Jules Verne - Voyage Au Centre De La Terre

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Dans le cabinet encombré de l'excentrique professeur Lidenbrock, un parchemin couvert d'étranges caractères s'échappe d'un vieux manuscrit, œuvre d'un alchimiste islandais du XVIe siècle. Le savant déchiffre alors un curieux message: une invitation à se rendre au centre de la terre! Un mois plus tard, avec son neveu Axel et un guide islandais, Lidenbrock s'engouffre dans les entrailles de notre planète… Une périlleuse expédition ponctuée de découvertes extraordinaires et de créatures fantastiques. Jules Verne signe là un étonnant roman de science-fiction.

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Leur costume consistait en une grossière vareuse de laine noire connue dans tous les pays scandinaves sous le nom de «vadmel», un chapeau à vastes bords, un pantalon à liséré rouge et un morceau de cuir replié en manière de chaussure.

Les femmes, à figure triste et résignée, d’un type assez agréable, mais sans expression, étaient vêtues d’un corsage et d’une jupe de «vadmel» sombre: filles, elles portaient sur leurs cheveux tressés en guirlandes un petit bonnet de tricot brun; mariées, elles entouraient leur tête d’un mouchoir de couleur, surmonté d’un cimier de toile blanche.

Après une bonne promenade, lorsque je rentrai dans la maison de M. Fridriksson, mon oncle s’y trouvait déjà en compagnie de son hôte.

X

Le dîner était prêt; il fut dévoré avec avidité par le professeur Lidenbrock, dont la diète forcée du bord avait changé l’estomac en un gouffre profond. Ce repas, plus danois qu’islandais, n’eut rien de remarquable en lui-même; mais notre hôte, plus islandais que danois, me rappela les héros de l’antique hospitalité. Il me parut évident que nous étions chez lui plus que lui-même.

La conversation se fit en langue indigène, que mon oncle entremêlait d’allemand et M. Fridriksson de latin, afin que je pusse la comprendre. Elle roula sur des questions scientifiques, comme il convient à des savants; mais le professeur Lidenbrock se tint sur la plus excessive réserve, et ses yeux me recommandaient, à chaque phrase, un silence absolu touchant nos projets à venir.

Tout d’abord, M. Fridriksson s’enquit auprès de mon oncle du résultat de ses recherches à la bibliothèque.

«Votre bibliothèque! s´écria ce dernier, elle ne se compose que de livres dépareillés sur des rayons presque déserts.

– Comment! répondit M. Fridriksson, nous possédons huit mille volumes dont beaucoup sont précieux et rares, des ouvrages en vieille langue scandinave, et toutes les nouveautés dont Copenhague nous approvisionne chaque année.

– Où prenez-vous ces huit mille volumes? Pour mon compte…

– Oh! monsieur Lidenbrock, ils courent le pays; on a le goût de l’étude dans notre vieille île de glace! Pas un fermier, pas un pêcheur qui ne sache lire et qui ne lise. Nous pensons que des livres, au lieu de moisir derrière une grille de fer, loin des regards curieux, sont destinés à s’user sous les yeux des lecteurs. Aussi ces volumes passent-ils de main en main, feuilletés, lus et relus, et souvent ils ne reviennent à leur rayon qu’après un an ou deux d’absence.

– En attendant, répondit mon oncle avec un certain dépit, les étrangers…

– Que voulez-vous! les étrangers ont chez eux leurs bibliothèques, et, avant tout, il faut que nos paysans s’instruisent. Je vous le répète, l’amour de l’étude est dans le sang islandais. Aussi, en 1816, nous avons fondé une Société littéraire qui va bien; des savants étrangers s’honorent d’en faire partie; elle publie des livres destinés à l’éducation de nos compatriotes et rend de véritables services au pays. Si vous voulez être un de nos membres correspondants, monsieur Lidenbrock, vous nous ferez le plus grand plaisir.»

Mon oncle, qui appartenait déjà à une centaine de sociétés scientifiques, accepta avec une bonne grâce dont fut touché M. Fridriksson.

«Maintenant, reprit celui-ci, veuillez m’indiquer les livres que vous espériez trouver à notre bibliothèque, et je pourrai peut-être vous renseigner à leur égard.»

Je regardai mon oncle. Il hésita à répondre. Cela touchait directement à ses projets. Cependant, après avoir réfléchi, il se décida à parler.

«Monsieur Fridriksson, dit-il, je voulais savoir si, parmi les ouvrages anciens, vous possédiez ceux d’Arne Saknussemm?

– Arne Saknussemm! répondit le professeur de Reykjawik; vous voulez parler de ce savant du seizième siècle, à la fois grand naturaliste, grand alchimiste et grand voyageur?

– Précisément.

– Une des gloires de la littérature et de la science islandaises?

– Comme vous dites.

– Un homme illustre entre tous?

– Je vous l’accorde.

– Et dont l’audace égalait le génie?

– Je vois que vous le connaissez bien.»

Mon oncle nageait dans la joie à entendre parler ainsi de son héros. Il dévorait des yeux M. Fridriksson.

«Eh bien! demanda-t-il, ses ouvrages?

– Ah! ses ouvrages, nous ne les avons pas!

– Quoi! en Islande?

– Ils n’existent ni en Islande ni ailleurs.

– Et pourquoi?

– Parce que Arne Saknussemm fut persécuté pour cause d’hérésie, et qu’en 1573 ses ouvrages furent brûlés à Copenhague par la main du bourreau.

– Très bien! Parfait! s’écria mon oncle, au grand scandale du professeur de sciences naturelles.

– Hein? fit ce dernier.

– Oui! tout s’explique, tout s’enchaîne, tout est clair, et je comprends pourquoi Saknussemm, mis à l’index et forcé de cacher les découvertes de son génie, a dû enfouir dans un incompréhensible cryptogramme le secret…

– Quel secret? demanda vivement M. Fridriksson.

– Un secret qui… dont…, répondit mon oncle en balbutiant.

– Est-ce que vous auriez quelque document particulier? reprit notre hôte.

– Non. Je faisais une pure supposition.

– Bien, répondit M. Fridriksson, qui eut la bonté de ne pas insister en voyant le trouble de son interlocuteur. J’espère, ajouta-t-il, que vous ne quitterez pas notre île sans avoir puisé à ses richesses minéralogiques?

– Certes, répondit mon oncle; mais j’arrive un peu tard; des savants ont déjà passé par ici?

– Oui, monsieur Lidenbrock; les travaux de MM. Olafsen et Povelsen exécutés par ordre du roi, les études de Troïl, la mission scientifique de MM. Gaimard et Robert, à bord de la corvette française La Recherche [2], et dernièrement, les observations des savants embarqués sur la frégate L a Reine-Hortense ont puissamment contribué à la reconnaissance de l’Islande. Mais, croyez-moi, il y a encore à faire.

– Vous pensez? demanda mon oncle d’un air bonhomme, en essayant de modérer l’éclair de ses yeux.

– Oui. Que de montagnes, de glaciers, de volcans à étudier, qui sont peu connus! Et tenez, sans aller plus loin, voyez ce mont qui s’élève à l’horizon. C’est le Sneffels.

– Ah! fit mon oncle, le Sneffels.

– Oui, l’un des volcans les plus curieux et dont on visite rarement le cratère.

– Éteint?

– Oh! éteint depuis cinq cents ans.

– Eh bien! répondit mon oncle, qui se croisait frénétiquement les jambes pour ne pas sauter en l’air, j’ai envie de commencer mes études géologiques par ce Seffel… Fessel… comment dites-vous?

– Sneffels, reprit l’excellent M. Fridriksson.»

Cette partie de la conversation avait eu lieu en latin; j’avais tout compris, et je gardais à peine mon sérieux à voir mon oncle contenir sa satisfaction qui débordait de toutes parts; il prenait un petit air innocent qui ressemblait à la grimace d’un vieux diable.

«Oui, fit-il, vos paroles me décident; nous essayerons de gravir ce Sneffels, peut-être même d’étudier son cratère!

– Je regrette bien, répondit M. Fridriksson, que mes occupations ne me permettent pas de m’absenter; je vous aurais accompagné avec plaisir et profit.

– Oh! non, oh! non, répondit vivement mon oncle; nous ne voulons déranger personne, monsieur Fridriksson; je vous remercie de tout mon cœur. La présence d’un savant tel que vous eût été très utile, mais les devoirs de votre profession…»

J’aime à penser que notre hôte, dans l’innocence de son âme islandaise, ne comprit pas les grosses malices de mon oncle.

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