont des yeux et qui ne voient pas, qui ont des oreilles et qui n'entendent pas.– Mon cher monsieur, dit l'inspecteur, le gouverneur est riche et n'a, Dieu merci, pas besoin de votre argent ; gardez-le donc pour le jour où vous sortirez de prison. » L'oeil de l'abbé se dilata ; il saisit la main de l'inspecteur.

« Mais si je n'en sors pas de prison, dit-il, si, contre toute justice, on me retient dans ce cachot, si j'y meurs sans avoir légué mon secret à personne, ce trésor sera donc perdu! Ne vaut-il pas mieux que le gouvernement en profite, et moi aussi? J'irai jusqu'à six millions, monsieur ; oui, j'abandonnerai six millions, et je me contenterai du reste si l'on veut me rendre la liberté.

– Sur ma parole, dit l'inspecteur à demi-voix, si l'on ne savait que cet homme est fou, il parle avec un accent si convaincu qu'on croirait qu'il dit la vérité.

– Je ne suis pas fou, monsieur, et je dis bien la vérité, reprit Faria qui, avec cette finesse d'ouïe particulière aux prisonniers, n'avait pas perdu une seule des paroles de l'inspecteur. Ce trésor dont je vous parle existe bien réellement, et j'offre de signer un traité avec vous, en vertu duquel vous me conduirez à l'endroit désigné par moi ; on fouillera la terre sous nos yeux, et si je mens, si l'on ne trouve rien, si je suis un fou, comme vous le dites, ehbien! vous me ramènerez dans ce même cachot, où je resterai éternellement, et où je mourrai sans plus rien demander ni à vous ni à personne. » Le gouverneur se mit à rire.

« Est-ce bien loin votre trésor? demanda-t-il. – A cent lieues d'ici à peu près, dit Faria. – La chose n'est pas mal imaginée, dit le gouverneur ; si tous les prisonniers voulaient s'amuser à promener leurs gardiens pendant cent lieues, et si les gardiens consentaient à faire une pareille promenade, ce serait une excellente chance que les prisonniers se ménageraient de prendre la clef des champs dès qu'ils en trouveraient l'occasion, et pendant un pareil voyage l'occasion se présenterait certainement. – C'est un moyen connu, dit l'inspecteur, et monsieur n'a pas même le mérite de l'invention. » Puis, se retournant vers l'abbé:

« Je vous ai demandé si vous étiez bien nourri? dit-il. – Monsieur, répondit Faria, jurez-moi sur le Christ de me délivrer si je vous ai dit vrai, et je vous indiquerai l'endroit où le trésor est enfoui.

– Etes-vous bien nourri? répéta l'inspecteur.– Monsieur, vous ne risquez rien ainsi, et vous voyez bien que ce n'est pas pour me ménager une chance pour me sauver, puisque je resterai en prison tandis qu'on fera le voyage.

– Vous ne répondez pas à ma question, reprit avec impatience l'inspecteur.

– Ni vous à ma demande! s'écria l'abbé Soyez donc maudit comme les autres insensés qui n'ont pas voulu me croire! Vous ne voulez pas de mon or, je le garderai ; vous me refusez la liberté, Dieu me l'enverra. Allez, je n'ai plus rien à dire. » Et l'abbé, rejetant sa couverture, ramassa son morceau de plâtre, et alla s'asseoir de nouveau au milieu de son cercle, où il continua ses lignes et ses calculs.

« Que fait-il là? dit l'inspecteur en se retirant. – Il compte ses trésors », reprit le gouverneur. Faria répondit à ce sarcasme par un coup d'oeil empreint du plus suprême mépris.

Ils sortirent. Le geôlier ferma la porte derrière eux. « Il aura, en effet, possédé quelques trésors, dit l'inspecteur en remontant l'escalier.– Ou il aura rêvé qu'il les possédait, répondit le gouverneur, et le lendemain il se sera réveillé fou.

– En effet, dit l'inspecteur avec la naïveté de la corruption ; s'il eût été réellement riche, il ne serait pas en prison. » Ainsi finit l'aventure pour l'abbé Faria. Il demeura prisonnier, et, à la suite de cette visite, sa réputation de fou réjouissant s'augmenta encore.

Caligula ou Néron, ces grands chercheurs de trésors, ces désireurs de l'impossible, eussent prêté l'oreille aux paroles de ce pauvre homme et lui eussent accordé l'air qu'il désirait, l'espace qu'il estimait à un si haut prix, et la liberté qu'il offrait de payer si cher. Mais les rois de nos jours, maintenus dans la limite du probable, n'ont plus l'audace de la volonté ; ils craignent l'oreille qui écoute les ordres qu'ils donnent, l'oeil qui scrute leurs actions ; ils ne sentent plus la supériorité de leur essence divine ; ils sont des hommes couronnés, voilà tout. Jadis, ils se croyaient, ou du moins se disaient fils de Jupiter, et retenaient quelque chose des façons du dieu leur père: on ne contrôle pas facilement ce qui se passe au-delà des nuages ; aujourd'hui, les rois se laissent aisément rejoindre. Or, comme il a toujours répugné au gouvernement despotique de montrer au grand jour les effets de la prison et de la torture ; comme il y a peu d'exemples qu'une victime des inquisitionsait pu reparaître avec ses os broyés et ses plaies saignantes, de même la folie, cet ulcère né dans la fange des cachots à la suite des tortures morales, se cache presque toujours avec soin dans le lieu où elle est née, ou, si elle en sort, elle va s'ensevelir dans quelque hôpital sombre, où les médecins ne reconnaissent ni l'homme ni la pensée dans le débris informe que leur transmet le geôlier fatigué.

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