Jules Verne - Les Enfants Du Capitaine Grant

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Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le géographe Paganel, aident Mary et Robert Grant à retrouver leur père qui a fait naufrage sur une île dont on ne connait que la latitude, ce qui les amène à traverser l'Amérique du sud, puis l'Australie où un bagnard évadé, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Océanie où, après avoir échappé aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur père…

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– Avez-vous fait quelque promesse que je doive ratifier?

– Une seule, mon ami, c’est que vous emploierez tout votre crédit à adoucir le sort réservé à ce malheureux.

– Bien, ma chère Helena. Qu’Ayrton vienne à l’instant.»

Lady Helena se retira dans sa chambre, accompagnée de Mary Grant, et le quartier-maître fut conduit au carré, où l’attendait lord Glenarvan.

Chapitre XIX Une transaction

Dès que le quartier-maître se trouva en présence du lord, ses gardiens se retirèrent.

«Vous avez désiré me parler, Ayrton? dit Glenarvan.

– Oui, mylord , répondit le quartier-maître.

– À moi seul?

– Oui, mais je pense que si le major Mac Nabbs et Monsieur Paganel assistaient à l’entretien, cela vaudrait mieux.

– Pour qui?

– Pour moi.»

Ayrton parlait avec calme. Glenarvan le regarda fixement; puis il fit prévenir Mac Nabbs et Paganel, qui se rendirent aussitôt à son invitation.

«Nous vous écoutons», dit Glenarvan, dès que ses deux amis eurent pris place à la table du carré.

Ayrton se recueillit pendant quelques instants et dit:

« Mylord , c’est l’habitude que des témoins figurent à tout contrat ou transaction intervenue entre deux parties. Voilà pourquoi j’ai réclamé la présence de MM Paganel et Mac Nabbs. Car c’est, à proprement parler, une affaire que je viens vous proposer.»

Glenarvan, habitué aux manières d’Ayrton, ne sourcilla pas, bien qu’une affaire entre cet homme et lui semblât chose étrange.

«Quelle est cette affaire? dit-il.

– La voici, répondit Ayrton. Vous désirez savoir de moi certains détails qui peuvent vous être utiles. Je désire obtenir de vous certains avantages qui me seront précieux. Donnant, donnant, mylord . Cela vous convient-il ou non?

– Quels sont ces détails? demanda Paganel.

– Non, reprit Glenarvan, quels sont ces avantages?»

Ayrton, d’une inclination de tête, montra qu’il comprenait la nuance observée par Glenarvan.

«Voici, dit-il, les avantages que je réclame. Vous avez toujours, mylord , l’intention de me remettre entre les mains des autorités anglaises?

– Oui, Ayrton, et ce n’est que justice.

– Je ne dis pas non, répondit tranquillement le quartier-maître. Ainsi, vous ne consentiriez point à me rendre la liberté?»

Glenarvan hésita avant de répondre à une question si nettement posée. De ce qu’il allait dire dépendait peut-être le sort d’Harry Grant!

Cependant le sentiment du devoir envers la justice l’emporta, et il dit:

«Non, Ayrton, je ne puis vous rendre la liberté.

– Je ne la demande pas, répondit fièrement le quartier-maître.

– Alors, que voulez-vous?

– Une situation moyenne, mylord , entre la potence qui m’attend et la liberté que vous ne pouvez pas m’accorder.

– Et c’est?…

– De m’abandonner dans une des îles désertes du Pacifique, avec les objets de première nécessité.

Je me tirerai d’affaire comme je pourrai, et je me repentirai, si j’ai le temps!»

Glenarvan, peu préparé à cette ouverture, regarda ses deux amis, qui restaient silencieux. Après avoir réfléchi quelques instants, il répondit:

«Ayrton, si je vous accorde votre demande, vous m’apprendrez tout ce que j’ai intérêt à savoir?

– Oui, mylord , c’est-à-dire tout ce que je sais sur le capitaine Grant et sur le Britannia .

– La vérité entière?

– Entière.

– Mais qui me répondra?…

– Oh! je vois ce qui vous inquiète, mylord . Il faudra vous en rapporter à moi, à la parole d’un malfaiteur! C’est vrai! Mais que voulez-vous?

La situation est ainsi faite. C’est à prendre ou à laisser.

– Je me fierai à vous, Ayrton, dit simplement Glenarvan.

– Et vous aurez raison, mylord . D’ailleurs, si je vous trompe, vous aurez toujours le moyen de vous venger!

– Lequel?

– En me venant reprendre dans l’île que je n’aurai pu fuir.»

Ayrton avait réponse à tout. Il allait au-devant des difficultés, il fournissait contre lui des arguments sans réplique. On le voit, il affectait de traiter son «affaire» avec une indiscutable bonne foi. Il était impossible de s’abandonner avec une plus parfaite confiance. Et cependant, il trouva le moyen d’aller plus loin encore dans cette voie du désintéressement.

« Mylord et messieurs, ajouta-t-il, je veux que vous soyez convaincus de ce fait, c’est que je joue cartes sur table. Je ne cherche point à vous tromper, et vais vous donner une nouvelle preuve de ma sincérité dans cette affaire. J’agis franchement, parce que moi-même je compte sur votre loyauté.

– Parlez, Ayrton, répondit Glenarvan.

Mylord , je n’ai point encore votre parole d’accéder à ma proposition, et cependant, je n’hésite pas à vous dire que je sais peu de chose sur le compte d’Harry Grant.

– Peu de chose! s’écria Glenarvan.

– Oui, mylord , les détails que je suis en mesure de vous communiquer sont relatifs à moi; ils me sont personnels, et ne contribueront guère à vous remettre sur les traces que vous avez perdues.»

Un vif désappointement se peignit sur les traits de Glenarvan et du major. Ils croyaient le quartier-maître possesseur d’un important secret, et celui-ci avouait que ses révélations seraient à peu près stériles. Quant à Paganel, il demeurait impassible.

Quoi qu’il en soit, cet aveu d’Ayrton, qui se livrait, pour ainsi dire, sans garantie, toucha singulièrement ses auditeurs, surtout lorsque le quartier-maître ajouta pour conclure:

«Ainsi, vous êtes prévenu, mylord ; l’affaire sera moins avantageuse pour vous que pour moi.

– Il n’importe, répondit Glenarvan. J’accepte votre proposition, Ayrton. Vous avez ma parole d’être débarqué dans une des îles de l’océan Pacifique.

– Bien, mylord », répondit le quartier-maître.

Cet homme étrange fut-il heureux de cette décision?

On aurait pu en douter, car sa physionomie impassible ne révéla aucune émotion. Il semblait qu’il traitât pour un autre que pour lui.

«Je suis prêt à répondre, dit-il.

– Nous n’avons pas de questions à vous faire, dit Glenarvan. Apprenez-nous ce que vous savez, Ayrton en commençant par déclarer qui vous êtes.

– Messieurs, répondit Ayrton, je suis réellement Tom Ayrton, le quartier-maître du Britannia . J’ai quitté Glasgow sur le navire d’Harry Grant, le 12 mars 1861. Pendant quatorze mois, nous avons couru ensemble les mers du Pacifique, cherchant quelque position avantageuse pour y fonder une colonie écossaise. Harry Grant était un homme à faire de grandes choses, mais souvent de graves discussions s’élevaient entre nous. Son caractère ne m’allait pas. Je ne sais pas plier; or, avec Harry Grant, quand sa résolution est prise, toute résistance est impossible, mylord . Cet homme-là est de fer pour lui et pour les autres. Néanmoins, j’osai me révolter. J’essayai d’entraîner l’équipage dans ma révolte, et de m’emparer du navire. Que j’aie eu tort ou non, peu importe. Quoi qu’il en soit, Harry Grant n’hésita pas, et, le 8 avril 1862, il me débarqua sur la côte ouest de l’Australie.

– De l’Australie, dit le major, interrompant le récit d’Ayrton, et par conséquent vous avez quitté le Britannia avant sa relâche au Callao, d’où sont datées ses dernières nouvelles?

– Oui, répondit le quartier-maître, car le Britannia n’a jamais relâché au Callao pendant que j’étais à bord. Et si je vous ai parlé du Callao à la ferme de Paddy O’Moore, c’est que votre récit venait de m’apprendre ce détail.

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