William Shakespeare - Coriolan

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Voici l'ultime tragédie de Shakespeare. Brecht la considérait comme «l'une des plus grandioses oeuvres» de son auteur. Cette pièce est inspirée de la vie de Gaius Marcius Coriolanus, militaire romain rendu légendaire par Plutarque.
Caius Marcius ayant capturé la ville de Corioli appartenant aux Volsques, rentre à Rome et reçoit le nom de Coriolan en honneur de ses exploits. Le Sénat lui offre un poste de consul, mais il doit, selon les coutumes, se présenter devant le peuple et demander très humblement son soutien. Malgré son mépris du système et de son arrogance, à la surprise de tous, il se prête au jeu et obtient les faveurs du public. Mais deux tribuns romains Junius Brutus et Sicinius Velutus convainquent les gens que s'il est élu, Coriolan va diriger la ville comme un tyran. Le peuple, volage, se retourne contre Coriolan et lui retire son appui. Sur les conseils de son grand ami Menenius et de sa mère Volumnia à qui il ne peut rien refuser, Coriolan retourne encore une fois devant le peuple de Rome. Les tribuns réussissent à lui faire perdre son sang-froid. En colère, Coriolan se met à insulter le peuple et cette fois il est banni de la ville. Tombé en disgrâce, il retourne chez les Volsques, chez son ennemi Aufidius qui le reçoit à bras ouverts…

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VIRGILIE. – Oui, sûrement, il y a une lettre pour vous: je l’ai vue.

MÉNÉNIUS. – Une lettre pour moi! elle m’assure sept ans de santé. Pendant sept ans je ferai la nique au médecin. La plus fameuse ordonnance de Galien n’est que drogue d’empirique, et ne vaut pas mieux qu’une médecine de cheval, en comparaison de ce préservatif. N’est-il point blessé? Il n’a pas coutume de revenir sans blessures.

VIRGILIE. – Oh! non, non, non!

VOLUMNIE. – Oh! il est blessé: j’en rends grâce aux dieux.

MÉNÉNIUS. – Et moi aussi, pourvu qu’il ne le soit pas trop. Les blessures lui vont bien. Apporte-t-il dans sa poche une victoire?

VOLUMNIE. – Elle couronne son front. Voilà la troisième fois, Ménénius, que mon fils revient avec la guirlande de chêne.

MÉNÉNIUS. – A-t-il frotté Aufidius comme il faut?

VOLUMNIE. – Titus Lartius écrit qu’ils ont combattu l’un contre l’autre; mais qu’Aufidius a pris la fuite.

MÉNÉNIUS. – Oh! il était temps, je le lui garantis: s’il eût résisté encore, je n’aurais pas voulu être traité comme lui pour tous les trésors de Corioles. – Le sénat est-il informé de cette nouvelle?

VOLUMNIE. – Allons, mesdames. – Oui, oui, le sénat a reçu des lettres du général, qui donne à mon fils la gloire de cette guerre. Il a, dans cette action, deux fois surpassé l’honneur de ses premiers exploits.

VALÉRIE. – Il est vrai qu’on raconte de lui des choses merveilleuses.

MÉNÉNIUS. – Merveilleuses! oui, je vous le garantis; et bien achetées par lui.

VIRGILIE. – Que les dieux nous en confirment la vérité!

VOLUMNIE. – La vérité? Ah! par exemple!

MÉNÉNIUS. – La vérité? je vous le jure, moi; tout cela est vrai. – Où est-il blessé? – (Aux tribuns.) Que les dieux conservent vos bonnes Seigneuries. Marcius revient à Rome. Il a de nouveaux sujets d’avoir de l’orgueil. – Où est-il blessé?

VOLUMNIE. – À l’épaule et au bras gauche. – Là resteront de larges cicatrices qu’il pourra montrer au peuple, quand il demandera la place qui lui est due. – Lorsqu’il repoussa Tarquin, il reçut sept blessures.

MÉNÉNIUS. – Il en a une sur le cou, et deux dans la cuisse: je lui en connais neuf.

VOLUMNIE. – Avant cette dernière expédition, il avait déjà reçu vingt-cinq blessures.

MÉNÉNIUS. – Il en a donc maintenant vingt-sept, et chaque blessure fut le tombeau d’un ennemi. Entendez-vous les trompettes?

(Acclamations et fanfares.)

VOLUMNIE. – Voilà les avant-coureurs de Marcius: il fait marcher devant lui le bruit de la victoire, et derrière lui il laisse des pleurs. La mort, ce sombre fantôme, est assise sur son bras vigoureux: ce bras se lève, retombe, et alors les hommes meurent.

(Les trompettes sonnent. On voit paraître Cominius et Titus Lartius; Coriolan est au milieu d’eux, le front ceint d’une couronne de chêne; les chefs de l’armée et les soldats le suivent: un héraut le précède.)

LE HÉRAUT. – Apprends, ô Rome, que Marcius a combattu seul dans les murs de Corioles, où il a gagné avec gloire un nom qui s’ajoute au nom de Caïus Marcius. Coriolan est son glorieux surnom. Soyez le bienvenu à Rome, illustre Coriolan!

(Fanfares.)

TOUS ENSEMBLE. – Soyez le bienvenu à Rome, illustre Coriolan!

CORIOLAN. – Assez! cela blesse mon cœur; je vous prie, cessez.

COMINIUS. – Voyez votre mère.

CORIOLAN. – Oh! je le sais, vous avez imploré tous les dieux pour ma prospérité.

(Il fléchit le genou.)

VOLUMNIE. – Non, mon brave soldat, lève-toi; lève-toi, mon cher Marcius, mon noble Caïus, et encore un surnom nouveau qui comble l’honneur de tes exploits! Oui, Coriolan : n’est-ce pas le nom qu’il faut que je te donne? Mais voilà ta femme…

CORIOLAN. – Salut, mon gracieux silence! Quoi! aurais-tu donc ri si tu m’avais vu rapporté dans un cercueil, toi qui pleures à mon triomphe? Ah! ma chère, ce sont les veuves de Corioles, et les mères qui ont perdu leurs enfants qui pleurent ainsi…

MÉNÉNIUS. – Que les dieux te couronnent!

CORIOLAN. – Ah! vous vivez encore? (À Valérie.) Aimable dame, pardonnez.

VOLUMNIE. – Je ne sais de quel côté me tourner. – Ô mon fils! sois le bienvenu dans ta patrie; et vous aussi, général, soyez tous les bienvenus.

MÉNÉNIUS. – Sois mille et mille fois le bienvenu! Je suis prêt à pleurer et à rire. Mon cœur est tout à la fois triste et gai. – Sois le bienvenu! Qu’une malédiction dévore le cœur de celui qui n’est pas joyeux de te voir! Vous êtes trois que Rome doit adorer: mais j’en atteste tous les yeux, nous avons ici quelques vieux troncs ingrats sur lesquels on ne peut greffer la moindre affection pour vous. N’importe: soyez les bienvenus, ô guerriers! Une ortie ne sera jamais qu’une ortie, et les travers des fous seront toujours folie.

COMINIUS. – Il a toujours raison.

CORIOLAN. – Toujours Ménénius, toujours le même.

LE HÉRAUT. – Faites place: avancez.

CORIOLAN, à sa mère et à sa femme . – Donnez-moi votre main, et vous la vôtre. Avant que je puisse abriter ma tête sous notre propre toit, mon devoir m’oblige à visiter nos bons patriciens, de qui j’ai reçu mille félicitations, accompagnées d’une foule d’honneurs.

VOLUMNIE. – J’ai assez vécu pour voir mes vœux accomplis, et réaliser les songes de mon imagination. Une seule chose te manque, et je ne doute pas que Rome ne te l’accorde.

CORIOLAN. – Sachez, ô tendre mère, que j’aime mieux les servir à mon gré, que de leur commander selon leur goût.

COMINIUS. – Allons au Capitole.

(Fanfares: ils sortent en pompe comme ils sont entrés; les tribuns restent.)

BRUTUS. – Toutes les langues parlent de lui; les yeux affaiblis de la vieillesse empruntent le secours des lunettes pour le voir: la nourrice babillarde, toute occupée de jaser de lui, n’entend plus les cris de son nourrisson; le dernier souillon de cuisine songe à sa parure, arrange son plus beau mouchoir sur sa gorge enfumée, et court gravir sur les murs pour le regarder. On se presse sur les échoppes, dans les boutiques, aux fenêtres; les plombs sont couverts de peuple; on voit les figures les plus diverses à cheval sur les toits, tous empressés de le voir. Les prêtres, qui se montrent si rarement, se confondent avec la multitude, et se pressent pour arriver tout essoufflés à une place vulgaire. Les dames exposent les lis et les roses de leurs joues délicates, et livrent nus les charmes de leur visage aux brûlants baisers de Phœbus. C’est un bruit, un tumulte autour de lui! on dirait qu’un dieu est recelé dans sa personne mortelle, et lui donne un aspect plein de grâce.

SICINIUS. – Je vous le garantis consul dans l’instant même.

BRUTUS. – Notre charge, en ce cas, tant que durera son autorité, peut se reposer à loisir.

SICINIUS. – Il ne connaîtra jamais, dans les honneurs, cette modération qui sait le terme d’où il faut partir, et celui où il faut s’arrêter: il perdra tout ce qu’il a gagné.

BRUTUS. – C’est là l’espérance qui nous console.

SICINIUS. – N’en doutez pas. Le peuple, dont nous sommes l’appui, conservera son ancienne aversion pour lui, et oubliera, à la plus légère occasion, tous les nouveaux honneurs qu’on lui rend aujourd’hui; et, lui-même, il les rejettera, je n’en doute pas, car il s’en fera gloire.

BRUTUS. – Je l’ai entendu jurer que, s’il briguait le consulat, jamais il ne consentirait à paraître sur la place publique revêtu du vêtement râpé de l’humilité; qu’il dédaignerait l’usage de montrer aux plébéiens ses blessures, pour mendier (disait-il) leurs voix empestées.

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