Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Rodolphe et Morel restaient frappés d’épouvante; une hypocrisie si infernale les foudroyait.

– Oh! je l’avoue, dit Rodolphe, cela passe les prévisions les plus horribles.

Morel ne dit rien; ses yeux s’agrandirent d’une manière effrayante, un spasme convulsif contracta ses traits; il descendit de l’établi où il était assis, ouvrit brusquement un tiroir, y prit une forte lime très-longue, très-acérée, emmanchée dans une poignée de bois et s’élança vers la porte.

Rodolphe devina sa pensée, le saisit par le bras et l’arrêta.

– Morel, où allez-vous? Vous vous perdez, malheureux!

– Prenez garde! s’écria l’artisan furieux en se débattant, je ferais deux malheurs au lieu d’un.

Et l’insensé menaça Rodolphe.

– Mon père, c’est notre sauveur! s’écria Louise.

– Il se moque bien de nous! bah! bah! Il veut sauver le notaire! répondit Morel complètement égaré en luttant contre Rodolphe.

Au bout d’une seconde, celui-ci le désarma avec ménagement, ouvrit la porte et jeta la lime sur l’escalier.

Louise courut au lapidaire, le serra dans ses bras et lui dit:

– Mon père, c’est notre bienfaiteur! Tu as levé la main sur lui, reviens donc à toi!

Ces mots rappelèrent Morel à lui-même, il cacha sa figure dans ses mains, et, muet, il tomba aux genoux de Rodolphe.

– Relevez-vous, pauvre père, reprit Rodolphe avec bonté. Patience… patience… je comprends votre fureur, je partage votre haine; mais au nom de votre vengeance, ne la compromettez pas…

– Mon Dieu! Mon Dieu! s’écria le lapidaire en se relevant. Mais que peut la justice… la loi… contre cela? Pauvres gens que nous sommes! Quand nous irons accuser cet homme riche, puissant, respecté, on nous rira au nez, ah! ah! ah! Et il se prit à rire d’un rire convulsif. Et on aura raison… Où seront nos preuves? oui, nos preuves? On ne nous croira pas. Aussi, je vous dis, moi, s’écria-t-il dans un redoublement de folle fureur, je vous dis que je n’ai confiance que dans l’impartialité du couteau…

– Silence, Morel, la douleur vous égare, lui dit tristement Rodolphe… Laissez parler votre fille… les moments sont précieux, le magistrat l’attend, il faut que je sache tout… vous dis-je… tout… Continuez, mon enfant.

Morel retomba sur son escabeau avec accablement.

– Il est inutile, monsieur, reprit Louise, de vous dire mes larmes, mes prières; j’étais anéantie. Ceci s’était passé à dix heures du matin dans le cabinet de M. Ferrand, le curé devait venir déjeuner avec lui ce jour-là; il entra au moment où mon maître m’accablait de reproches et d’outrages… il parut vivement contrarié à la vue du prêtre.

– Et que dit-il alors?…

– Il eut bientôt pris son parti; il s’écria, en me montrant: «Eh bien! monsieur l’abbé, je le disais bien, que cette malheureuse se perdrait… Elle est perdue… à tout jamais perdue; elle vient de m’avouer sa faute et sa honte… en me priant de la sauver. Et penser que j’ai, par pitié, reçu dans ma maison une telle misérable! – Comment! me dit M. l’abbé avec indignation, malgré les conseils salutaires que votre maître vous a donnés maintes fois devant moi… vous vous êtes avilie à ce point! Oh! cela est impardonnable… Mon ami, après les bontés que vous avez eues pour cette malheureuse et pour sa famille, de la pitié serait faiblesse… Soyez inexorable», dit l’abbé, dupe comme tout le monde de l’hypocrisie de M. Ferrand.

– Et vous n’avez pas à cet instant démasqué l’infâme? dit Rodolphe.

– Mon Dieu! monsieur, j’étais terrifiée, ma tête se perdait, je n’osais, je ne pouvais prononcer une parole; pourtant je voulus parler, me défendre: «Mais, monsieur… m’écriai-je… – Pas un mot de plus, indigne créature, me dit M. Ferrand en m’interrompant. Tu as entendu M. l’abbé. De la pitié serait de la faiblesse… Dans une heure tu auras quitté ma maison!» Puis, sans me laisser le temps de répondre, il emmena l’abbé dans une autre pièce.

«Après le départ de M. Ferrand, reprit Louise, je fus un moment comme en délire; je me voyais chassée de chez lui, ne pouvant me replacer ailleurs, à cause de l’état où je me trouvais et des mauvais renseignements que mon maître donnerait sur moi; je ne doutais pas non plus que dans sa colère il ne fît emprisonner mon père; je ne savais que devenir; j’allai me réfugier dans ma chambre.

«Au bout de deux heures, M. Ferrand y parut: «Ton paquet est-il fait? me dit-il. – Grâce! lui dis-je en tombant à ses pieds, ne me renvoyez pas de chez vous dans l’état où je suis. Que vais-je devenir? Je ne puis me placer nulle part! – Tant mieux, Dieu te punira de ton libertinage et de tes mensonges. – Vous osez dire que je mens? m’écriai-je indignée, vous osez dire que ce n’est pas vous qui m’avez perdue? – Sors à l’instant de chez moi, infâme, puisque tu persistes dans tes calomnies, s’écria-t-il d’une voix terrible. Et pour te punir, demain je ferai emprisonner ton père. – Eh bien! non, non, lui dis-je épouvantée, je ne vous accuserai plus, monsieur… je vous le promets, mais ne me chassez pas… Ayez pitié de mon père; le peu que je gagne ici soutient ma famille… Gardez-moi chez vous… je ne dirai rien… je tâcherai qu’on ne s’aperçoive de rien, et quand je ne pourrai plus cacher ma triste position, eh bien! alors seulement vous me renverrez.»

«Après de nouvelles supplications de ma part, M. Ferrand consentit à me garder chez lui; je regardai cela comme un grand service, tant mon sort était affreux. Pourtant, pendant les cinq mois qui suivirent cette scène cruelle, je fus bien malheureuse, bien maltraitée; quelquefois, seulement, M. Germain, que je voyais rarement, m’interrogeait avec bonté au sujet de mes chagrins; mais la honte m’empêchait de lui rien avouer.

– N’est-ce pas à peu près à cette époque qu’il vint habiter ici?

– Oui, monsieur, il cherchait une chambre du côté de la rue du Temple ou de l’Arsenal; il y en avait une à louer ici, je lui ai enseigné celle que vous occupez maintenant, monsieur; elle lui a convenu. Lorsqu’il l’a quittée, il y a près de deux mois, il m’a priée de ne pas dire ici sa nouvelle adresse, que l’on savait chez M. Ferrand.

L’obligation où était Germain d’échapper aux poursuites dont il était l’objet expliquait ces précautions aux yeux de Rodolphe…

– Et vous n’avez jamais songé à faire vos confidences à Germain? demanda-t-il à Louise.

– Non, monsieur; il était aussi dupe de l’hypocrisie de M. Ferrand; il le disait dur, exigeant; mais il le croyait le plus honnête homme de la terre.

– Germain, lorsqu’il logeait ici, n’entendait-il pas votre père accuser quelquefois le notaire d’avoir voulu vous séduire?

– Mon père ne parlait jamais de ses craintes devant les étrangers; et d’ailleurs, à cette époque, je trompais ses inquiétudes: je le rassurais en lui disant que M. Ferrand ne songeait plus à moi… Hélas! mon pauvre père maintenant, vous me pardonnerez ces mensonges. Je ne les faisais que pour vous tranquilliser; vous le voyez bien, n’est-ce pas?

Morel ne répondit rien: le front appuyé à ses deux bras croisés sur son établi, il sanglotait.

Rodolphe fit signe à Louise de ne pas adresser de nouveau la parole à son père. Elle continua:

– Je passai ces cinq mois dans des larmes, dans des angoisses continuelles. À force de précautions, j’étais parvenue à cacher mon état à tous les yeux; mais je ne pouvais espérer de le dissimuler ainsi pendant les deux derniers mois qui me séparaient du terme fatal… L’avenir était pour moi de plus en plus effrayant; M. Ferrand m’avait déclaré qu’il ne voulait plus me garder chez lui… J’allais être ainsi privée du peu de ressources qui aidaient notre famille à vivre. Maudite, chassée par mon père, car, d’après les mensonges que je lui avais faits jusqu’alors pour le rassurer, il me croirait complice et non victime de M. Ferrand… que devenir? Où me réfugier, où me placer… dans la position où j’étais? J’eus alors une idée bien criminelle. Heureusement j’ai reculé devant son exécution; je vous fais cet aveu, monsieur, parce que je ne veux rien cacher, même de ce qui peut m’accuser, et aussi pour vous montrer à quelles extrémités m’a réduite la cruauté de M. Ferrand. Si j’avais cédé à une funeste pensée, n’aurait-il pas été le complice de mon crime?

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