Галина Ожиганова - Жизнь сердца

Румяная Зима
В Америке бродила
Она была щедра:
Снежинки всем дарила.
Она была добра,
Пока не наступила
На пятки крокодилу.

Зубастый разъярился
И в Зимушку вцепился.
– Как смеет эта фея
Гулять, где ей не место:
Где Крокодил с невестой
На пляже отдыхает
И пепси распивает!

Зима рассвирепела,
Метелью закипела
– Зубастый – не указка.
Сажусь в свои салазки
И еду без подсказки,
Куда укажут глазки.

А глупым крокодилам,
И страшным львам-громилам,
И даже кискам милым
Придется подчиниться.

А то, как дунут ветры,
Как вьюга закружится…
И в этой карусели
Погибнут люди, звери.

– Ну, ладно, извините,
Гуляйте, где хотите, –
Сказал зубастый мирно
И встал по стойке «смирно».

Зима угомонилась,
С Америкой простилась
И, сев в свои салазки,
Взмахнув крылом, как в сказке,
Исчезла: удалилась,
Спеша в другие страны,
Края и города.
Она была добра.

Однажды толстенный шмель
Уселся степенно на мель.
Сидел, размышлял, где найти ему мель.
Все думал, пыхтел и даже вспотел
Глупый, как мель, шмель.

Попугалка попугала попугая и сказала, улетая,
– А теперь, попугай,
Ты меня попугай.

Le ciel flotte sur les ailes des nuages.
En roi il observe la danse des oiseaux,
Il admire la beauté de leurs plumages
Souples et fins comme des roseaux.
Ses rêves-oiseaux subtils
Paraissent des jouets inutiles
Voguant sur les vagues de l’éternité
A la recherche de leur identité.

La mort souriante nous embrasse.
Main dans la main elle nous emmène
Comme les aveugles, perdus dans l’impasse,
Et ôte les bandeaux qui nous gênent.

La mère douce, tendre et dévouée,
Caresse ses petits avec la bouche noire
En les poussant vers un monde parfait
Où règne le Dieu du vrai savoir.

Vous avez ouvert la porte de mon coeur.
La prisonnière en est sortie avec ardeur,
Le seuil macabre de la peur est franchi.
Mon essence illimitée est libérée,
Je ne suis plus seule, ni isolée.
Mon cœur fleurit, il n’est plus sourd,
Il étincelle d’un fol amour.

Un tout petit oiselet
Est tombé d’un nid penché,
Il ne savait pas voler.
La seule chose qui puisse l’aider
Ce n’était que sa pureté
Qui était si luisante,
Claire, légère et transparente
Qu’une lumière céleste dormante
S’est réveillée en l’admirant.
Et les bras très longs des astres
Ont prévenu un grand désastre
Soutenant le petit en l’air.
L’oiselet devenu leur frère
Donne aux autres sa pure lumière.

Le printemps, c’est déjà le beau temps.
Même s’il pleut, c’est un jeu (…)
Au printemps le ciel est bleu.
La nature est belle, elle rit.
Et les gouttes de pluie
Sont les larmes de rire du printemps.

J’aime l’hiver et son cortège (…)
Monsieur Froid et madame Neige.
Je patine, je glisse, je crie:
«Bonjour le vent, mon ami!»

Les flocons de neige dansent en rond,
Le vent et moi les admirons.
L’hiver est beau et joyeux,
Le vent et moi nous sommes heureux.

Mon éléphant est gros et grand,
Il est joyeux comme un enfant.
Il danse une valse dans mon assiette,
Je ne suis pas du tout inquiète.
Il peut jouer n’importe où Je permets tout à mon joujou.

Mon ami Bouleboulèque
Est gros comme une pastèque.
Il est absolument rond,
Il saute comme un ballon.
Il n’a ni cou ni pieds ni mains,
Mais c’est un joujou humain.
Bouleboulèque est généreux,
Il est bon et audacieux.
J’apprécie ses qualités,
Mais surtout j’aime sa gaité.