Jules Verne - Les Enfants Du Capitaine Grant

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Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le géographe Paganel, aident Mary et Robert Grant à retrouver leur père qui a fait naufrage sur une île dont on ne connait que la latitude, ce qui les amène à traverser l'Amérique du sud, puis l'Australie où un bagnard évadé, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Océanie où, après avoir échappé aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur père…

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«Non! Je ne parlerai pas! Faites-moi pendre si vous voulez!

– Pendre!» s’écria Glenarvan, dominé par un brusque mouvement de colère.

Puis, se maîtrisant, il répondit d’une voix grave:

«Ayrton, il n’y a ici ni juges ni bourreaux. À la première relâche vous serez remis entre les mains des autorités anglaises.

– C’est ce que je demande!» répliqua le quartier-maître.

Puis il retourna d’un pas tranquille à la cabine qui lui servait de prison, et deux matelots furent placés à sa porte, avec ordre de surveiller ses moindres mouvements. Les témoins de cette scène se retirèrent indignés et désespérés.

Puisque Glenarvan venait d’échouer contre l’obstination d’Ayrton, que lui restait-il à faire?

Évidemment poursuivre le projet formé à Eden de retourner en Europe, quitte à reprendre plus tard cette entreprise frappée d’insuccès, car alors les traces du Britannia semblaient être irrévocablement perdues, le document ne se prêtait à aucune interprétation nouvelle, tout autre pays manquait même sur la route du trente-septième parallèle, et le Duncan n’avait plus qu’à revenir.

Glenarvan, après avoir consulté ses amis, traita plus spécialement avec John Mangles la question du retour. John inspecta ses soutes; l’approvisionnement de charbon devait durer quinze jours au plus. Donc, nécessité de refaire du c ombu stible à la plus prochaine relâche.

John proposa à Glenarvan de mettre le cap sur la baie de Talcahuano, où le Duncan s’était déjà ravitaillé avant d’entreprendre son voyage de circumnavigation. C’était un trajet direct et précisément sur le trente-septième degré. Puis le yacht, largement approvisionné, irait au sud doubler le cap Horn, et regagnerait l’écosse par les routes de l’Atlantique.

Ce plan fut adopté, ordre fut donné à l’ingénieur de forcer sa pression. Une demi-heure après, le cap était mis sur Talcahuano par une mer digne de son nom de Pacifique, et à six heures du soir, les dernières montagnes de la Nouvelle-Zélande disparaissaient dans les chaudes brumes de l’horizon.

C’était donc le voyage du retour qui commençait.

Triste traversée pour ces courageux chercheurs qui revenaient au port sans ramener Harry Grant!

Aussi l’équipage si joyeux au départ, si confiant au début, maintenant vaincu et découragé, reprenait-il le chemin de l’Europe. De ces braves matelots, pas un ne se sentait ému à la pensée de revoir son pays, et tous, longtemps encore, ils auraient affronté les périls de la mer pour retrouver le capitaine Grant.

Aussi, à ces hurrahs qui acclamèrent Glenarvan à son retour, succéda bientôt le découragement. Plus de ces communications incessantes entre les passagers, plus de ces entretiens qui égayaient autrefois la route. Chacun se tenait à l’écart, dans la solitude de sa cabine, et rarement l’un ou l’autre apparaissait sur le pont du Duncan .

L’homme en qui s’exagéraient ordinairement les sentiments du bord, pénibles ou joyeux, Paganel, lui qui au besoin eût inventé l’espérance, Paganel demeurait morne et silencieux. On le voyait à peine.

Sa loquacité naturelle, sa vivacité française s’étaient changées en mutisme et en abattement. Il semblait même plus complètement découragé que ses compagnons. Si Glenarvan parlait de recommencer ses recherches, Paganel secouait la tête en homme qui n’espère plus rien, et dont la conviction paraissait faite sur le sort des naufragés du Britannia .

On sentait qu’il les croyait irrévocablement perdus.

Cependant, il y avait à bord un homme qui pouvait dire le dernier mot de cette catastrophe, et dont le silence se prolongeait. C’était Ayrton. Nul doute que ce misérable ne connût, sinon la vérité sur la situation actuelle du capitaine, du moins le lieu du naufrage. Mais évidemment, Grant, retrouvé, serait un témoin à charge contre lui. Aussi se taisait-il obstinément. De là une violente colère, chez les matelots surtout, qui voulait lui faire un mauvais parti.

Plusieurs fois, Glenarvan renouvela ses tentatives près du quartier-maître. Promesses et menaces furent inutiles. L’entêtement d’Ayrton était poussé si loin, et si peu explicable, en somme, que le major en venait à croire qu’il ne savait rien. Opinion partagée, d’ailleurs, par le géographe, et qui corroborait ses idées particulières sur le compte d’Harry Grant.

Mais si Ayrton ne savait rien, pourquoi n’avouait-il pas son ignorance? Elle ne pouvait tourner contre lui. Son silence accroissait la difficulté de former un plan nouveau. De la rencontre du quartier-maître en Australie devait-on déduire la présence d’Harry Grant sur ce continent? Il fallait décider à tout prix Ayrton à s’expliquer sur ce sujet.

Lady Helena, voyant l’insuccès de son mari, lui demanda la permission de lutter à son tour contre l’obstination du quartier-maître. Où un homme avait échoué, peut-être une femme réussirait-elle par sa douce influence. N’est-ce pas l’éternelle histoire de cet ouragan de la fable qui ne peut arracher le manteau aux épaules du voyageur, tandis que le moindre rayon de soleil le lui enlève aussitôt?

Glenarvan, connaissant l’intelligence de sa jeune femme, lui laissa toute liberté d’agir.

Ce jour-là, 5 mars, Ayrton fut amené dans l’appartement de lady Helena. Mary Grant dut assister à l’entrevue, car l’influence de la jeune fille pouvait être grande, et lady Helena ne voulait négliger aucune chance de succès.

Pendant une heure, les deux femmes restèrent enfermées avec le quartier-maître du Britannia , mais rien ne transpira de leur entretien. Ce qu’elles dirent, les arguments qu’elles employèrent pour arracher le secret du convict, tous les détails de cet interrogatoire demeurèrent inconnus. D’ailleurs, quand elles quittèrent Ayrton, elles ne paraissaient pas avoir réussi, et leur figure annonçait un véritable découragement.

Aussi, lorsque le quartier-maître fut reconduit à sa cabine, les matelots l’accueillirent à son passage par de violentes menaces. Lui, se contenta de hausser les épaules, ce qui accrut la fureur de l’équipage, et pour la contenir, il ne fallut rien moins que l’intervention de John Mangles et de Glenarvan.

Mais lady Helena ne se tint pas pour battue. Elle voulut lutter jusqu’au bout contre cette âme sans pitié, et le lendemain elle alla elle-même à la cabine d’Ayrton, afin d’éviter les scènes que provoquait son passage sur le pont du yacht.

Pendant deux longues heures, la bonne et douce écossaise resta seule, face à face, avec le chef des convicts. Glenarvan, en proie à une nerveuse agitation, rôdait auprès de la cabine, tantôt décidé à épuiser jusqu’au bout les chances de réussite, tantôt à arracher sa femme à ce pénible entretien.

Mais cette fois, lorsque lady Helena reparut, ses traits respiraient la confiance. Avait-elle donc arraché ce secret et remué dans le cœur de ce misérable les dernières fibres de la pitié?

Mac Nabbs, qui l’aperçut tout d’abord, ne put retenir un mouvement bien naturel d’incrédulité.

Pourtant le bruit se répandit aussitôt parmi l’équipage que le quartier-maître avait enfin cédé aux instances de lady Helena. Ce fut comme une commotion électrique. Tous les matelots se rassemblèrent sur le pont, et plus rapidement que si le sifflet de Tom Austin les eût appelés à la manœuvre.

Cependant Glenarvan s’était précipité au-devant de sa femme.

«Il a parlé? demanda-t-il.

– Non, répondit lady Helena. Mais, cédant à mes prières, Ayrton désire vous voir.

– Ah! Chère Helena, vous avez réussi!

– Je l’espère, Edward.

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