William Shakespeare - Macbeth
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L'ENFANT. – De ce que je pourrai trouver, je veux dire: c'est ainsi que vivent les oiseaux.
LADY MACDUFF. – Pauvre petit oiseau! ainsi tu ne craindrais pas le filet, la glu, le piège, le trébuchet?
L'ENFANT. – Pourquoi les craindrais-je, ma mère? Ils ne sont pas destinés aux petits oiseaux. – Mon père n'est pas mort, quoi que vous en disiez.
LADY MACDUFF. – Oui, il est mort. Comment feras-tu pour avoir un père?
L'ENFANT. – Comment ferez-vous pour avoir un mari?
LADY MACDUFF. – Moi! j'en pourrais acheter vingt au premier marché.
L'ENFANT. – Vous les achèteriez donc pour les revendre?
LADY MACDUFF. – Tu dis tout ce que tu sais, et en vérité cela n'est pas mal pour ton âge.
L'ENFANT. – Mon père était-il un traître, ma mère?
LADY MACDUFF. – Oui, c'était un traître.
L'ENFANT. – Qu'est-ce que c'est qu'un traître?
LADY MACDUFF. – C'est un homme qui jure et qui ment.
L'ENFANT. – Et tous ceux qui font cela sont-ils des traîtres?
LADY MACDUFF. – Oui, tout homme qui fait cela est un traître, et mérite d'être pendu.
L'ENFANT. – Et doivent-ils être tous pendus, ceux, qui jurent et qui mentent?
LADY MACDUFF. – Oui, tous.
L'ENFANT. – Et qui est-ce qui doit les pendre?
LADY MACDUFF. – Les honnêtes gens.
L'ENFANT. – Alors les menteurs et les jureurs sont des imbéciles, car il y a assez de menteurs et de jureurs pour battre les honnêtes gens et pour les pendre.
LADY MACDUFF. – Que Dieu te garde, pauvre petit singe! Mais comment feras-tu pour avoir un père?
L'ENFANT. – S'il était mort, vous le pleureriez, et si vous ne pleuriez pas, ce serait un bon signe que j'aurais bientôt un nouveau père.
LADY MACDUFF. – Pauvre petit causeur, comme tu babilles!
(Arrive un messager.)
LE MESSAGER. – Dieu vous garde, belle dame! je ne vous suis pas connu, quoique je sois parfaitement instruit du rang que vous tenez. Je crains que quelque danger ne soit prêt à fondre sur vous. Si vous voulez suivre l'avis d'un homme simple, qu'on ne vous trouve pas en ce lieu. Fuyez d'ici avec vos petits enfants. Je suis trop barbare, je le sens, de vous épouvanter ainsi: vous faire plus de mal encore serait une horrible cruauté qui est trop près de vous atteindre. Que le ciel vous protège! Je n'ose m'arrêter plus longtemps.
(Il sort.)
LADY MACDUFF. – Où pourrai-je fuir? Je n'ai point fait de mal: mais je me rappelle maintenant que je suis dans ce monde terrestre, où faire le mal est souvent regardé comme louable, et faire le bien passe quelquefois pour une dangereuse folie. Pourquoi donc, hélas! présenterais-je cette défense de femme, et dirais-je: Je n'ai point fait de mal? – ( Entrent des assassins. ) Quelles sont ces figures?
UN ASSASSIN. – Où est votre mari?
LADY MACDUFF. – Pas dans un lieu, j'espère, assez maudit du ciel pour qu'il puisse être trouvé par un homme tel que toi.
L'ASSASSIN. – C'est un traître.
L'ENFANT. – Tu en as menti, vilain, aux poils roux!
L'ASSASSIN, poignardant l'enfant . – Comment, toi qui n'es pas sorti de ta coquille, petit frai de traître!
L'ENFANT. – Il m'a tué, ma mère: sauvez-vous, je vous en prie.
(Il meurt. Lady Macduff sort en criant au meurtre, et poursuivie par les assassins.)
SCÈNE III
En Angleterre. – Un appartement dans le palais du roi.
Entrent MALCOLM ET MACDUFF.
MALCOLM. – Cherchons quelque sombre solitude où nous puissions vider de larmes nos tristes cœurs.
MACDUFF. – Empoignons plutôt l'épée meurtrière, et, en hommes de courage, marchons à grands pas vers notre patrie abattue [36] . Chaque matin se lamentent de nouvelles veuves, de nouveaux orphelins pleurent; chaque jour de nouveaux accents de douleur vont frapper la face du ciel, qui en retentit, comme s'il était sensible aux maux de l'Écosse, et qu'il répondit par des cris aussi lamentables.
MALCOLM. – Je pleure sur ce que je crois; je crois ce que j'ai appris, et ce que je puis redresser sera redressé dès que je trouverai l'occasion amie. Il peut se faire que ce que vous m'avez raconté soit vrai: cependant ce tyran, dont le nom seul blesse notre langue, passa autrefois pour un honnête homme; vous l'avez aimé chèrement; il ne vous a point encore fait de mal. Je suis jeune, mais vous pourriez vous faire un mérite près de lui à mes dépens; et c'est sagesse que d'offrir un pauvre, faible et innocent agneau pour apaiser un dieu irrité.
MACDUFF. – Je ne suis pas traître.
MALCOLM. – Mais Macbeth l'est. Un bon et vertueux naturel peut plier sous la main d'un monarque. Je vous demande pardon; mes idées ne changent point ce que vous êtes en effet: les anges sont demeurés brillants, quoique le plus brillant soit tombé; et quand tout ce qu'il y a d'odieux se présenterait sous les traits de la vertu, la vertu n'en conserverait pas moins son aspect ordinaire.
MACDUFF. – J'ai perdu mes espérances.
MALCOLM. – Peut-être là même où j'ai trouvé des doutes. Pourquoi avez-vous si brusquement quitté, sans prendre congé d'eux, votre femme et vos enfants, ces précieux motifs de nos actions, ces puissants liens d'amour? – Je vous prie, ne voyez pas dans mes soupçons des affronts pour vous, mais seulement des sûretés pour moi: vous pouvez être parfaitement honnête, quoique je puisse penser.
MACDUFF. – Péris, péris, pauvre patrie! Tyrannie puissante, affermis-toi sur tes fondements, car la vertu n'ose te réprimer; et toi, subis tes injures, c'est maintenant à juste titre [37] . Adieu, prince: je ne voudrais pas être le misérable que tu soupçonnes pour tout l'espace qui est sous la main du tyran, avec le riche Orient par-dessus le marché.
MALCOLM. – Ne vous offensez point: ce que je dis ne vient point d'une défiance décidée contre vous. Je crois que notre patrie succombe sous le joug, elle pleure, son sang coule, et chaque jour de plus ajoute une plaie à ses blessures; je crois aussi que plus d'une main se lèverait en faveur de mes droits, et je reçois ici de la généreuse Angleterre l'offre d'un million de bons soldats: mais après tout cela, quand j'aurai foulé aux pieds la tête du tyran, ou que je l'aurai placée sur la pointe de mon épée, ma pauvre patrie se trouvera en proie à plus de vices encore qu'auparavant; elle souffrira encore, et de plus de manières, de celui qui succédera.
MACDUFF. – Et qui sera-ce donc?
MALCOLM. – C'est moi-même dont je veux parler; je sens en moi toutes les sortes de vices tellement enracinés, que, quand ils viendront à s'épanouir, le noir Macbeth paraîtra pur comme la neige; et le pauvre État le tiendra pour un agneau en comparaison des maux sans bornes qui viendraient de moi.
MACDUFF. – Jamais, aux légions de l'horrible enfer, il ne peut se joindre un démon assez maudit en méchanceté pour surpasser Macbeth.
MALCOLM. – J'avoue qu'il est sanguinaire, esclave de la luxure, avare, faux, trompeur, capricieux, violent, et infecté de tous les vices qui ont un nom; mais il n'y a point de limites, il n'y en a aucune à mes ardeurs de volupté: vos femmes, vos filles, vos matrones et vos servantes, ne pourraient combler le gouffre de mon incontinence, et mes désirs renverseraient tous les obstacles que la vertu opposerait à ma volonté. Macbeth vaut mieux qu'un pareil roi.
MACDUFF. – Une intempérance sans fin est une tyrannie de la nature; elle a plus d'une fois avant le temps rendu vacant un trône fortuné, et causé la chute de beaucoup de rois. Mais ne craignez point pour cela de vous charger de la couronne qui vous appartient. Vous pouvez abandonner à votre passion une vaste moisson de voluptés, et paraître encore tempérant, tant il vous sera aisé de fasciner le public. Nous avons assez de dames de bonne volonté, et vous ne pouvez renfermer en vous-même un vautour capable de dévorer toutes celles qui viendront s'offrir d'elles-mêmes à l'homme revêtu du pouvoir, aussitôt quelles auront découvert son inclination.
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