William Shakespeare - Macbeth
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MALCOLM. – Outre cela, au nombre de mes penchants désordonnés s'élève en moi une avarice si insatiable, que, si j'étais roi, je ferais périr les nobles pour avoir leurs terres; je convoiterais les joyaux de l'un, le château d'un autre; et plus j'aurais, plus cet assaisonnement augmenterait mon appétit, en sorte que je forgerais d'injustes accusations contre des hommes honnêtes et fidèles, et je les détruirais par avidité de richesses.
MACDUFF. – L'avarice pénètre plus avant et jette des racines plus pernicieuses que l'incontinence, fruit de l'été [38] ; elle a été le glaive qui a égorgé nos rois. Cependant ne craignez rien: l'Écosse contient des richesses à foison pour assouvir vos désirs, même de votre propre bien; tous ces vices sont tolérables quand ils sont balancés par des vertus.
MALCOLM. – Mais je n'en ai point: tout ce qui fait l'ornement des rois, justice, franchise, tempérance, fermeté, libéralité, persévérance, clémence, modestie, piété, patience, courage, bravoure, tout cela n'a pour moi aucun attrait; mais j'abonde en vices de toutes sortes, chacun en particulier reproduit sous différentes formes. Oui! si j'en avais le pouvoir, je ferais couler dans l'enfer le doux lait de la concorde, je bouleverserais la paix universelle, et je porterais le désordre dans tout ce qui est uni sur la terre.
MACDUFF. – Ô Écosse! Écosse!
MALCOLM. – Si un pareil homme est fait pour gouverner, parlez; je suis tel que je vous l'ai dit.
MACDUFF. – Fait pour gouverner! non, pas même pour vivre! Ô nation misérable! sous le joug d'un tyran usurpateur, armé d'un sceptre ensanglanté, quand reverras-tu des jours prospères, puisque le rejeton légitime de ton trône demeure réprouvé par son propre arrêt et blasphème contre sa race? Ton père était un saint roi; la reine qui t'a porté, plus souvent à genoux que sur ses pieds, mourait chaque jour à elle-même. Adieu: ces vices dont tu t'accuses toi-même m'ont banni d'Écosse. Ô mon cœur, ta dernière espérance s'évanouit ici!
MALCOLM. – Macduff, ce noble transport, fils de l'intégrité, a effacé de mon âme tous ses noirs soupçons, m'a convaincu de ton honneur et de ta bonne foi. Le diabolique Macbeth a déjà tenté, par plusieurs artifices semblables, de m'attirer sous sa puissance; et une modeste prudence me défend contre une crédulité trop précipitée. Mais que le Dieu d'en haut traite seul entre toi et moi! De ce moment je m'abandonne à tes conseils; je rétracte les calomnies que j'ai proférées contre moi-même, et j'abjure ici tous les reproches, toutes les imputations dont je me suis chargé, comme étrangers à mon caractère. Je suis encore inconnu à une femme; jamais je ne fus parjure; à peine ai-je convoité la possession de mon propre bien; jamais je n'ai violé ma foi; je ne trahirais pas le diable à son compère; et la vérité m'est aussi chère que la vie. Mon premier mensonge est celui que je viens de faire contre moi. Ce que je suis en en effet, c'est à toi et à ma pauvre patrie à en disposer, et déjà, avant ton arrivée en ce lieu, le vieux Siward, à la tête de dix mille vaillants guerriers réunis sur un même point, allait se mettre en marche pour l'Écosse. Maintenant nous irons ensemble; et puisse le succès être aussi bon que la querelle que nous soutenons! – Pourquoi gardes-tu le silence?
MACDUFF. – Tant d'idées agréables et tant d'idées fâcheuses à la fois ne sont pas aisées à concilier.
(Entre un médecin.)
MALCOLM, à Macduff . – Nous en reparlerons. – Je vous prie, le roi va-t-il paraître?
LE MÉDECIN, – Oui, seigneur; il y a là une foule de malheureux qui attendent de lui leur guérison. Leur maladie triomphe des plus puissants moyens de l'art; mais dès qu'il les touche, telle est la vertu sainte dont le ciel a doué sa main, qu'ils guérissent à l'instant.
MALCOLM. – Je vous remercie, docteur.
(Le médecin sort.)
MACDUFF. – Quelle est la maladie dont il veut parler?
MALCOLM. – On l'appelle le mal du roi [39] : c'est une œuvre miraculeuse de ce bon prince, et dont j'ai été moi-même souvent témoin depuis mon séjour dans cette cour. Comment il se fait exaucer du ciel, lui seul le sait; mais le fait est qu'il guérit des gens affligés d'un mal cruel, tout bouffis et couverts d'ulcères, pitoyables à voir, et désespoir de la médecine, en leur suspendant au cou une médaille d'or qu'il accompagne de saintes prières; et l'on dit qu'il transmettra aux rois ses successeurs ce bienfaisant pouvoir de guérir. Outre cette vertu singulière, il a encore reçu du ciel le don de prophétie; et les nombreuses bénédictions qui planent sur son trône annoncent assez qu'il est rempli de la grâce de Dieu.
(Entre Rosse.)
MACDUFF. – Voyez: qui vient à nous?
MALCOLM. – Un de mes compatriotes, mais je ne le reconnais pas encore.
MACDUFF, à Rosse . – Mon bon et cher cousin, soyez le bienvenu.
MALCOLM. – Je le reconnais à présent. Dieu de bonté, écarte promptement les causes qui nous rendent ainsi étrangers les uns aux autres.
ROSSE. – Amen , seigneur.
MACDUFF. – L'Écosse est-elle toujours à sa place?
ROSSE. – Hélas! pauvre pays qui n'ose presque plus se reconnaître! On ne peut l'appeler notre mère, mais notre tombeau, cette patrie où l'on n'a jamais vu sourire que ce qui est privé d'intelligence; où l'air est déchiré de soupirs, de gémissements, de cris douloureux qu'on ne remarque plus; où la violence de la douleur est regardée comme une folie ordinaire [40] ; où la cloche mortuaire sonne sans qu'à peine on demande pour qui; où la vie des hommes de bien expire avant que soit séchée la fleur qu'ils portent à leur chapeau, ou même avant qu'elle commence à se flétrir.
MACDUFF. – Ô récit trop exact, et cependant trop vrai!
MALCOLM. – Quel est le malheur le plus nouveau?
ROSSE. – Le malheur qui date d'une heure fait siffler celui qui le raconte; chaque minute en enfante un nouveau.
MACDUFF. – Comment se porte ma femme?
ROSSE. – Mais, bien.
MACDUFF. – Et tous mes enfants?
ROSSE. – Bien aussi.
MACDUFF. – Et le tyran n'a pas attenté à leur paix?
ROSSE. – Non, ils étaient bien en paix quand je les ai quittés.
MACDUFF. – Ne soyez point avare de paroles: comment cela va-t-il?
ROSSE. – Lorsque je suis arrivé ici pour apporter les nouvelles qui me pèsent si cruellement, le bruit courait que plusieurs hommes de cœur s'étaient mis en campagne; et, d'après ce que j'ai vu des forces que le tyran à sur pied en ce moment, je suis disposé à le croire. L'heure est venue de nous secourir; un de vos regards en Écosse créerait des soldats, et ferait combattre jusqu'aux femmes pour s'affranchir de tant d'horribles maux.
MALCOLM. – Qu'ils se consolent, nous allons en Écosse. La généreuse Angleterre nous a prêté le brave Siward et dix mille hommes: la chrétienté ne fournit pas un plus ancien, ni un meilleur soldat.
ROSSE. – Plût au ciel que je pusse répondre à cette consolation en vous rendant la pareille! mais j'ai à prononcer des paroles qu'il faudrait hurler dans l'air solitaire, là où l'ouïe ne pourrait les saisir.
MACDUFF. – Qui intéressent-elles? Est-ce la cause générale? ou bien est-ce un patrimoine de douleur qu'un seul cœur puisse réclamer comme sien?
ROSSE. – Il n'est point d'âme honnête qui ne partage cette douleur, bien que la principale part n'en appartienne qu'à vous.
MACDUFF. – Si elle m'appartient, ne me la gardez pas plus longtemps; que j'en sois mis en possession sur-le-champ.
ROSSE. – Que vos oreilles ne prennent pas pour jamais en aversion ma voix, qui va les frapper des sons les plus accablants qu'elles aient jamais entendus.
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