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Jules Verne: Les Tribulations D'Un Chinois En Chine

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Le richissime Chinois Kin-Fo vient de se trouver soudainement ruiné. La vie, qui lui paraissait jusqu'alors insipide, lui devient insupportable. Il contracte une assurance vie de 200 000 dollars en faveur de sa fiancée Lé-ou et du philosophe Wang, son mentor et ami à qui il demande de le tuer dans un délai de deux mois, tout en lui remettant une lettre qui l'innocentera de ce meurtre. Avant le délai imparti, Kin-Fo recouvre sa fortune, doublée. Il n'est plus question pour lui de renoncer à la vie. Mais Wang a disparu avec la lettre et il n'est pas homme à rompre une promesse! Voilà donc Kin-Fo condamné à mort, par ses propres soins! Une seule ressource: retrouver Wang. Et Kin-Fo de se lancer dans le plus haletant des périples au pays du Céleste Empire. Récit alerte à l'intrigue parfaitement bien menée, Les tribulations d'un Chinois en Chine est un des joyaux des " Voyages extraordinaires " du grand Jules Verne.

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Et cela se passait le vingt-septième jour de la quatrième lune, pendant la première de ces cinq veilles, qui se partagent si poétiquement les heures de la nuit chinoise.

II DANS LEQUEL KIN-FO ET LE PHILOSOPHE WANG SONT POSÉS D'UNE FAÇON PLUS NETTE

Si Kin-Fo avait donné ce dîner d'adieu à ses amis de Canton, c'est que c'était dans cette capitale de la province de Kouang-Tong qu'il avait passé une partie de son adolescence. Des nombreux camarades que doit compter un jeune homme riche et généreux, les quatre invités du bateau-fleurs étaient les seuls qui lui restassent à cette époque. Quant aux autres, dispersés aux hasards de la vie, il eût vainement cherché à les réunir.

Kin-Fo habitait alors Shang-Haï, et, pour faire changer d'air à son ennui, il était venu le promener pendant quelques jours à Canton. Mais, ce soir même, il devait prendre le steamer qui fait escale aux points principaux de la côte et revenir tranquillement à son yamen.

Si Wang avait accompagné Kin-Fo, c'est que le philosophe ne quittait jamais son élève, auquel les leçons ne manquaient pas. A vrai dire, celui-ci n'en tenait aucun compte. Autant de maximes et de sentences perdues; mais la «machine à théories» – ainsi que l'avait dit ce viveur de Tim – ne se fatiguait pas d'en produire.

Kin-Fo était bien le type de ces Chinois du Nord, dont la race tend à se transformer, et qui ne se sont jamais ralliés aux Tartares. On n'eût pas rencontré son pareil dans les provinces du Sud, où les hautes et basses classes se sont plus intimement mélangées avec la race mantchoue. Kin-Fo, ni par son père ni par sa mère, dont les familles, depuis la conquête, se tenaient à l'écart, n'avait une goutte de sang tartare dans les veines. Grand, bien bâti, plutôt blanc que jaune, les sourcils tracés en droite ligne, les yeux disposés suivant l'horizontale et se relevant à peine vers les tempes, le nez droit, la face non aplatie, il eût été remarqué même auprès des plus beaux spécimens des populations de l'Occident.

En effet, si Kin-Fo se montrait Chinois, ce n'était que par son crâne soigneusement rasé, son front et son cou sans un poil, sa magnifique queue, qui, prenant naissance à l'occiput, se déroulait sur son dos comme un serpent de jais. Très soigné de sa personne, il portait une fine moustache, faisant demi-cercle autour de sa lèvre supérieure, et une mouche, qui figuraient exactement au-dessous le point d'orgue de l'écriture musicale. Ses ongles s'allongeaient de plus d'un centimètre, preuve qu'il appartenait bien à cette catégorie de gens fortunés qui peuvent vivre sans rien faire. Peut-être, aussi, la nonchalance de sa démarche, le hautain de son attitude, ajoutaient-ils encore à ce «comme il faut» qui se dégageait de toute sa personne.

D'ailleurs Kin-Fo était né à Péking, avantage dont les Chinois se montrent très fiers. A qui l'interrogeait, il pouvait superbement répondre: «Je suis d'En-Haut!». C'était à Péking, en effet, que son père Tchoung-Héou demeurait au moment de sa naissance, et il avait six ans lorsque celui-ci vint se fixer définitivement à Shang-Haï.

Ce digne Chinois, d'une excellente famille du nord de l'Empire, possédait, comme ses compatriotes, de remarquables aptitudes pour le commerce. Pendant les premières années de sa carrière, tout ce que produit ce riche territoire si peuplé, papiers de Swatow, soieries de Sou-Tchéou, sucres candis de Formose, thés de Hankow et de Foochow, fers du Honan, cuivre rouge ou jaune de la province de Yunanne, tout fut pour lui élément de négoce et matière à trafic. Sa principale maison de commerce, son «hong» était à Shang-Haï mais il possédait des comptoirs à Nan-King, à Tien-Tsin, à Macao, à Hong-Kong. Très mêlé au mouvement européen, c'étaient les steamers anglais qui transportaient ses marchandises, c'était le câble électrique qui lui donnait le cours des soieries à Lyon et de l'opium à Calcutta. Aucun de ces agents du progrès, vapeur ou électricité, ne le trouvait réfractaire, ainsi que le sont la plupart des Chinois, sous l'influence des mandarins et du gouvernement, dont ce progrès diminue peu à peu le prestige.

Bref, Tchoung-Héou manœuvra si habilement, aussi bien dans son commerce avec l'intérieur de l'Empire que dans ses transactions avec les maisons portugaises, françaises, anglaises ou américaines de Shang-Haï de Macao et de Hong-Kong, qu'au moment où Kin-Fo venait au monde, sa fortune dépassait déjà quatre cent mille dollars.

Or, pendant les années qui suivirent, cette épargne allait être doublée, grâce à la création d'un trafic nouveau, qu'on pourrait appeler le «commerce des coolies du Nouveau Monde».

On sait, en effet, que la population de la Chine est surabondante et hors de proportion avec l'étendue de ce vaste territoire, diversement mais poétiquement nommé Céleste Empire, Empire du Milieu, Empire ou Terre des Fleurs.

On ne l'évalue pas à moins de trois cent soixante millions d'habitants. C'est presque un tiers de la population de toute la terre. Or, si peu que mange le Chinois pauvre, il mange, et la Chine, même avec ses nombreuses rizières, ses immenses cultures de millet et de blé, ne suffit pas à le nourrir. De là un trop-plein qui ne demande qu'à s'échapper par ces trouées que les canons anglais et français ont faites aux murailles matérielles et morales du Céleste Empire.

C'est vers l'Amérique du Nord et principalement sur l'État de Californie, que s'est déversé ce trop-plein. Mais cela s'est fait avec une telle violence, que le Congrès a dû prendre des mesures restrictives contre cette invasion, assez impoliment nommée «la peste jaune». Ainsi qu'on l'a fait observer, cinquante millions d'émigrants chinois aux États-Unis n'auraient pas sensiblement amoindri la Chine, et c'eût été l'absorption de la race anglo-saxonne au profit de la race mongole.

Quoi qu'il en soit, l'exode se fit sur une vaste échelle. Ces coolies, vivant d'une poignée de riz, d'une tasse de thé et d'une pipe de tabac, aptes à tous les métiers, réussirent rapidement au lac Salé, en Virginie, dans l'Oregon et surtout dans l'État de Californie, où ils abaissèrent considérablement le prix de la main-d'œuvre.

Des compagnies se formèrent donc pour le transport de ces émigrants si peu coûteux. On en compta cinq, qui opéraient le racolage dans cinq provinces du Céleste Empire, et une sixième, fixée à San Francisco. Les premières expédiaient, la dernière recevait la marchandise. Une agence annexe, celle de Ting-Tong, la réexpédiait.

Ceci demande une explication.

Les Chinois veulent bien s'expatrier et aller chercher fortune chez les «Mélicains», nom qu'ils donnent aux populations des États-Unis, mais à une condition, c'est que leurs cadavres seront fidèlement ramenés à la terre natale pour y être enterrés. C'est une des conditions principales du contrat, une clause sine qua non, qui oblige les compagnies envers l'émigrant, et rien ne saurait la faire éluder.

Aussi, la Ting-Tong, autrement dit l'Agence des Morts, disposant de fonds particuliers, est-elle chargée de fréter les «navires à cadavres», qui repartent à pleines charges de San Francisco pour Shang-Haï, Hong-Kong ou Tien-Tsin. Nouveau commerce. Nouvelle source de bénéfices.

L'habile et entreprenant Tchoung-Héou sentit cela. Au moment où il mourut, en 1866, il était directeur de la compagnie de Kouang-Than, dans la province de ce nom, et sous-directeur de la Caisse des Fonds des Morts, à San Francisco.

Ce jour-là, Kin-Fo, n'ayant plus ni père ni mère, héritait d'une fortune évaluée à quatre millions de francs placée en actions de la Centrale Banque Californienne, qu'il eut le bon sens de garder.

Au moment où il perdit son père, le jeune héritier, âgé de dix-neuf ans, se fût trouvé seul, s'il n'eût eu Wang, l'inséparable Wang, pour lui tenir lieu de mentor et d'ami.

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