Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Прочие приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Mystères De Paris Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mystères De Paris Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

Les Mystères De Paris Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mystères De Paris Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Puis son bras droit, incessamment exercé par le pénible maniement de la meule, avait acquis un développement musculaire considérable, tandis que le bras et la main gauches, toujours inertes et appuyés sur l’établi pour présenter les facettes des diamants à l’action de la meule, étaient réduits à un état de maigreur et de marasme effrayant; les jambes grêles, presque annihilées par le manque complet d’exercice, pouvaient à peine soutenir ce corps épuisé, dont toute la substance, toute la vitalité, toute la force semblaient s’être concentrées dans la seule partie que le travail exerce continuellement.

Et, comme disait Morel avec une poignante résignation:

– C’est moins pour moi que je tiens à manger que pour renforcer le bras qui tourne la meule.

Réveillé en sursaut, le lapidaire se trouva face à face avec l’idiote.

– Qu’avez-vous? Que voulez-vous, la mère? lui dit Morel; puis il ajouta d’une voix plus basse, craignant d’éveiller sa famille qu’il croyait endormie: Allez vous coucher, la mère. Ne faites pas de bruit, Madeleine et les enfants dorment.

– Je ne dors pas, je tâche de réchauffer Adèle, dit l’aînée des petites filles.

– J’ai trop faim pour dormir, reprit un des garçons; ça n’était pas mon tour d’aller souper hier comme mes frères chez M lleRigolette.

– Pauvres enfants! dit Morel avec accablement, je croyais que vous dormiez, au moins.

– J’avais peur de t’éveiller, Morel, dit la femme; sans cela, je t’aurais demandé de l’eau; j’ai bien soif, je suis dans mon accès de fièvre.

– Tout de suite, répondit l’ouvrier; seulement il faut que je fasse d’abord recoucher ta mère. Voyons, laissez donc mes pierres tranquilles, dit-il à la vieille qui voulait s’emparer d’un gros rubis dont le scintillement fixait son attention. Allez donc vous coucher, la mère! répéta-t-il.

– Ça, ça, répondit l’idiote en montrant la pierre précieuse qu’elle convoitait.

– Nous allons nous fâcher, dit Morel en grossissant sa voix, pour effrayer sa belle-mère dont il repoussa doucement la main.

– Mon Dieu! mon Dieu! Morel, que j’ai donc soif, murmura Madeleine. Viens donc me donner à boire!

– Mais comment veux-tu que je fasse, aussi? Je ne puis pas laisser ta mère toucher à mes pierres, pour qu’elle me perde encore un diamant, comme il y a un an; et Dieu sait… Dieu sait ce qu’il nous coûte, ce diamant, et ce qu’il nous coûtera peut-être encore.

Et le lapidaire porta sa main à son front d’un air sombre; puis il ajouta, en s’adressant à un de ses enfants:

– Félix, va donner à boire à ta mère, puisque tu ne dors pas.

– Non, non, j’attendrai, il va prendre froid, reprit Madeleine.

– Je n’aurai pas plus froid dehors que dans la paillasse, dit l’enfant en se levant.

– À çà, voyons, allez-vous finir! s’écria Morel d’une voix menaçante pour chasser l’idiote, qui ne voulait pas s’éloigner de l’établi et s’obstinait à s’emparer d’une des pierres.

– Maman, l’eau de la cruche est gelée, cria Félix.

– Casse la glace alors, dit Madeleine.

– Elle est trop épaisse, je ne peux pas.

– Morel, casse donc la glace de la cruche, dit Madeleine d’une voix dolente et impatiente; puisque je n’ai pas autre chose à boire que de l’eau, que j’en puisse boire au moins. Tu me laisses mourir de soif.

– Oh! mon Dieu! mon Dieu! quelle patience! Mais comment veux-tu que je fasse? J’ai ta mère sur les bras, s’écria le malheureux lapidaire.

Il ne pouvait parvenir à se débarrasser de l’idiote, qui, commençant à s’irriter de la résistance qu’elle rencontrait, faisait entendre une sorte de grondement courroucé.

– Appelle-la donc, dit Morel à sa femme; elle t’écoute quelquefois, toi.

– Ma mère, allez vous coucher; si vous êtes sage, je vous donnerai du café que vous aimez bien.

– Ça, ça, reprit l’idiote en cherchant cette fois à s’emparer violemment du rubis qu’elle convoitait.

Morel la repoussa avec ménagement, mais en vain.

– Mon Dieu! tu sais bien que tu n’en finiras pas avec elle, si tu ne lui fais pas peur avec le fouet, s’écria Madeleine; il n’y a que ce moyen-là de la faire rester tranquille.

– Il le faut bien; mais, quoiqu’elle soit folle, menacer une vieille femme de coups de fouet, ça me répugne toujours, dit Morel.

Puis, s’adressant à la vieille qui tâchait de le mordre, et qu’il contenait d’une main, il s’écria de sa voix la plus terrible:

– Gare au fouet! si vous n’allez pas vous coucher tout de suite!

Ces menaces furent encore vaines.

Il prit le fouet sous son établi, le fit claquer violemment et en menaça l’idiote, lui disant:

– Couchez-vous tout de suite, couchez-vous!

Au bruit retentissant du fouet, la vieille s’éloigna d’abord brusquement de l’établi, puis s’arrêta, gronda entre ses dents et jeta des regards irrités sur son gendre.

– Au lit! Au lit! répéta celui-ci en s’avançant et en faisant de nouveau claquer son fouet.

Alors l’idiote regagna lentement sa couche à reculons, en montrant le poing au lapidaire.

Celui-ci, désirant terminer cette scène cruelle pour aller donner à boire à sa femme, s’avança très-près de l’idiote, fit une dernière fois brusquement résonner son fouet, sans la toucher néanmoins, et répéta d’une voix menaçante:

– Au lit, tout de suite!

La vieille, dans son effroi, se mit à pousser des hurlements affreux, se jeta sur sa couche et s’y blottit comme un chien dans son chenil, sans cesser de hurler.

Les enfants épouvantés, croyant que leur père avait frappé la vieille, lui crièrent en pleurant:

– Ne bats pas grand’mère, ne la bats pas!

Il est impossible de rendre l’effet sinistre de cette scène nocturne, accompagnée des cris suppliants des enfants, des hurlements furieux de l’idiote et des plaintes douloureuses de la femme du lapidaire.

XIX La dette

Morel le lapidaire avait souvent assisté à des scènes aussi tristes que celles que nous venons de raconter; pourtant il s’écria, dans un accès de désespoir, en jetant son fouet sur son établi:

– Oh! Quelle vie! quelle vie!

– Est-ce ma faute, à moi, si ma mère est idiote? dit Madeleine en pleurant.

– Est-ce la mienne? dit Morel. Qu’est-ce que je demande? de me tuer de travail pour vous tous. Jour et nuit je suis à l’ouvrage; je ne me plains pas, tant que j’en aurai la force, j’irai; mais je ne peux pas non plus faire mon état et être en même temps gardien de fou, de malade et d’enfants! Non, le ciel n’est pas juste à la fin! Non, il n’est pas juste! C’est trop de misère pour un seul homme! dit le lapidaire avec un accent déchirant.

Et, accablé, il retomba sur son escabeau, la tête cachée dans ses mains.

– Puisqu’on n’a pas voulu prendre ma mère à l’hospice, parce qu’elle n’était pas assez folle, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse, moi, là? dit Madeleine de sa voix traînante, dolente et plaintive. Quand tu te tourmenteras de ce que tu ne peux pas empêcher, à quoi ça t’avancera-t-il?

– À rien, dit l’artisan; et il essuya ses yeux qu’une larme avait mouillés; à rien… tu as raison. Mais quand tout vous accable, on n’est quelquefois pas maître de soi.

– Oh! mon Dieu, mon Dieu! que j’ai soif! Je frissonne, et la fièvre me brûle, dit Madeleine.

– Attends, je vais te donner à boire.

Morel alla prendre la cruche sous le toit. Après avoir difficilement brisé la glace qui recouvrait l’eau, il remplit une tasse de ce liquide gelé et s’approcha du grabat de sa femme, qui étendait vers lui ses mains impatientes.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x