William Shakespeare - Macbeth
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SEYTON. – La reine est morte, mon seigneur.
MACBETH. – Elle aurait dû mourir plus tard: il serait arrivé un moment auquel aurait convenu une semblable parole. Demain, demain, demain, se glisse ainsi à petits pas d'un jour à l'autre, jusqu'à la dernière syllabe du temps inscrit; et tous nos hier n'ont travaillé, les imbéciles, qu'à nous abréger le chemin de la mort poudreuse [44] . Éteins-toi, éteins-toi, court flambeau: la vie n'est qu'une ombre qui marche; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s'agite sur le théâtre une heure; après quoi il n'en est plus question; c'est un conte raconté par un idiot avec beaucoup de bruit et de chaleur, et qui ne signifie rien. – ( Entre un messager. ) Tu viens pour faire usage de ta langue: vite, ton histoire.
LE MESSAGER. – Mon gracieux seigneur, je voudrais vous rapporter ce que je puis dire avoir vu; mais je ne sais comment m'y prendre.
MACBETH. – C'est bon, parlez, mon ami.
LE MESSAGER. – J'étais de garde sur la colline, et je regardais du côté de Birnam, quand tout à l'heure il m'a semblé que la forêt se mettait en mouvement.
MACBETH le frappant . – Menteur! misérable!
LE MESSAGER. – Que j'endure votre colère si cela n'est pas vrai; vous pouvez, à la distance de trois milles, la voir qui s'approche: c'est, je vous le dis, un bois mouvant.
MACBETH. – Si ton rapport est faux, tu seras suspendu vivant au premier arbre, jusqu'à ce que la famine te dessèche. Si ton récit est véritable, peu m'importe que tu m'en fasses autant: je prends mon parti résolument, et commence à douter des équivoques du démon qui ment sous l'apparence de la vérité: Ne crains rien jusqu'à ce que la forêt de Birnam marche sur Dunsinane , et voilà maintenant une forêt qui s'avance vers Dunsinane. – Aux armes, aux armes, et sortons! – S'il a vu en effet ce qu'il assure, il ne faut plus songer à s'échapper d'ici, ni à s'y renfermer plus longtemps. – Je commence à être las du soleil, et à souhaiter que toute la machine de l'univers périsse en ce moment. – Sonnez la cloche d'alarme. – Vents, soufflez; viens, destruction; du moins nous mourrons le harnais sur le dos.
(Ils sortent.)
SCÈNE VI
Toujours à Dunsinane. – Une plaine devant le château.
Entrent avec des enseignes et des tambours MALCOLM, LE VIEUX SIWARD, MACDUFF, ROSSE, LENOX, ANGUS, CAITHNESS, MENTEITH, et leurs soldats portant des branches d'arbres.
MALCOLM, aux soldats . – Nous voilà assez près: jetez ces rideaux de feuillage, et montrez-vous pour ce que vous êtes. – Vous, mon digne oncle, avec mon cousin votre noble fils, vous commanderez le premier corps de bataille. Le brave Macduff et nous, nous nous chargerons de tout ce qui restera à faire, suivant le plan arrêté entre nous.
SIWARD. – Adieu; joignons seulement l'armée du tyran; et je veux être battu si nous n'en venons pas aux mains dès ce soir.
MACDUFF. – Faites parler toutes nos trompettes: donnez toute leur voix à ces bruyants précurseurs du sang et de la mort.
(Ils sortent. Bruit continuel d'alarmes.)
SCÈNE VII
Toujours à Dunsinane. – Une autre partie de la plaine.
Entre MACBETH.
MACBETH. – Ils m'ont attaché à un poteau; je ne peux fuir, mais, comme l'ours, il faut que je me batte à tout venant. Où est celui qui n'est pas né de femme? Voilà l'homme que je dois craindre, ou je n'en crains aucun.
(Entre le jeune Siward.)
LE JEUNE SIWARD. – Quel est ton nom?
MACBETH. – Tu seras enrayé de l'entendre.
LE JEUNE SIWARD. – Non, quand tu porterais un nom plus brûlant qu'aucun de ceux des enfers.
MACBETH. – Mon nom est Macbeth.
LE JEUNE SIWARD. – Le diable lui-même ne pourrait prononcer un nom plus odieux à mon oreille.
MACBETH. – Non, ni plus redoutable.
LE JEUNE SIWARD. – Tu mens, tyran abhorré: mon épée va prouver ton mensonge.
(Ils combattent. Le jeune Siward est tué.)
MACBETH. – Tu étais né de femme. Je me moque des épées; je me ris avec mépris de toute arme maniée par l'homme qui est né de femme.
(Il sort. – Alarme.)
(Rentre Macduff.)
MACDUFF. – C'est de ce côté que le bruit s'est fait entendre. Tyran, montre-toi! Si tu es tué sans avoir reçu un coup de ma main, les ombres de ma femme et de mes enfants ne cesseront de m'obséder. Je ne puis frapper sur de misérables Kernes, dont les bras sont loués pour porter leur lance. Ou toi, Macbeth, ou le tranchant de mon épée, demeuré inutile, rentrera dans le fourreau sans avoir frappé un seul coup. Tu dois être par là; ce grand cliquetis que j'entends semble annoncer un guerrier du premier rang. Fais-le moi trouver, Fortune, et je ne te demande plus rien.
(Il sort. – Alarme.)
(Entrent Malcolm et le vieux Siward.)
SIWARD. – Par ici, mon seigneur: le château s'est rendu sans efforts; les soldats du tyran se partagent entre nous et lui. Les nobles thanes font bravement leur devoir de guerriers. La journée s'est presque entièrement déclarée pour vous, et il reste peu de chose à faire.
MALCOLM. – Nous avons rencontré des ennemis qui frappaient à côté de nous.
SIWARD. – Entrons, seigneur, dans le château.
(Ils sortent. – Alarme.)
(Rentre Macbeth.)
MACBETH. – Pourquoi ferais-je ici sottement le Romain, et mourrais-je sur ma propre épée? Tant que je verrai devant moi des vies, les blessures y seront bien mieux placées.
(Rentre Macduff.)
MACDUFF. – Retourne, chien d'enfer, retourne.
MACBETH. – De tous les hommes tu es le seul que j'aie évité: va-t'en, mon âme est déjà trop chargée du sang des tiens.
MACDUFF. – Je n'ai rien à te dire, ma réponse est dans mon épée, misérable, plus sanguinaire qu'aucune parole ne pourrait l'exprimer.
(Ils combattent.)
MACBETH. – Tu perds ta peine. Tu pourrais aussi facilement imprimer sur l'air subtil le tranchant de ton épée que faire couler mon sang. Que ton fer tombe sur des têtes vulnérables: ma vie est sous un charme qui ne peut céder à un homme né de femme.
MACDUFF. – N'espère plus en ton charme, et que l'ange que tu as toujours servi t'apprenne que Macduff a été arraché avant le temps du sein de sa mère.
MACBETH. – Maudite soit la langue qui a prononcé ces paroles, car elle a subjugué la meilleure partie de moi-même! et que désormais on n'ajoute plus de foi à ces démons artificieux qui se jouent de nous par des paroles à double sens, qui tiennent leurs promesses à notre oreille en manquant à notre espoir. – Je ne veux point combattre avec toi.
MACDUFF. – Rends-toi donc, lâche, et vis pour être exposé aux regards de notre temps. Ton portrait, comme celui des monstres les plus rares, sera suspendu à un poteau; et au-dessous sera écrit: «C'est ici qu'on voit le tyran.»
MACBETH. – Je ne me rendrai point pour baiser la poussière devant les pas du jeune Malcolm, et pour être poussé à bout par les malédictions de la populace. Quoique la forêt de Birnam ait marché vers Dunsinane, et que je t'aie en tête, toi qui n'es pas né de femme, je tenterai un dernier effort. Je couvre mon corps de mon bouclier de guerre. Attaque-moi, Macduff: damné soit celui de nous deux qui criera le premier: «Arrête, c'est assez.»
(Ils sortent en combattant. Retraite. – Fanfares.)
(Rentrent, avec des enseignes et des tambours, Malcolm, le vieux Siward, Rosse, Lenox, Angus, Caithness, Menteith, soldats.)
MALCOLM. – Je voudrais que ceux de nos amis qui nous manquent fussent arrivés en sûreté.
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