Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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– On est sur les traces de l'homme qui avait donné le rendez-vous.

– On est sur ses traces? répéta Villefort. – Oui, le domestique a donné son signalement: c'est un homme de cinquante à cinquante-deux ans, brun, avec des yeux noirs couverts d'épais sourcils, et portant moustaches ; il était vêtu d'une redingote bleue, et portait à sa boutonnière une rosette d'officier de la Légion d'honneur. Hier on a suivi un individu dont le signalement répond exactement à celui que je viensde dire, et on l'a perdu au coin de la rue de la Jussienne et de la rue Coq Héron. » Villefort s'était appuyé au dossier d'un fauteuil ; car à mesure que le ministre de la Police parlait, il sentait ses jambes se dérober sous lui ; mais lorsqu'il vit que l'inconnu avait échappé aux recherches de l'agent qui le suivait, il respira.

« Vous chercherez cet homme, monsieur, dit le roi au ministre de la Police ; car, si comme tout me porte à le croire, le général Quesnel, qui nous eût été si utile en ce moment, a été victime d'un meurtre, bonapartiste ou non, je veux que ses assassins soient cruellement punis. » Villefort eu besoin de tout son sang-froid pour ne point trahir la terreur que lui inspirait cette recommandation du roi. « Chose étrange! continua le roi avec un mouvement d'humeur , la police croit avoir tout dit lorsqu'elle a dit: un meurtre a été commis, et tout fait lorsqu'elle a ajouté: on est sur la trace des coupables. – Sire, Votre Majesté, sur ce point du moins, sera satisfaite, je l'espère.

– C'est bien, nous verrons ; je ne vous retiens pas plus longtemps, baron ; monsieur de Villefort, vous devez être fatigué de ce long voyage, allez vous reposer. Vous êtes sans doute descendu chez votre père? »Un éblouissement passa sur les yeux de Villefort. « Non, Sire, dit-il, je suis descendu hôtel de Madrid, rue de Tournon.

– Mais vous l'avez vu?

– Sire, je me suis fait tout d'abord conduire chez M. le duc de Blacas.

– Mais vous le verrez, du moins?

– Je ne le pense pas, Sire.

– Ah! c'est juste, dit Louis XVIII en souriant, de manière à prouver que toutes ces questions réitérées n'avaient pas été faites sans intention, j'oubliais que vous êtes en froid avec M. Noirtier, et que c 'est un nouveau sacrifice fait à la cause royale, et dont il faut que je vous dédommage.

– Sire, la bonté que me témoigne Votre Majesté est une récompense qui dépasse de si loin toutes mes ambitions, que je n'ai rien à demander de plus au roi.

– N'importe, monsieur, et nous ne vous oublierons pas, soyez tranquille ; en attendant (le roi détacha la croix de la Légion d'honneur qu'il portait d'ordinaire sur son habit bleu, près de la croix de Saint- Louis, au dessus de la plaque de l'ordre de Notre-Dame du mont Carmel et de Saint-Lazare, et la donnant à Villefort), en attendant, dit-il, prenez toujours cette croix.– Sire, dit Villefort, Votre Majesté se trompe, cette croix est celle d'officier.

– Ma foi, monsieur, dit Louis XVIII, prenez-la telle qu'elle est ; je n'ai pas le temps d'en faire demander une autre. Blacas, vous veillerez à ce que le brevet soit délivré à M. de Villefort. » Les yeux de Villefort se mouillèrent d'une larme d'orgueilleuse joie ; il prit la croix et la baisa.

« Et maintenant, demanda-t-il, quels sont les ordres que me fait l'honneur de me donner Votre Majesté?

– Prenez le repos qui vous est nécessaire et songez que, sans force à Paris pour me servir, vous pouvez m'être à Marseille de la plus grande utilité.

– Sire, répondit Villefort en s'inclinant, dans une heure j 'aurai quitté Paris.

– Allez, monsieur, dit le roi, et si je vous oubliais – la mémoire des rois est courte – ne craignez pas de vous rappelez à mon souvenir... Monsieur le baron, donnez l'ordre qu'on aille chercher le ministre de la Guerre. Blacas, restez.

– Ah! monsieur, dit le ministre de la Police à Villefort en sortant des Tuileries, vous entrez par la bonne porte et votre fortune est faite.– Sera-t-elle longue? » murmura Villefort en saluant le ministre, dont la carrière était finie, et en cherchant des yeux une voiture pour rentrer chez lui.

Un fiacre passait sur le quai, Villefort lui fit un signe, le fiacre s'approcha ; Villefort donna son adressee et se jeta dans le fond de la voiture, se laissant aller à ses rêves d'ambition. Dix minutes après, Villefort était rentré chez lui ; il commanda ses chevaux pour dans deux heures, et ordonna qu'on lui servît à déjeuner.

Il allait se mettre à table lorsque le timbre de la sonnette retentit sous une main franche et ferme: le valet de chambre alla ouvrir, et Villefort entendit une voix qui prononçait son nom.

« Qui peut déjà savoir que je suis ici? » se demanda le jeune homme.

En ce moment, le valet de chambre rentra. « Eh bien, dit Villefort, qu'y a-t-il donc? qui a sonné? qui me demande?

– Un étranger qui ne veut pas dire son nom. – Comment! un étranger qui ne veut pas dire son nom? et que me veut cet étranger?

– Il veut parler à monsieur.

– A moi?– Oui.

– Il m'a nommé?

– Parfaitement.

– Et quelle apparence a cet étranger? – Mais, monsieur, c'est un homme d'une cinquantaine d'années.

– Petit? grand?

– De la taille de monsieur à peu près. – Brun ou blond?

– Brun, très brun: des cheveux noirs, des yeux noirs, des sourcils noirs.

– Et vêtu, demanda vivement Villefort, vêtu de quelle façon?

– D'une grande lévite bleue boutonnée du haut en bas ; décoré de la Légion d'honneur.

– C'est lui, murmura Villefort en pâlissant. – Eh pardieu! dit en paraissant sur la porte l'individu dont nous avons déjà donné deux fois le signalement, voilà bien des façons ; est- ce l'habitude à Marseille que les fils fassent faire antichambre à leur père?

– Mon père! s'écria Villefort ; je ne m'étais donc pas trompé... et je me doutais que c'était vous.– Alors, si tu te doutais que c'était moi, reprit le nouveau venu, en posant sa canne dans un coin et son chapeau sur une chaise, permets -moi de te dire, mon cher Gérard, que ce n'est guère aimable à toi de me faire attendre ainsi.

– Laissez-nous, Germain », dit Villefort. Le domestique sortit en donnant des marques visibles d'étonnement.

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Chapitre XII - Le père et le fils

M. Noirtier, car c'était en effet lui-même qui venait d'entrer, suivit des yeux le domestique jusqu'à ce qu'il eût refermé la porte ; puis, craignant sans doute qu'il n'écoutât dans l'antichambre, il alla rouvrir derrière lui: la précaution n'était pas inutile, et la rapidité avec laquelle maître Germain se retira prouva qu'il n'était point exempt du péché qui perdit nos premiers pères. M. Noirtier prit alors la peine d'aller fermer lui- même la porte de l'antichambre, revint fermer celle de la chambre à coucher, poussa les verrous, et revint tendre la main à Villefort, qui avait suivi tous ces mouvements avec une surprise dont il n'était pas encore revenu.

« Ah çà! sais-tu bien, mon cher Gérard, dit-il au jeune homme en le regardant avec un sourire dont il était assez difficile de définir l'expression, que tu n'as pas l'air ravi de me voir? – Si fait, mon père, dit Villefort, je suis enchanté ; mais j'étais si loin de m'attendre à votre visite, qu'elle m'a quelque peu étourdi. – Mais, mon cher ami, reprit M. Noirtier en s'asseyant, il me semble que je pourrais vous en dire autant. Comment! vous m'annoncez vos fiançailles à Marseille pour le 28 février, et le 3 mars vous êtes à Paris?– Si j'y suis, mon père, dit Gérard en se rapprochant de M. Noirtier, ne vous en plaignez pas, car c'est pour vous que j'étais venu, et ce voyage vous sauvera peut-être.

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